chapitre unique
Le bruit des verres de saké posés brusquement sur la table en bois résonnent dans la nuit. Des gens célèbrent une victoire. Deux hommes se détachent du lot des petites silhouettes aux cheveux bruns et noirs, non seulement par leurs vêtements colorés -une cape à motif enflammé pour l'un et un kimono bleu vif à motifs jaunes pour l'autre- mais aussi par leurs cheveux, l'un a les cheveux jaunes, avec le bout de ses mèches rouge orangé, rappelant des flammèches. Son compagnon est plus petit, plus jeune, et même si ses cheveux sont plus châtains que blonds, de longues mèches blond platine détonnent dans la foule. Le jeune homme est plus discret que son coéquipier, qui lui, parle fort et rit à gorge déployée, faisant se retourner les personnes attablées autour d'eux. Les bouteilles se font plus nombreuses au fil des heures, et bientôt, certains convives roulent sous les tables, provoquant l'hilarité des autres.
En dehors de cette auberge, la nuit est calme, troublée seulement par le bruit des grillons, des aboiements au loin, quelques rires discrets et le doux son des cloches à vent. Le ciel est dégagé, on aperçoit les étoiles, comme peintes sur la voûte céleste. Sous ces timides astres, trois enfants font la promesse de ne jamais se séparer.
« Yubi kiri genman
uso tsuitara
(si tu mens)
hari sen bon nomatsu
(avale mille aiguilles) »
L'aîné, Azurite, très mature malgré son jeune âge, porte continuellement une expression neutre sur son visage, fait comme celui d'une poupée de porcelaine. Le cadet, Jaspe, le plus chétif des trois garçons, ses yeux hétérochromes sont les plus méfiants. Quant au benjamin, Améthyste, il a l'air en colère toute la journée, avec ses sourcils froncés sur ses yeux violets.
Tous les trois, ne connaissent plus que ces noms-là. Au tout début, Améthyste ne parlait plus, de peur de laisser s'échapper le mot interdit de ses petites lèvres. Okaa-san leur avait dit que des ronces viendraient fleurir sur leurs joues, car le chien infernal avait maudit ces mots-cis. Pourtant, quand Aventurine avait libéré le sien, les ronces n'avaient fleuri que dans le grand jardin derrière la grande maison, quelques semaines après son départ. Quand ils sont arrivés, ils étaient cinq, de la plus jeune, Aventurine, à la plus âgée, Grenat. Les trois autres étant Azurite, Jaspe et Améthyste.
Grenat aussi était partie. Grâce à des marchands, quand ils passaient encore dans la forêt, avant qu'elle ne soie maudite à jamais par le nom d'Aventurine. L'aîné des garçons ne se souvenait que du kimono pourpre de Grenat, et de son doux sourire. Sa voix, à jamais perdue dans les limbes de sa mémoire, résonnait parfois avec le vent du sud, contre ces hauts murs de briques. Azurite pensait à la jeune fille aussi souvent qu'il le pouvait. Car parler des absents était l'une des nombreuses choses interdites par Okaa-san, à côté de parler à haute voix, rentrer dans la chambre de la femme et sortir de l'enceinte formée par les hauts murs de briques. Cette dernière interdiction était devenue une règle de vie, comme celle de se nourrir à des heures à peu près fixes, ou se laver très régulièrement.
Améthyste et Jaspe étaient en colère contre Grenat. Elle, elle pouvait revenir, pas comme Aventurine, qui avait disparu. Améthyste avait essayé de toutes ses forces de la faire rester avec eux, mais Okaa-san était trop forte, son corps de démon inadapté à celui fragile des jeunes enfants. La démone avait emmené Aventurine au-delà des murs, loin dans les collines, et encore plus loin de la maison. Les garçons ne l'ont plus jamais revue.
La mélodie de la cloche à vent résonnait étrangement dans cette maison aux murs trop grands. Le silence envahissant les pièces était étouffant. Okaa-san dormait dans la pièce aux volets fermés, laissant Azurite, Jaspe et Améthyste jouer seuls dehors. Elle savait qu'ils ne partiraient pas.
