" Violence, tortures, sévices !

Hiro Kabushi, à fait des choses horribles dans sa vie. Des horreurs innommables pour lesquelles, il n'a jamais ressentit la moindre culpabilité.

Il a toujours eu cette haine envers les femmes. Sa première victime, était une jeune adolescente de 15 ans, que sa mère lui avait vendu en échange de quelques grammes d'héroïne de première qualité.

Il n'oubliera jamais, le plaisir qu'il a ressentit en la torturant. Ses pleurs qui l'excitaient au plus haut point. Ses hurlements quand il lacérait sa peau. Son corps tuméfié et sa respiration difficile. Son incroyable endurance face à son inégalable cruauté. Il n'oubliera surtout, jamais, son doux prénom. Mira.

Voilà ce qui excitait cet homme. La torture et le désespoir. Ce qui l'excitait encore plus, était le fait de savoir, que jamais une seule de ses victime ne l'oublierait. Depuis, il avait toujours cherché à ressentir de nouveau cette excitation qu'il avait ressentit, la première fois. Il avait donc torturé énormément de femme depuis douze ans.

Aucune, dans son esprit, n'avait été comparable à Mira. Cette force qu'elle avait en elle, alors qu'il s'était employé, sans ménagement, à la briser, était pour lui, un des plus beaux spectacle, qui lui avait été donné de voir.

Dans sa frénésie et sa quête d'adrénaline, il en avait oublié le karma. Oui, il avait oublié que tout acte se paye un jour. Alors qu'il reprend conscience, les pieds et mains liées, assis au sol, dans une des salle crasseuse du sous-sol du QG du Bonten, il va devoir faire face à ce karma.

Ce soir, pour lui, le karma s'appelle Rindou Haitani. Il se tient devant lui, assis sur une chaise, fumant tranquillement une cigarette, attendant qu'il reprenne pleinement conscience. Il est d'un calme effrayant.

Lorsqu'Hiro lève enfin ses yeux vers l'homme qui causera sa perte, ce dernier sourit. Enfin, il va pouvoir lui réserver le sort qu'il mérite.

- Enfin réveillé. Lui dit Rindou, en penchant la tête sur le côté.

- Oú est ce que je suis ? L'agresse Hiro.

- Ça n'a pas d'importance. Lui assure t'il. Je tenais à ce que tu sois bien réveillé avant de commencer.

- Tu vas me tuer ?

- Pas tout de suite. Sourit il, encore plus.

En tournant la tête sur sa gauche, Hiro constate, que sur une table, s'étalent plusieurs instruments. Tranchants, brûlants, coupants, rien n'a été oublié.

Une sueur froide, s'empare de l'otage. Qui est cet homme, bien décidé à le torturer ?

- Tu as une préférence ? Lui demande Rindou, désignant de la tête, les instruments sur la table.

Il ne lui répond pas. Sa respiration s'accélère quand Rindou s'approche de lui. Ce dernier retire sa cigarette de sa bouche et l'écrase, pour commencer, sur cette partie si précieuse à la gente masculine.

Hiro étouffe son envie de crier. Il est haletant, tant la douleur est dure à supporter. Voyant cela, Rindou rit un peu.

- Pathétique. Constate t'il. Je vais donc choisir pour toi.

Il s'approche de la table, sous le regard suppliant de Hiro. Il prend son temps pour choisir, l'instrument qui lui servira en premier.

- Commençons par ça. Fait il, en lui montrant un vieux couteau rouillé, qui a dû servir, plus d'une fois, à ce genre de chose.

Il se penche vers lui et saisit un de ses bras. Il transperce doucement sa chair, de la pointe de son couteau, qu'il laisse glisser un peu le long de son bras, attendant d'obtenir la réaction qu'il souhaite. Chose faite lorsqu'un cris de douleur échappe à sa victime.

- Pourquoi ? Lui demande Hiro à bout de souffle.

- Tu n'as pas une petite idée ? Lui demande t'il, s'attaquant à son autre bras.

Le cris de Hiro est encore plus fort que le précédent. Il est en fait proportionnel à l'acharnement de Rindou, à lacérer sa peau.

- Je.... je... te dois... de l'argent ?

- Cherche encore.

C'est à sa cuisse cette fois qu'il s'en prend, lui faisant subir le même sort que ses bras. Bientôt, c'est toutes les parties de son corps, accessibles, qui font les frais de la colère du jeune Haitani. Les cris de Hiro sont tellement forts que Rindou se dit, que c'est une bonne idée, que d'avoir insonorisé le sous-sol. Il voit Hiro verser quelques larmes. Sérieusement ? C'est ça ? Cette ordure qui se prend pour un homme ?

- Lamentable ! Tu n'es même pas un peu distrayant. Dans cinq minutes tu vas te pisser dessus ? Dit il en riant. Même les femmes que tu as torturés étaient sûrement plus endurantes que toi.

- Alors... c'est pour cette pute il y a deux jours que tu es là ? Demande t'il, ne pouvant pas retenir ses gémissements de douleur.

- C'est vrai que ça nous a un peu énervé. Personnellement, ce n'est pas pour elle que je suis là.

Hiro à peur. Il a beau avoir torturé de nombreuses femmes, quand il s'agit de courage, il ne faut pas vraiment compter sur lui.

- Mira. Finit par dire Rindou, alors qu'il change d'instrument.

