Chapitre 29: Harry.

(enfin rééditer!)

Je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai tout foiré, je foire tout depuis le début. Je suis un raté. Je n'avais pas le droit. Pas avec Louis. Pas avec l'homme qui m'a tout donné. Je m'en veux. Je m'en veux tellement. Zayn m'en veut, Liam m'en veut et je crois que Brad m'en veut aussi. Je dois tout réparer, je dois réparer notre famille. J'y ai pensé toute la nuit. Il a droit de m'en vouloir, il a même raison de m'en vouloir. Mais il ne peut pas décider de divorcer sans que je me sois expliqué.

Je me suis levé avant Louis, comme toujours. J'ai préparé le petit déjeuner spécial Louis, avec tout ce qu'il aime. Comme si ça allait m'aider. Je dois trouver les bons mots. J'entends une porte s'ouvrir et je sais que c'est Louis, parce que comme tous les matins, il se cogne dans le meuble du couloir. Il descend les escaliers et il a l'air surpris en arrivant dans la cuisine. En même temps, je le comprends. Je ne lui ai jamais fait de petit déjeuner. Mon dieu, c'est mon mari et je ne lui ai jamais fait de petit déjeuner. Je suis quel genre de mari, sérieusement ? Je tente un sourire timide, mais Louis n'y répond pas. Il se contente de s'asseoir et de piocher dans ce que j'ai préparé. Il finit sa deuxième tasse de thé, va la poser dans l'évier et reviens à sa place. Il souffle un grand coup et me regarde enfin dans les yeux.

- Tu voulais qu'on parle, et bien je t'écoute.

Il me prends carrément de court. J'ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Je ne suis pas prêt putain.

- Harry, je n'ai pas toute la journée.

- Je suis désolée...

- C'est tout ce que tu as à me dire ? Super Harry, ça va sauver notre mariage que tu soit désole !

- Non, attends ! J'ai invité Tyler ce soir là pour boire un verre, rien d'autre. Je croyais sincèrement que c'était mon ami. Je sais qu'il me drague ouvertement, et même lourdement, mais je pensais qu'il avait compris qu'on ne serait rien d'autre qu'ami ! On est arrivé ici, et personne n'était la, Brad était chez mon père et toi au travail. Je lui ai dis de m'attendre dans le salon, que j'allais me changer rapidement pour être dans des vêtements plus confortable. J'étais dans la chambre, en train d'enlever mon jean pour passer un jogging et j'ai entendu la porte de la chambre claqué. C'était Tyler, il m'a foncé dessus pour m'embrasser et avec sa force il nous as fait tombé sur le lit. Quand tu es arrivé, j'allais le repoussé, je te promets. Mais tu ne m'a pas écouté et on est dans cette situation maintenant.

- Alors, ça va être de ma faute ? Et puis, tu crois vraiment que je vais croire ton histoire, Harry ? Tu me prends vraiment pour un con !

- Je ne te mens pas, Louis. Je t'ai menti une seule fois et j'en ai payer les frais. Oui, j'ai foiré pas mal de truc dans notre histoire, et je t'ai blessé. Mais tu n'es pas irréprochable non plus. Oui, c'est moi qui foire tout, c'est moi le connard, je suis d'accord. Mais là, c'est toi qui est parti sans explication. Tu m'a quitté sans même me laisser m'expliquer. Tu n'a pas douté une seule seconde, tu savais que je t'avais trompé. Comment tu peux penser ça de moi, Louis Styles ?

- Ne m'appelle pas comme ça, grogne-t-il, Je ne sais pas, Harry. Je ne sais plus. Bien sûr que j'ai envie de te croire, de te prendre dans mes bras, d'oublier tout ça, de t'embrasser. Mais ça fait tellement mal, H.

- Je suis désolé. Je ne veux pas te perdre pour les conneries de Tyler. Je ne le verrais plus, jamais. Je te choisis toi, et notre famille. Je te choisirais toujours. Tu es mon mari, l'homme de ma vie. Tu me crois n'est-ce pas ? Demande ai-je en prenant ses mains dans les miennes.

- Oui ! Je te crois, Harry. Et ça m'énerve tellement parce que je devrais t'en vouloir à en mourir, je devrais te faire la gueule et demander le divorce mais tu es là, avec ta gueule d'ange et tes yeux suppliants et moi je t'aime alors je ne peux pas t'en vouloir plus. Ça fait une semaine qu'on se fait la gueule, et j'en peux plus. J'ai besoin d'entendre ta voix. Je n'en peux plus t'entendre tes pleurs la nuit, je ne veux pas te faire de mal. Je ne veux pas te faire pleurer. Je ne veux pas divorcer et putain, on va avoir un bébé. Je ne vais pas m'en priver pour tes conneries, parce que oui, je considère Brad comme mon propre fils, mais j'ai envie de connaître les réveils en pleines nuits, les couches sales, les pleures... Et tant pis si tu recommences, Liam viendra te casser la gueule, et j'aurais la garde de nos enfants et...