Clac clac clac clac clac
Les getas d'Améthyste résonnent sur les pavés de la cour, lorsqu'il s'arrête brusquement, enlève ses chaussures, et part se cacher ailleurs.
- vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, vingt-cinq...trente !!
Jaspe a fini de compter. Lentement, il fait le tour du jardin, cherchant dans les buissons et derrière les arbres. Azurite, perché dans l'un d'entre eux, retient son souffle.
Jaspe est arrêté, juste en dessous d'Azurite, qui voit sa tête et Kaburamaru, le serpent qui s'est pris d'affection pour lui. Soudain, l'enfant lève la tête et s'exclame (enfin, sa voix n'est pas plus forte qu'un cri chuchoté) :
- Azurite ! Vu !
Le garçon soupire en descendant de son arbre. Arrivé au sol, il époussette son kimono bleu nuit, puis déclare dans un murmure :
- Dix minutes.
- Hein ?
- C'est mon nouveau record, déclare Azurite.
- Ah, oui. Félicitations Azur'.
En effet, Jaspe est le meilleur pour retrouver Azurite et Améthyste. Lors des premières parties, il les retrouvait très facilement, au bout de deux ou trois minutes à peine. Donc les deux garçons compètent pour savoir qui restera caché le plus longtemps, sans que Jaspe ne le retrouve. Et même s'ils progressent chaque jour, leurs résultats restent en général plutôt médiocres. Si cela a le don de les agacer, ce sentiment est vite balayé par du réconfort, où qu'ils soient, Jaspe les trouvera.
De bruyants éclats de rires. Des joues rosies par la chaleur et l'alcool. Rengoku Shinjuro est euphorique. La dernière mission s'est déroulée à merveille et son jeune coéquipier, Haruki Watabe, le nouveau pilier de la foudre, se révèle plus doué qu'il ne l'imaginait. Le saké coule à grands flots et l'ambiance est légère, quand une femme débarque, paniquée et échevelée, des larmes de terreur perlant de ses grands yeux noirs. Elle ouvrait la bouche, comme pour parler mais la refermait aussitôt. Le pilier de la flamme s'approcha à grands pas, et cela sembla l'achever : elle s'évanouit de terreur et tomba, plutôt ironiquement, dans les bras de celui qui avait causé cet évènement.
Jaspe cherchait Améthyste. Ses getas ne font pas un bruit sur l'herbe du jardin, ses mains entortillées dans son kimono noir et blanc, ses yeux et son cerveau fonctionnaient à toute allure. Où pouvait-il bien être ? Dans un arbre, comme Azurite ? Sous les buissons, dans la remise ? Ou peut-être qu'il avait triché, et était parti se cacher dans la maison. Le garçon aux yeux hétérochromes chercha dans chaque cachette qu'il avait en tête.
Un mouvement dans un buisson trahis le garçon aux yeux violets. Jaspe accourut vers le buisson, un sourire se devinant sous les bandages sur sa bouche.
- Améthyste, vu !
Le jeune enfant aux cheveux blancs sort de sa cachette, un peu déçu mais gonflé de fierté. Cette fois, son frère a mis un quart d'heure pour le trouver. Améthyste, fier comme un coq court annoncer la nouvelle à Azurite, qui s'est réfugié dans la maison.
Le jour touche à sa fin, les cigales arrêtent peu à peu de chanter, remplacées par les grillons. Chacun sait ce qu'il a à faire. Bien vite, les volets sont ouverts pour laisser entrer la brise, la table est mise et le repas commence à cuire. Cette routine réglée comme du papier à musique était en place depuis toujours, leur semblait-il. De toutes façons, ils ne se souvenaient pas d'avant.
- Bonsoir, mes chers enfants... fit une voix douce.
Azurite, étant le plus près, répondit d'un ton tout aussi doux :
- Bonsoir Okaa-san
La pauvre femme évanouie dans les bras de Rengoku avait mis huit heures à se réveiller, il était neuf heures du matin, du moins, sur l'horloge de l'auberge. Watabe était aux côtés de jeune femme, pour l'interroger. Rengoku, hors de leur champ de vision, écoutait la conversation.
