Partie 1 : •1•

! Langage cru, scènes explicites, violence, consommation de drogue !

Midi est arrivé. Dans la luxueuse cuisine du Bonten, Mira est à l'ouvrage. Le soleil de ce premier jour d'été, se reflète sur sa peau légèrement halée. Ses cheveux blonds sont relevés en un chignon, fait à la va vite.

Elle porte un short, caché par le T-shirt ample qu'elle a choisit de porter, pour ne pas souffrir de la chaleur de la cuisine, ajoutée à celle de la météo, très clémente à Tokyo, ces derniers temps.

Alors qu'elle fini de dresser les plats, qu'elle a préparé, elle entend gloussements, paroles crues et vannes plutôt douteuses.

Comment ne pas reconnaître ces bruits lointains ? Annonçant l'arrivée des "filles" du Bonten. Cela fait un an et demi, qu'elle les entend, tous les midis et tous les soirs.

Elle sourit en anticipation de leur arrivée. Elle a apprit à apprécier ces filles là. Elles sont ce qu'elles sont, certes, mais elles sont drôles malgré tout. Leur compagnie, change Mira de l'ambiance tendue et, parfois, sombre qui règne dans cet endroit.

Elles s'installent toutes, autour de l'immense pourtour en marbre blanc de la cuisine, posant ça et là, les chaises dont elles ont besoin.

Mira leur sert leur repas, avec un sourire pour chacune, qui la remercient vivement.

- Remercions la seule femme du Bonten, qui est payée, pour autre chose que la baise. Plaisante une d'entre elle, en baillant bruyamment.

- Dure matinée Bianca ? Demande une autre, se moquant de la fatigue de la première.

- Dure soirée surtout ! Lance t'elle dans un sourire énigmatique.

- Aller parles t'en meurs d'envie ! Rit une troisième, fin prête à entendre cette croustillante information.

- Très bien, si vous insistez. Rit elle.

Mira rit un peu face à ce spectacle. Voilà ce que sont une partie de ses journées. Elle est habituée à ce genre de réflexions et de révélations de leur part. Toutefois, elle ne s'attend pas vraiment, à ce que Bianca va révéler.

- Hier soir, Rindou Haitani m'a fait appelée pour venir chez lui. Croyez moi, même gratuitement, ça valait le coup. Et petit bonus, il est très bien équipé, si vous voyez ce que je veux dire. Lance t'elle, se vautrant dans sa chaise, un sourire idiot aux lèvres.

Les autres rient, tandis que Mira, retourne à ses fourneaux, préférant presque s'ébouillanter, qu'entendre de tels détails, sur le cadet Haitani.

Les filles partent. Mira se dépêche de débarrasser et de nettoyer. Il est bientôt l'heure pour les exécutants du Bonten, de venir manger à leur tour.

Mikey a instauré cette règle. Personne ne mange dans un endroit où on travaille. Ils mangent ensemble, dans la cuisine et parle de tout, sauf de leurs affaires en cours. Malgré son apparente froideur, Mikey tient à faire de chaque repas, un moment appréciable.

Mira sent qu'on aggripe fermement son bras. Dans un sursaut, elle se retourne, et fait face à un homme qu'elle ne connaît pas. Il a un regard qui fait peur, un sourire graveleux sur le visage et ne se gêne pas pour reluquer Mira, sous tous ses angles.

- Ton boss a dit que je pouvais avoir la fille que je voulais. C'est ton jour de chance.

Mira est paralysée par la peur, elle ne peut pas réagir. Heureusement pour elle, une voix familière, vient mettre fin à son calvaire.

- Hé ! Elle n'est pas une de nos prostituée ! Lance Rindou Haitani, le ton sévère et le regard glacial.

L'homme relâche son emprise sur le bras de Mira et, lance un regard de défi à son interlocuteur.

- Oh ! Je vois. Cette fille est à toi, donc ?

- Non. Finit par dire Mira. Je suis la cuisinière.

- Dans ce cas je ne vois pas pourquoi je me gênerais. Mikey à dit celle que je veux.

- Je ne t'ai rien dit de tel ! Lance Mikey arrivant, suivit des autres exécutants. Je t'ai parlé des prostituées. Comme Rindou te l'a dit, elle n'en fait pas partie ! Disparaît maintenant !