A l'entente de ce prénom, Hiro n'en revient pas. Voilà 12 ans qu'il n'arrive pas à l'oublier et cet homme est là pour le punir de ce qu'il lui a fait.

C'est un fer rouge, soigneusement gardé au chaud, par un moyen fabriqué de la main de Ran, que Rindou choisit d'utiliser cette fois ci.

Il se penche, une nouvelle fois, vers lui, promenant le fer, devant son visage.

- Tu connais Mira ? Lui demande Hiro.

Le sourire qui s'affiche, sur le visage d'Hiro en ce moment, rend Rindou complètement fou. Il oublie un moment, son projet de le marquer au fer rouge, serre son poing et lui assène un coup au visage, qui fait se briser son nez, tant la force qu'il y a mit traduit sa rage.

Il lui assène un autre coup. Ce faisant, il fait saigner abondamment sa bouche. Sa colère est à son paroxysme. A tel point, que la frénésie de ses coups, fait presque s'étouffer Hiro. Après une bonne dizaines de coups, portés à son visage, il s'arrête. Hiro à un rire qui fait froid dans le dos.

- Alors tu es tombé amoureux d'une femme que j'ai brisée ? Se moque t'il, crachant le sang dégoulinant de sa bouche.

C'est au tour de Rindou de rire nerveusement. Il reprend le fer, et se penche de nouveau vers lui.

- Tu penses l'avoir brisée ? Non, espèce de fils de pute. Je suis tombé amoureux de la femme forte et merveilleuse qu'elle est. Tu lui as laissé des séquelles et elle a encore peur de toi. Mais bientôt, tu ne seras plus qu'un mauvais souvenir pour elle. A chaque fois, qu'elle se réveillera en sursaut à cause d'un cauchemar que tu lui auras infligé, je serai là et je la rassurerai. A chaque fois qu'elle sera triste, je la ferai sourire. Et à chaque fois qu'elle ne s'aimera pas à cause de ce que tu lui as fait subir, je l'aimerai encore plus fort. T'as rien gagné, enfoiré.

Sur ces mots, il pose violement le fer, une nouvelle fois sur cette partie si sensible. Les cris de Hiro se transforme en pleurs. L'odeur de cette brûlure est insoutenable mais Rindou s'en moque. Il la supportera si c'est pour voir ce monstre souffrir.

Il reprend le fer et saisit de nouveau son bras. Il semble vouloir marquer quelque chose. Malgré les larmes, brouillant sa vision, Hiro regarde, la marque sur son bras, une fois qu'elle est fini.

" RIN HAITANI"

C'est de la stupeur qui se lit maintenant sur le visage de Hiro. Il regarde son bourreau dans les yeux.

- Ça. Fait Rindou en désignant, cette marque qu'il a laissé sur son bras. C'est pour que l'enfer sache qui t'envoie.

Sans plus un mot, il sort son pistolet et lui loge une balle entre les deux yeux. Rindou se sent tellement soulagé. Comme libéré d'un poids dans sa poitrine. Il soupire profondément. Enfin ! Toute sa colère est partit et ça lui fait le plus grand bien.

Il remonte, pour rejoindre les autres. Laissant là le corps d'Hiro. Sa dépouille ne mérite aucun respect après tout. C'est Takeomi qu'il croise en premier.

- Tu te sens mieux ? Lui demande t'il.

- Mieux que jamais.... merci.

- Je t'en prie.

Il se penche à son oreille. Il ne veut pas prendre le risque que quelqu'un les entende.

- Prend soin d'elle maintenant. Lui conseille t'il.

Rindou acquiesce et part trouver les autres.

- Tu as fini ? Lui demande Mikey.

- C'est fait ! Lui assure t'il.

- Bon travail. Le félicite, son boss. On va porter ce cadavre à ses amis. Tu veux venir ?

- Si ça ne t'ennuie pas, j'aimerai rentrer. Sauf si tu as besoin de moi.

- Non vas y. Pas de problème. Profites en pour prendre une douche. Tu pue littéralement le mort.

Rindou rit un peu et s'en va, saluant les autres. Il rentre chez lui et en profite pour prendre une douche. Ça lui fait du bien. Il laisse l'eau couler sur son corps et ferme les yeux. Le silence qui l'entoure est plus qu'apaisant en ce moment. Après une bonne demi heure, passée à faire partir cette odeur putride, qui l'a envahit, il sort enfin de sa douche et se change. Il a besoin de voir Mira, même si elle dort.

Lorsqu'il s'engouffre chez elle, par la fenêtre, comme à son habitude, il ne l'a trouve pas dans sa chambre. Il se dirige vers le salon et la trouve endormie, sur le canapé. Elle a voulu l'attendre mais n'y est pas arrivée. Il sourit, et la prend dans ses bras.

C'est au moment où il la pose sur son lit qu'elle se réveille. Elle lui sourit tendrement.

- Enfin tu es là. Lui dit elle.

Elle ouvre ses bras. Il ne se fait pas prier et se place sur elle pour l'enlacer. Il l'embrasse et elle approfondis ce baiser. Elle enroule ses jambes autour de lui. Cette nuit là, il lui a fait l'amour de la manière la plus tendre qu'il soit.

Après quoi, il lui a assuré qu'elle n'avait plus à avoir peur de ce monstre. C'est dans une émotion nouvelle, qu'elle a finit par s'endormir paisiblement, pour la première fois depuis longtemps.