- Bon, madame, que s'est-il passé une fois que vous avez franchi les portes du sanctuaire ?
- Eh bien, je me suis enfoncée dans la forêt, pour chercher des champignons, et je me suis heurtée à de grands murs de briques rouges, vous savez, comme celles des européens- commença-t-elle
- Oui, oui, et ensuite ? la pressa Watabe.
- Attendez j'y viens ! s'offusqua la personne en face de lui. J'ai fait le tour, puisqu'il faisait nuit, je cherchais un abri, mais quand je suis tombée sur un portail en bois, il-il y avait, un-un...
- Un quoi ?
- Un démon... dit-elle dans un souffle. Immense, avec des cheveux qui tombaient sur son visage, je voyais que sa bouche, et la-la chose mangeait, un-un humain...
- Calmez-vous madame, je vous en prie, murmura le jeune homme, caressant lentement son dos et ses longs cheveux bruns. Pensez-vous pouvoir nous mener jusqu'à ces murs, mon collègue et moi ? reprit gentiment le pilier.
Rengoku, sentant que son coéquipier avait besoin d'aide, entra dans la pièce et se plaça à côté d'Haruki, le dominant de toute sa hauteur. La brune, soudain impressionnée, baissa la tête. Elle ne dit rien pendant un moment, mais finit par céder, sous le regard perçant du pilier de la flamme.
- Bon d'accord, soupira-t-elle, je vous y emmènerais, mais pas la nuit.
Comprenant qu'elle ne reviendrait pas sur ses paroles, les piliers acquiescèrent. C'est comme cela qu'ils se retrouvèrent au beau milieu d'une forêt, avec pour seul et unique guide une jeune femme à moitié traumatisée. Watabe soupira, en pensant : « Si on ne retrouve pas ces murs, Oyakata-sama a intérêt à me payer un supplément. ». Il regarda le soleil, déjà haut dans le ciel. Il devait être onze heures. L'exaspération de Watabe s'agrandit encore plus.
Il était onze heures, à en croire la grande horloge du salon. Okaa-san était repartie dormir, laissant les enfants dormir, enroulés dans un futon.
Améthyste s'éveilla en premier. Ses yeux violets encore collés de sommeil firent le tour de la pièce. Il s'extirpa du futon, en faisant bien attention de ne pas déranger le sommeil de ses frères.
Ses pieds nus faisaient unbruit mat sur le tatami. Les cloisons de papier coulissèrent silencieusement.L'enfant aux cheveux blancs rentra dans la cuisine, ouvrit le robinet etplongea sa tête sous le jet, pour se réveiller. L'eau glacée coulant sur sonvisage, il se souvient de quand date ce rituel. Il se souvient de quandAventurine était encore là, de quand Grenat leur racontait des histoires, quandAzurite souriait toute la journée, quand Jaspe n'avait pas ses bandages autour de la bouche. Même si toutes ces choses ont changé, le rituel est toujours là, comme pour attester qu'elles existaient.
- Améthyste ? fit une voix. Je peux rentrer ?
Le garçon sortit sa tête de l'eau et se retourna pour voir l'intrus, il mit immédiatement un nom sur la voix. La petite silhouette d'Améthyste se détachait de la pénombre de la maison. Il s'approcha de l'évier et, à son tour, mit sa tête sous le jet. Azurite émergea de la porte et se rinça aussi de la tête. L'enfant aux yeux bleus, retroussa les manches de son kimono et commença à préparer le déjeuner. Il chargea Jaspe de faire bouillir l'eau pour la soupe miso et Améthyste de préparer les plateaux, le tout, accompagné du chant des cigales et des oiseaux.
Midi et demi !