Apeuré, l'homme s'en va, sans demander son reste. La réputation de Mikey, le précède. Il inspire la crainte. Pour une fois, c'est à l'avantage de Mira.

- Pardon pour ça. Dit Mikey en s'asseyant.

Mira secoue la tête, pour signifier que ce n'est pas grave et, s'empresse de remplir les estomacs de ses supérieurs.

La protection de Mikey à son égard, n'a rien à voir avec une quelconque affection et Mira le sait très bien. Mikey ne supporte pas qu'on lui désobéisse et c'est ce que cet homme a fait, en faisant des avances à Mira.

Aussi, il a des règles très strictes. Si une femme est engagée pour cuisiner, hors de question qu'elle fasse autre chose que ça. Il tient à ce que tout se passe selon ses envies.

- Mange avec nous. Ordonne le boss à Mira, qui se sert et s'assoit face à eux.

Il n'est pas rare non plus que Mikey la convie à se joindre à eux. Ça lui arrive, pour ainsi dire, quasiment à chaque repas. La compagnie d'une femme, qui n'a rien à voir avec une prostituée, lui plaît. Elle pourra au moins avoir d'autre sujet de discussion, que les coucheries.

Mira sait très bien pour qui elle travaille. On peut la juger pour avoir accepter, de son plein gré, d'entrer au service d'une telle organisation, mais elle s'en fiche. Ce qu'ils font avant ou après avoir manger, ne sont pas ses affaires.

La seule chose que voit Mira, dans son travail, c'est le salaire mirobolant, que Mikey lui offre. Elle n'est pas maltraitée, elle est indépendante, ne vit pas avec eux, a beaucoup de temps libre et n'assiste quasiment jamais aux mauvais côtés de leurs "activités".

Une fois, il lui est arrivé d'assister, malgré elle, à une exécution, réalisée par Sanzu, son éternel sourire sadique aux lèvres. Cette fois là, elle avait fait une telle crise d'angoisse, que Kokonoi Hajime avait dû appeler un médecin, pour qu'il vienne en urgence. "Abruti ! Tu peux pas vérifier que personne ne te voit avant de faire ça ?!" Était la dernière chose qu'elle avait entendu, venant de Rindou, qui était en train d'hurler sur Sanzu.

Elle a eu du mal à digérer, mais a fini par se résigner. Après tout elle travaille pour une organisation criminelle. Elle le savait très bien, le jour où elle a accepté le poste offert par Mikey, lui même. Elle s'est tellement endurcie depuis qu'elle est à leur service, que même elle, ne se reconnaît plus parfois.

- C'est délicieux Mira. Assure froidement Mikey.

Les autres confirment, la bouche pleine et hochant la tête.

- Merci monsieur. Répond la jeune femme, en baissant la tête.

- Mikey ! La reprend t'il.

Il l'a reprise un nombre incalculable de fois, depuis qu'elle travaille pour lui. Il n'aime pas qu'elle l'appelle monsieur. Ils ont sûrement le même âge, de ce qu'il sait. De plus, tout le monde l'a toujours appelé Mikey, hormis les prostituées, qui travaillent pour lui. Elle n'en fait pas partie alors, il ne voit pas pourquoi elle l'appellerai "monsieur".

- Sanzu, un peu de tenue nous sommes à table ! Lance Ran.

En effet, Sanzu est en train, d'avaler une pilule qui n'a rien à voir avec la médecine. Il expire bruyamment, après avoir bu une gorgée d'eau, aidant la pilule à entrer dans son corps. Il lance un sourire provocateur à Ran.

- C'est la seule chose aussi délicieuse que ce repas. Explique t'il.

- Un de ces jours, il avalera tout nôtre bénéfice. Désespère Kokonoi.

Mira est aussi habituée à voir Sanzu, complètement stone, la plupart du temps. C'était perturbant au début mais, comme tout le reste, elle s'y est faite. Bien qu'elle ne soit pas totalement sereine, quand il est dans cet état.

- Dans ce cas, on fera travailler un peu plus les putes. Propose Sanzu.

