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女孩 ╱╱ THE CLEVER GIRL ::
➥ c.hapter 001

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Dans un grand royaume aux paysages  verdoyants, le territoire si grand qu'il disparaissait à l'horizon sans en voir les frontières vivaient au jour le jour ses habitants. Paysans comme nobles marchants comme bourgeoisie, jeunes comme âges, chacun tenait son rôle et faisait de son mieux pour le suivre.
Le matin, les marchants préparaient leurs étendoirs de produits pour le marché où tous les citoyens vennaient jeter un oeil, les paysans partaient aux champs pour labourer la terre sous un soleil brûlant jusqu'à en avoir mal au dos ou encore les nobles partaient se pavaner sous leurs parures éclatantes.

Sur le haut d'une petite colline au centre de ce royaume, se tenait dans sa splendeur blanchâtre la maison des plus riches, des plus nobles de ce royaume. Le château des dirigeants du territoire, le palais du roi.
Mais même avec tout cet or, toutes ces richesses, tout leur pouvoir et tout ce respect, ils avaient eux aussi leurs problèmes. Qui semblait peut être peu, mais qui pouvait devenir plus grave si ils ne faisaient rien.

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"- ça ne peut plus durer ! S'écria un homme habillé d'une suite de velour tout en entrant dans la grande salle.

- quoi donc ? Demanda le second dans un mélange de surprise et de fatigue, restant debout devant la fenêtre immobile, suivant du regard la calèche aux couleurs fambloyantes s'échapper au galop de son palais.

- c'est la, je ne sais combientième femme que vous laissez partir ainsi. Vous arrivez vers vos 30 ans et il vous faut vous mariez. S'exclama paniquer le premier, s'arrachant presque les cheveux de sa perruque.

- c'est une sote. Et je ne veux pas d'une idiote comme femme. Expliqua l'innintéressé.

- eh bien chercher quelqu'un d'autre. Mais je vous en prie, tombez enfin amoureux ! Au lieu de passer votre temps à admirer les étoiles. Commença à déblatérer l'homme qui faisait les cents pas au milieu de la pièce.

- une seule étoile est plus précieuse qu'un million de femmes. Repris le second.

- alors mariez vous sans aimer ! Un roi a besoin d'une reine.

- à une femme intelligente je ne dis pas non. Continua le plus jeune en se dirigeant  d'un pas lasse vers son engin en métal. "

Comme chaque jour, il avait les mains posées sur son télescope préféré à recalculer la loupe pour obtenir la meilleure visibilité possible. Les paroles du plus âgé entraient dans une oreille pour en sortir de l'autre. C'était toujours le même discours et le passionné d'étoiles le connaissait déjà par coeur.

"- faites donc comme vous le sentez. Mais ne venez pas me dire que je ne vous ai pas prévenu quand votre cousin récupérera votre place. majesté. Termina le conseiller."

Et c'est sur ces belles paroles que le conseiller d'une cinquantaine d'années quitta la pièce en laissant claquer légèrement la porte à son passage. Signe de mécontentement face à l'expression habituellement inintéressée du plus jeune.
Celui ci ne laissa sortir qu'un soupir en lâchant son instrument de recherche.

Voilà que le roi de ce royaume approchait lentement mais sûrement de la trentaine et, pour le malheur de son conseiller, il ne connaissait toujours pas de compagne.
C'était très embêtant d'après ses sujets. Ses défunts parents avaient laissé quelques mots, demandant à leur fils de se marier avant ses 30 ans sinon le trône reviendrai à son cousin. Et personne ne semblait vouloir ça, car celui ci n'était pas un homme de confiance et de respect.

Bien que le roi ne connaissait que des qualités entre son intelligence et son physique, il n'avait jamais trouvé jusqu'à encore aujourd'hui attirance à la gente féminine, faisant imaginer à certains qu'il serait alors plutôt un original.
Il n'avait d'yeux que pour les étoiles, la lune et tout ce qui décorait le ciel nocturne. Collectionnant les télescopes, passant ses nuits blanches à dessiner des cartes du ciel ou encore en utilisant une partie des réserves du palais pour commander de nouvelles loupes.