Rengoku et Watabe, assis dans une clairière, soufflaient un peu. La femme leur avait expliqué le chemin de manière suffisamment détaillé pour qu'ils puissent trouver ces murs de briques. Les piliers commençaient à désespérer, à force de ne pas les trouver. Les deux hommes pensaient sérieusement à rentrer, lorsqu'ils entendirent des rires d'enfants. Watabe se leva immédiatement, attrapant son sabre. Le châtain couru en direction des rires, suivi de Rengoku. Bientôt les deux compères se heurtèrent à de hauts murs de briques rouges. Ils en firent le tour et arrivèrent à un petit portillon en bois, à moitié enseveli sous les feuilles mortes. Un enfant s'y glisserait avec aisance, mais un adulte passait avec difficulté. Le pilier de la flamme et son coéquipier durent se plier en deux pour pouvoir passer. Ils se trouvèrent dans un jardin grand, laissé à l'abandon. Seul un petit chemin déblayé d'herbes leur permit de déboucher sur une partie du jardin plus entretenue où trois enfants jouaient avec une balle, en chantant une comptine.
« One for sorrow
Two for joy
Three for a girl
Four for a boy
Five for silver
Six for gold
Seven for a secret, never to be told
Eight's a kiss,
Nine's a wish
Ten's a bird you should never miss »
Les enfants ne devaient pas avoir plus d'une dizaine d'années. Rengoku recula, et posa son pied sur une branche, la cassant dans un bruit sec. La comptine et le ballon s'arrêtent. Les enfants, manifestement terrifiés, coururent se cacher. La balle rebondit loin de la terrasse.
- Attendez ! cria Watabe, on ne vous veut aucun mal !
Les enfants se pétrifièrent de terreur. Quelle était donc sa puissance, lui qui pouvait émettre un son aussi fort ? Malgré les recommandations d'Okaa-san, Azurite sortit le premier. Même terrifié, il devait protéger ses frères. C'était son devoir d'aîné.
- Pourriez...pourriez-vous parler, un, un peu moins fort ? fit sa voix, aussi faible qu'un murmure.
- Pardon ? demanda le pilier de la flamme. Je n'ai pas entendu.
- Pa-parlez moins fort ! répéta le garçon, aussi fort qu'il le pouvait.
Même si le son était faible, Rengoku et Watabe parvinrent à l'entendre et consentirent à baisser leur voix. Les piliers se rapprochèrent des portes, pour mieux voir ces enfants. L'aîné leur ayant parlé avait d'épais cheveux noirs, attachés dans une queue de cheval basse et de grands yeux bleus, en amande. Le plus chétif avait lui aussi des cheveux noirs, mais raides et plus courts, coupés au niveau de sa mâchoire. Si son œil gauche était vert, son œil droit, lui, était jaune et vous transperçait comme une lame acérée. Quant au dernier, il avait des cheveux blancs comme neige, de jolis yeux violets et trois grandes cicatrices sur le côté droit de son visage. Celui-ci était tordu dans une étrange expression, à mi-chemin entre l'inquiétude et la confusion. Ces pauvres enfants ne devaient sans doute rien comprendre à ce qu'il se passait.
Comment diable ces hommes avaient-ils pu rentrer ? Okaa-san leur avait juré que personne ne rentrerait jamais. Jaspe était sans doute le plus apeuré des trois. Était-ce à cause du bruit causé par les intrus ? De leur carrure imposante ? Ou bien simplement, leur quotidien si précieux qui venait d'être réduit en cendres ? Il ne l'a jamais su. Mais il avait peur, si peur qu'il se cachait derrière Améthyste et serrait le kimono d'Azurite si fort que les phalanges de ses petites mains en devenaient blanches. Watabe, tellement impatient avait commencé à les bombarder de questions. Rengoku l'avait interrompu, il faisait peur aux enfants.
Laissant le jeune homme bouder dans son coin, il s'agenouilla devant Améthyste, Azurite et Jaspe, et leur demanda d'une voix très douce, en faisant le moins de bruit possible :
- Comment vous appelez vous ?
- Moi, c'est Azurite, celui avec les bandages sur la bouche, c'est Jaspe et celui avec les cheveux blancs, c'est Améthyste.