Je le coupe en l'embrassent et même s'il ne me repousse pas, il ne répond pas au baiser pour autant. Je m'écarte de lui en souriant, et je vais chercher un papier avant de revenir vers lui :

- Tu l'es. Papa, je veux dire. Tu es parent. Tu es le deuxième père de Brad, et tu le sais très bien. Je suis tellement désolé. J'ai rien commencé, alors non, je ne vais rien recommencer. Je t'aime, toi. J'ai décidé de t'épouser, toi. Et je vais avoir mon deuxième enfant, avec toi ! Tiens, dis-je en lui tendant le papier et un stylo, signe-le.

- Qu'est ce que c'est ?

- Une demande d'adoption officielle, pour Brad. Il a grandis avec toi, vous avez le même nom de famille, alors même si un jour on divorce, je ne veux pas qu'il en souffre. Tu es son papa. Alors je veux que tu le deviennes officiellement.

Il ne dit plus rien et regarde la feuille les larmes aux yeux, et je sais que c'est gagné, qu'il m'a pardonné. Je le voulais aussi, qu'il devienne le deuxième papa de Brad, je n'ai pas fait ça dans le seul but qu'il me pardonne. Et puis, on sera une vrai famille comme ça : Louis, Brad, le bébé et moi. Louis est l'homme de ma vie.

- Harry, essaye-t-il doucement je ne veux pas que tu fasses ça parce qu'on...

- Tais toi avant de dire n'importe quoi. Je veux que tu me pardonnes, certes. Mais j'utiliserais jamais Brad pour ça. Il t'aime comme il m'aime moi, et il t'appelles Papa Lou, alors qu'est ce que tu attends pour signer ?

D'une main tremblante il signe le papier d'adoption. Il me regarde dans les yeux, et je ne sais pas quoi faire : le prendre dans mes bras ? L'embrasser ?

- Est-ce que tu compte m'embrasser, idiot ? Me demande Louis en reniflant légèrement

Je ne me fais pas prier et je me jette sur ses lèvres qui m'ont tant manqués. Il sourit dans le baiser et se détache de moi doucement :

- Rien n'est gagné pour toi, cependant. Oui, j'accepte tes excuses, j'accepte de devenir le père de Brad évidement, mais toi, tu dois encore te faire pardonner.

- Et qu'est ce que je peux faire pour me faire pardonner, Monsieur Tomlinson ?

- Tu pourrais commencer par m'emmener dans un très bon restaurant, ou encore m'emmener en voyage ou pourquoi pas m'acheter une nouvelle moto.

- Et quelque chose de réalisable s'il te plaît ?

- Tu ne peux pas emmener ton mari dans un bon restaurant et tu espère te faire pardonner ?

- Louis...

- Et si tu commençais par me faire l'amour et me monter comment tu m'aimes ?

Je réagis au quart de tour, et le tire par la main dans notre chambre tandis qu'il rit en montant les escaliers. Je le pousse sur le lit, et lui saute littéralement dessus. Il devient sérieux, et l'atmosphère change. Je l'embrasse comme si c'était la dernière fois que je l'embrassais. La température monte rapidement d'un cran, et les mains de Louis passent sous mon t-shirt.

Il y a des choques sur lesquels on ne peux pas mettre de mot. Et aucun mot n'est digne de décrire ce qu'il sait passé entre mon mari et moi après ce baiser. C'était un moment privé, un moment qu'on ne peut pas raconter, un moment unique, un de ces moments que l'on peut juste vivre.

Après ce moment magique qui s'est déroulé entre nous, je me suis couche sur le torse de Louis, tandis qu'il caresse mes cheveux :

- Je suis pardonné ?

- Hm... Oui. Mais ne soit pas étonné si je suis encore distant et froid, dans mes gestes et dans mes mots, pour les prochains jours.

- Je suis tellement désolé. C'est le mot que j'ai le plus utilisé, « désolé ». Mais maintenant je vais devenir le meilleur mari du monde, tu va voir.

- Ah non, ça c'est moi par contre. Ne vole pas mon rôle.

- Je ne t'arriverais jamais à la cheville, mais je peux quand même essayer d'être un meilleur mari.

- Je ne vais pas me plaindre si tu t'occupes de moi.

- Je prendrais soin de toi jusqu'à ce que tu me pardonnes.

- Je pourrais bien ne jamais te pardonner alors.

- Louis ... souffle ai-je. Tu m'aimes encore ?

- Comment tu peux en douter une seule seconde ?

- Je n'en doute pas ! J'ai mal formulé ma question : est que tu m'aimes aussi fort qu'avant ?

- Oui, je t'aime aussi fort qu'avant, rien n'a changé dans l'amour que je te porte, Joli Coeur. Et toi, alors ?

- Moi ? Non... Je t'aime bien plus fort qu'avant. Je t'aime une fois, je t'aime deux fois, je t'aime plus que le riz et les petits pois.


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