Le conseiller était alors paniqué de voir son roi inactif face à son anniversaire qui approchait au pas de course. C'est pourquoi il avait préparé depuis plusieurs mois des rencontres quotidiennes avec des princesses, des duchesses, des baronnes et toutes autres nobles encore célibataire qui pourraient obtenir une once d'intérêt du roi.
Mais en vain, à chaque fois c'était toujours le même résultat. Elle était soit trop idiote, soit trop ennuyeuse ou tout simplement pas au goût de sa majesté.
Si cela continuait ainsi, le roi terminera vraiment seul et devra laisser son titre à son cousin malhonnête.

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La vieille porte en bois de la maisonnette grésilla lorsqu'une main la poussa doucement, puis une silhouette apparu à travers celle ci. Calmement, elle referma la porte une nouvelle fois derrière elle puis s'introduit d'un pas léger vers la seule pièce de la cabane.

Assis devant la table sombre, un homme à qui le dur travail avait voler les années triait, le regard sérieux et les mains adroites, des feuilles.
Les vertes dans le panier, les abîmés à côté, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ne restait plus aucune feuille dans le paquet central. Le regard épuisé et le dos courbé de vieillesse, l'homme se concentrait sur sa tâche sans avoir porté attention aux bruits désagréables de la porte abîmée.

La nouvelle arrivante vint s'asseoir en face du vieillard, posant au passage son panier d'osier rempli d'oeufs encore frais et de quelques autres légumes colorés avant de le regarder avec des yeux tristes.
Elle revenait du marché du village, où elle avait pu acheter les quelques aliments qui permettront de vivre, elle et son père, pour la semaine.
Là bas, elle en avait aussi profité pour écouter les nouveaux ragots de son amie, une jeune femme de son âge qui travaillait en tant que domestique au palais royal.

C'était le quotidien de sa famille, le père restait tristement enfermer dans la maison pour faire toujours et sans arrêt  la même chose : trier des petites feuilles de thé pour ensuite les vendre et espérer ramener quelques pièces d'or suffisantes pour survivre. Pendant qu'elle, les amenait une fois prêtes au marché pour jouer la vendeuse ambulante au milieu du grand rassemblement au milieu des stands de producteurs plus riches.

Voir son vieux père dans cette état à chaque fois qu'elle rentrait du marché lui brisait le coeur, il était pourtant pêcheur, un très bon pêcheur.
Il devrait vagabonder sur l'eau sur son embarcation, passer ses journées sous le soleil brûlant à attendre que quelque chose morde.
Pas rester enfermer dans leur vieille maison sombre et froide, à trier à la chaîne de pauvre feuille verte.

Elle ne voulait pas que cette situation continue .

"- j'ai réfléchi. Commença t-elle soudainement.  Nous devrions demander une barque au roi.

- quelle bêtise racontes tu encore ? Le roi n'a que faire de nous. L'arrêta le père.

- ça ne coûte rien de demander.

- Juste espérer avoir une audience avec le roi est impossible. Il suffirait que je me place devant la porte du palais pour être rejeté sans attendre par les gardes. Expliqua d'une voix vide l'homme, toujours concentrer sur les feuilles de thé. "

Un silence reprit place dans la pièce, le père continuait sans arrêt de trier les vertes et les jaunes, ses mains ne s'arrêtaient à aucun instant.
Puis en posant ses yeux sur ses fameuses feuilles, la jeune femme eu une idée.

"- si on ne peut pas venir demander une audience. Il faut alors que ce soit le roi lui même qui nous demande. Dit elle fière, un sourire aux lèvres.

- et comment cela pourrai arriver ? Il faudrait un miracle.

- .. Le vert c'est la couleur de l'espoir non ?"

À ces mots, elle quitta le banc en bois et sorti de la maison pour mettre en place son plan.

Son amie travaillant au palais lui avait raconté l'amour qu'avait le roi pour les étoiles et donc le grand nombre de machines permettant de les regarder de loin.
Et en voyant les feuilles de thé elle eu un déclique.
Pour attirer l'attention du roi, il fallait faire quelque chose qui sorte du commun, qui pousserait le roi à  s'intriguer. Et elle avait trouvé comment faire ça.

Avec la couleur de l'espoir.

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AUTEUR : MUSA

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