- Ce ne sont pas vos vrais noms, je me trompe ? demanda-t-il en se penchant vers eux.
- Si. Nous nous sommes toujours appelés comme ça. Répondit le plus petit, toujours caché derrière le grand.
- Bon. Reprenons. Je m'appelle Shinjuro Rengoku. C'est mon nom. Quel est le vôtre ? Insista l'homme.
- Je crois bien qu'Azurite vous l'aie déjà dit. Nous nous appelons Améthyste, Jaspe et Azurite. Si on s'était appelés autrement, on le saurait. Lança celui aux cheveux blancs.
- Très bien, très bien. Donc, vous habitez tous ici ?
- Oui. Depuis très longtemps. Dit celui aux yeux bleus.
- Vous êtes tout seuls ?
- Non, il y a Okaa-san avec nous.
- Est-elle un démon ? enchaîna-t-il.
- Non. Celui aux yeux violets avait répliqué avec véhémence.
- J'imagine que l'on s'est fait avoir par cette femme alors. Soupira Watabe. Il n'y a rien à voir ni à faire ici donc on peut repartir, non ? continua le jeune homme, en croisant ses bras.
- Tu as raison Watabe-kun. Rentrons vite et faisons notre rapport. Céda le plus agé, se redressant en faisant craquer son dos.
Les trois enfants semblaient vouloir dire quelque chose mais rien ne sortait de la barrière de leurs lèvres. Les deux hommes commençaient à partir vers le sentier, quand une petite mains s'accrocha au haori de Watabe.
- On peut venir avec vous ?
La demande presque suppliante des enfants leur déchirèrent le cœur. Ils étaient presque au bord des larmes, tremblants serrés les uns contre les autres.
- On veut voir le monde qu'il y a dehors, on veut voir les bateaux, la mer, les maisons, des feux d'artifices, d'autres enfants, les femmes avec leurs bijoux et les hommes avec des cigares. Dit Azurite. Prenez nous avec vous, je vous en supplie.
Leurs voix si faibles et tremblante, leurs mains repliées en poings serrés, tout chez ces enfants indiquaient qu'ils voulaient partir. Rengoku ne pouvait plus détacher ces visages de celui de ses fils. Alors, il fit quelque chose qu'il ne s'était jamais imaginé faire, il prit Jaspe sur son dos, attrapa Améthyste et Azurite, et partit avec eux.
Des années après, même lorsqu'il avait démissionné de son poste de pilier, Shinjuro Rengoku se souvenait toujours de ces trois enfants que lui et Watabe avaient sauvés.
Kyojuro Rengoku était fier de sa position de pilier, peut importe ce que disait son père. Aussi, il se sentait obligé d'accueillir et de guider chaque nouveau pilier qu'il rencontrait, et aujourd'hui, il allait une fois de plus acomplir sa mission. Seulement, quand le supposé nouveau pilier entra, il ne put cacher son étonnement, car ils étaient trois. Le plus grand portait un collier serré sur son cou, orné d'une améthyste, aussi violette que ses pupilles. Celui avec les yeux bleus comme l'océan, avait de longues boucles d'oreilles, décorées de plaques d'azurite, et le plus petit, possédait quant à lui, un long pendentif de Jaspe. Et, même si ce souvenir était très lointain, une petite voix lui souffla, que les garçons qui n'avaient pas de noms, dont son père lui parlait souvent, étaient peut-être, plus réels que ce qu'il n'avait jamais pu imaginer.
Merci d'avoir lu ce one shot de 3038 mots, écrit par moi, à la place d'avoir un cycle de sommeil décent (s'il vous plait que quelqu'un m'offre des heures de sommeil...) GRANDEMENT inspiré par "Instantanés d'Ambre" de Yôko Ogawa (allez lire c'est génial) avec mes trois de mes persos préférés, Obanai, Sanemi et Giyuu.
Cet OS à été écrit pour le concours à l'occasion des un ans de la KnY_Foundation j'espère que vous serez content de le lire !
(si quelqu'un veut faire un fan art faites vous plaiz' mentionnez moi je viendrais voir !)
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