- Tiens ta langue ! Tranche Mikey.

Étrangement, personne à part Mikey ne peut avoir cet effet sur Sanzu. A peine la phrase de son chef terminée, Sanzu se tait et regarde son assiette, comme un enfant qu'on vient de gronder.

Mikey soupire et se masse les tempes. Il a l'air très irrité aujourd'hui. Plus que d'habitude en tout cas. Il se tourne vers Mira.

- Demain soir, nous recevons de potentiels associés, dans nôtre club. Je veux que tu sois là, pour veiller à ce que tout se passe bien. Je te paierai en supplément, bien sûr.

- Très bien. Dit elle.

- Autre chose, si jamais un incident comme celui de ce midi, se produit demain soir ou à un autre moment d'ailleurs, n'hésite pas à venir voir l'un d'entre nous. Je ne t'ai pas engagée pour que des porcs, mettent leurs mains sur toi, sans ton accord.

- Oui... merci. Ose t'elle dire.

Il hoche simplement la tête, en guise de réponse. Mikey à toujours intimidé Mira, bien qu'il n'ait jamais été brutal, ou bien méchant envers elle. Parfois, il est même très agréable.

Mais elle ne peut pas s'empêcher de le craindre un peu. Il a cette aura, qui inspire la terreur. Cette aura des personnes détruites, qui n'ont rien à perdre.

- Si tu cuisines aussi bien demain soir, les associés seront dans nôtre poche, sans que l'on ait besoin de parler. Affirme Kakucho, massant son ventre, signe d'un excellent repas.

Mira sourit face à ce compliment. Aucun membre du Bonten n'a jamais eu un mauvais repas depuis qu'elle est là. Ils doivent le reconnaître, Mikey a eu une bonne idée, en la débauchant du restaurant, où ils avaient atterit, par hasard, il y a un an et demi.

Une fois leur repas finit, ils reprennent chacun leurs activités, laissant Mira à la sienne. Elle débarrasse, nettoie et sort faire des courses pour le repas du soir.

Lorsqu'elle revient sur son lieu de travail, deux heures plus tard, les bras chargés des meilleurs ingrédients, elle se remet au travail. C'est assez silencieux cet après midi. Ce n'est pas habituel, mais rien d'inquiétant tout de même. Elle saisit un couteau et commence à couper la viande qu'elle a ramené, sans ménagement.

Bientôt, les bruits du couteau à viande, butant contre la planche en bois, dont elle se sert pour découper, envahissent la pièce. C'est alors qu'elle sent des bras puissants, s'enrouler autour de sa taille. Son dos est collé à un torse musclé, et de sensuels baisers, sont déposés dans son cou à l'odeur sucrée. Elle sursaute, se remémorant l'incident de ce midi.

- Calme toi, ce n'est que moi. La rassure Rindou, continuant de parcourir son cou de ses lèvres.

Elle soupire, mais ne répond pas. Elle continue ce qu'elle fait, essayant de ne pas se laisser déstabiliser. Rindou mord délicatement le lobe de l'oreille de la jeune cuisinière, qui soupire de surprise.

- Tu m'as manquée hier soir. Lui chuchote t'il.

Elle a un rire nerveux. Quel menteur !

- Vraiment ? Commence t'elle. Je pensais pourtant, que Bianca, était capable de satisfaire n'importe quel homme.

Il rit un peu, face à cette soudaine pointe de jalousie. Il réitère sa délicate morsure, alors qu'une de ses mains, trouve son chemin, dans le short de Mira, sur sa lingerie fine en dentelle.

- Tu es fâchée ? Demande t'il, en caressant délicatement, l'intimité de Mira par dessus ses dessous.

- Non. Nous ne sommes pas mariés que je sache. Lui répond t'elle.

- C'est pour ça que tu as mentit toute à l'heure ? La questionne Rindou, en mordillant légèrement, la peau délicate, du cou de la jeune femme. N'arrêtant pas, pour autant, ses autres mouvements.

- Sur quoi ? Soupire t'elle.

- Tu as dit à ce mec que tu n'étais pas à moi, quand je lui ai fais comprendre qu'il ne pouvait pas te toucher. Tu as mentit pour me punir de ma nuit avec Bianca ?

La main libre du jeune Haitani, se retrouve sur les fesses rebondies de Mira, qu'il presse légèrement. Il attend une réponse et il le lui fait comprendre en accentuant, la pression qu'il exerce sur son intimité.

La cuisinière soupire bruyamment. Assez surprise de ce mouvement soudain. Il a un sourire satisfait de cette réaction.

- Répond moi !

- Je n'ai pas mentit. Ose t'elle lui répondre, sachant pertinemment qu'il sera en colère après ça.

- Dans ce cas, tu ne me laisses pas le choix.

Il se débarrasse, rapidement, du short et de la lingerie de Mira. Tellement rapidement, qu'un bruit de surprise s'échappe de la jeune femme. Elle entend la ceinture de son pantalon de costume se défaire.

- Si quelqu'un nous surprend, il mettra Mikey au courant de ce qu'on fait tout les deux. On aura de gros ennuis. Déclare t'elle, espérant qu'il se raisonne.

C'est mal le connaître, il rit un peu et se recolle à elle, lui faisant sentir derrière elle, son érection déjà imposante.

- Une chance que les autres ne reviennent pas avant un moment, alors. Dit il, avec un sourire en coin.

Il enfile en vitesse, une protection et entre en elle de tout son long, sans la prévenir. Un gémissement de surprise échappe à Mira, satisfaisant l'égo de Rindou. Il la plaque d'avantage, contre le plan de travail, allant au plus profond d'elle.

Il grogne à son oreille et rapproche encore plus son visage du siens. Il lui lêche le cou, et commence de brutaux coup de reins. Les gémissements de plus en plus bruyants de Mira sont comme une musique à ses oreilles.

- Bianca est à tout le monde.... mais toi... tu es à moi... rien qu'à moi.

Mira se mord les lèvres pour éviter de faire trop de bruit. Elle penche la tête en arrière et la repose sur l'épaule de Rindou. Il touche un point sensible à chaque mouvement qu'il fait. Il remarque le visage de Mira, déformé par le plaisir et la retenue dont elle veut faire preuve.

- Regarde toi... commence t'il dans un sourire satisfait. Aucun autre homme ne te fera cet effet... je tuerai tout ceux qui essayeront.

Cette fois, il se recule un peu, tient fermement les hanches de sa partenaire. Cela lui permet d'accélérer la cadence.

Abandonnant ses désirs de retenue, Mira gémit de plus en plus fort. Ce qui encourage Rindou à ne plus se contrôler. Il va et vient en elle à une cadence presque insoutenable. Si bien que l'orgasme de la jeune femme ne tarde pas à arriver. Il s'en aperçoit et sourit, avant de finir lui aussi.

Alors que Mira se rhabille difficilement, Rindou se place face à elle, avec un regard intense. Elle plante ses yeux dans les siens, attendant qu'il parle.

- Tu es à moi Mira. Ne l'oublie jamais !

Il saisit le menton de la jeune femme, d'une main, et plante ses lèvres sur les siennes.

- J'ai fait venir Bianca parce que tu étais avec tes amis hier soir. Je ne la verrai plus, si c'est ce qui t'énerves. Assure t'il avant de s'en aller.

Ainsi sont les journées de Mira, depuis un an et demi. Elle cuisine, plaisantes avec les filles, écoute patiemment les discussions, plus ou moins intéressantes, de ses supérieurs et entretien cette relation secrète et très particulière avec Rindou Haitani.

Ils n'ont pas de sentiments l'un envers l'autre, un peu d'affection certes, mais ça s'arrête là. C'est purement physique. Mais, Rindou déteste partager. Il a déjà passé à tabac, dans la plus grande discrétion, quelques hommes, qui s'étaient permis de faire des avances, un peu trop lourdes, à Mira.

La discrétion c'est aussi leur ligne de conduite. Mikey ne supporterait pas qu'une telle relation soit installée entre eux. Tout le monde sait comment Mikey peut être lorsqu'il est contrarié.

Mira à fini le repas de ce soir, et s'attaque maintenant, aux essais pour le menu de demain soir. De ce que lui a dit Mikey, c'est une soirée importante. Elle ne doit pas le décevoir.

Ce dernier arrive d'ailleurs, dans la cuisine et s'assoit derrière, l'immense comptoir. Elle le remarque et regarde nerveusement sa montre. Peut être qu'elle n'a pas vu l'heure passer.

- Tu n'es pas en retard. J'avais besoin d'une pause. Lui assure t'il.

- Oh... vous...

- Tu ! La reprend t'il une énième fois.

- Désolée... tu veux que je m'en aille ?

- Non reste. Ça sent bon, qu'est ce que tu prépares ?

- Des essais pour le menu de demain soir. L'informe t'elle nerveusement.

- Je peux goûter ?

- Bien sûr.

Elle s'empresse de le servir. Attendant impatiemment, avec une pointe d'angoisse, son verdict. Il prend une bouchée et reste silencieux. Elle se sent obligée de se justifier.

- Ce n'est pas encore au point, je dois sûrement améliorer plusieurs choses...

- C'est délicieux. La coupe t'il.

- Merci.... Mikey.

Il sourit légèrement. Enfin ! C'est la première fois qu'elle arrive à l'appeler Mikey, du premier coup.

- Kakucho avait raison ce midi. Avec ce repas, on aura pas besoin de négocier.

Elle sourit à son tour. Elle aime que l'on complimente sa cuisine.

- Ta cuisine est excellente. Qui t'a appris à cuisiner ?

- Mon père.

- Il doit avoir une grosse clientèle, s'il possède un restaurant.

- C'était le cas oui.

- Oh... désolé. S'excuse Mikey, comprenant, au sourire triste de la jeune femme, que son père n'est plus de ce monde.

- Ce n'est rien, ça fait quinze ans maintenant. Lui assure t'elle.

- Quelque soit le temps que ça fait, quand on perd quelqu'un qu'on aime, c'est toujours douloureux.

- C'est vrai. Dit elle en baissant la tête.

Mira est surprise de cet échange, Mikey a l'air de savoir de quoi il parle. Peut être, lui aussi, a t'il perdu des êtres chers.

Il est vrai qu'elle s'est déjà demandée, comment on devient assez froid et sans pitié, pour être à la tête d'une organisation telle que le Bonten ?

Une partie de la réponse, est peut être dans toutes ces personnes, que Mikey a dû perdre au fil du temps.

- Mira, j'ai une question. Dit il, la sortant de ses pensées.

Elle relève la tête, l'encourageant, du regard, à poser cette question.

- Tu te sens bien avec nous ? Je veux dire, personne ne te maltraite, n'est ce pas ? Demande t'il, sérieusement.

- Non pas du tout ! Je me sens très bien ici. Tout le monde est courtois, tout va bien.

- Tant mieux. Tes repas sont les seuls moments de la journée que j'apprécie. Je ne voudrais pas que tu songes à nous quitter, à cause d'un de mes hommes.

- Ce n'est pas le cas. Lui assure t'elle, dans un petit sourire.

- Si jamais ça devenait le cas, viens me voir s'il te plaît. Je souhaiterai que tu te sentes toujours bien ici.

- C'est entendu.

- Il est temps que je retourne travailler. Merci pour ta compagnie Mira.

Il s'en va, la laissant se remettre au travail. Repensant à cette discussion, elle constate, une chose, qui ne l'avait pas frappée avant. Mikey est seul. Il est pourtant bien entouré et toujours accompagné, mais il est seul.

Il a ce regard froid mais triste, cette violence en lui, semant le chaos quand il la laisse s'exprimer et cette noirceur qui a l'air de le consumer de jour en jour.

Personne ne pourra jamais comprendre, ni même s'imaginer, à quel point il doit souffrir intérieurement. C'est surement la raison de sa si grande solitude.

Oui, Mikey est une personne brisée. Mira n'ose même pas essayer de deviner, ce qu'il a dû endurer, pour en être là où il en est aujourd'hui.

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Voilà le premier chapitre de cette histoire, il plante un peu le décor.
Merci à ceux qui vont lire, voter et commenter.
Prenez soin de vous.

Ps : N'hésitez pas à me signaler toute faute d'orthographe, le français n'est pas ma langue maternelle.

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