Chapitre 32

Heyy voilà le chapitre 32 bonne lecture <3
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Pdv Émi:

On prend les escaliers remplie de sang et je dois me concentrer pour éviter de glisser dessus, ce serait con de crever en glissant sur du sang qui n'est pas le mien.

-«Il se trouve au dernier étage mais il a surement entendu les coups de feu malheureusement pour lui la seule sortie qui existe c'est ce passage, pour faire court il est fait comme un rat» me dit-il tout en avançant devant moi

Quand on arrive enfin au dernier étage je commence a avoir du mal a respirer a cause de mon asthme, je fouille dans ma poche et attrape mon inhalateur pour en prendre quelque bouffées.

-«Faites attention, prenez votre temps pour reprendre votre souffle» me chuchote-t-il gentiment 

J'hausse un sourcil fasse a la bienveillance douteuse de cette homme.

-«Depuis quand t'es gentil toi?» dit-je entre deux grande respiration

-«Depuis que la vie de la femme de mon Boss est entre mes mains, que si elle clamse je me fais buter mais qu'elle est même pas foutu de respirer correctement» répond-il un sourire en coin

Je rit discrètement en secouant la tête, je ne suis pas vexée au contraire je m'attendais exactement a ce genre de commentaire venant de lui.

Quand nous tournons a droite près d'une porte fermée Sanzu me tire derrière un mur loin de cette fameuse porte.

Avant de pouvoir l'interroger sur son geste il me chuchote a l'oreille.

-«Tu ne trouve pas ça bizarre qu'il n'est pas essayer de fuir de n'importe quel façon? c'est un piège, si j'ouvre cette porte je suis sûr qu'une rafale de balle va me perforer le corps»

-«Comment tu va faire alors?» je chuchote a mon tour

Il me sourit avec un air malicieux et commence a ouvrir la fenêtre avant de bloquer son katana entre ses dents et de s'accrocher a la paroi de la fenêtre.

 -«Mais t'es malade! c'est super dangereux!»

Pour tout réponse il me fait un clin d'œil et commence à se balancer pour atteindre la fenêtre à côté, je commence à paniquer, un mauvais geste et il fini le crâne enfoncé dans le béton 33 mètres plus bas.

Finalement il réussi à atteindre l'autre fenêtre et continue son parcours jusqu'à celle de la fameuse pièce fermer, je ne peux plus le voir mais je peux toujours l'entendre étant donner qu'on a toujours pas enlever nos oreillettes.

J'entends sa respiration saccadée suite à l'effort qu'il fourni pour ce balancer de fenêtre en fenêtre.

Au bout d'un moment j'entend une fenêtre qui s'ouvre, Sanzu qui jure entre ses dents, des coups de feu et enfin un homme qui cri suivie d'un bruit ressemblant à du liquide tombant sur le sol.

Mais alors que je commence à avancer vers la porte en pensant que Sanzu avait réussi j'entend un bruit assourdissant provenant de la fameuse pièce.

Une explosion.

L'un des murs de la pièce venait d'exploser.

La voix de Sanzu me parvient aux oreilles complétement paniqué il hurle.

-«Tire toi! C'est un putain de piège!»

Des bombes, il y a des bombes dans le bâtiment.

Avant que je ne puisse réagir le mur près de la fenêtre explose a son tour, je place mes mains devant mon visage pour éviter les débris mais les morceaux de la fenêtre ne me loupe pas et me coupe la peau par endroit sur les bras.

Je n'attend pas plus pour me mettre à courir mais dans la panique je me trompe de chemin et me retrouve dans une pièce inconnu, au moment de faire demi-tour le mur de droite explose et je n'ai d'autre choix que de me cacher sous le bureau de la pièce.

Mes larmes coulent et j'ai du mal a respirer, la peur, la poussière et la fumée des explosions empire mon état, je vois flou, j'ai la tête qui tourne et les poumons qui brûle.

Encore une explosion, mes doigts se resserre sur mon appareil photo, alors c'est comme ça que je vais mourir?

Dans un bâtiment abandonné, seule, mon rêve à peine commencer dans les mains..

Je sens que je m'évanouie mais avant de fermer les yeux j'aperçois la silhouette de Sanzu courir vers moi et attraper mon bras pour me tirer de sous le bureau, appuyant sur mes coupures, il me force a me tenir sur mes deux jambes et à avancer malgré mon envie de m'écrouler.

-«Aller! il faut avancer! On peux pas crever ici!»

Sa voix me parait loin et pourtant il est à coté, me soutenant debout comme il peut, les explosions se font de plus en plus proches de nous, au moment de descendre les escaliers une explosion derrière nous me fait perdre l'équilibre, je glisse sur une flaque de sang et je dévale les escaliers en roulant pendant que l'homme aux cheveux roses essaye de me relever en vitesse.

Complétement sonnée je cherche de toute mes forces à reprendre le contrôle de mon corps malgré la douleur qui me traverse.

Arriver au rez-de-chaussée je me dirige vers la sortie mais Sanzu me tire d'un coup loin de celle-ci.

 -«Non! La sortie est piéger viens par là!»

Il me tire dans une pièce beaucoup plus loin tandis que les explosions continue de plus belle nous faisant frôler la mort toutes les 10 secondes.

Quand je comprend ce qu'il se trouve dans cette pièce je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils.

Les cadavres.

Il venait de m'emmener dans la pièce où il a déplacé les corps.

-«Tu veux qu'on crève ici pour leur tenir compagnie ou quoi!?» dit-je en sentant la colère grimper en flèche

-«Ferme là un peu et fait moi confiance putain!» me répond-il en s'agenouillant devant une petite pile de corps sans vie

il pousse les corps pour détruire le tas et je comprend enfin ce qu'il cherche.

Une grille.

Il l'ouvre et saute à l'intérieur et je le suis difficilement.

Je me réceptionne mal et tombe dans la flaque de sang causé par les cadavres empilé la tête la première.

-«Putain c'est dégeu..»

Je râle en essayant de me relever et de rejoindre Sanzu qui m'attend le sourire au lèvres.

-«Et ça t'amuse!?» dit-je en cherchant ma Ventoline dans ma poche qui est maintenant imbibé de sang et de poussière

-«Très!» me répond-il en continuant d'avancer dans cet espèce de sous terrain

J'avais raison, sa gentillesse était aussi fausse que les promesses du gouvernement.

Il a fait tomber le masque dès que nos vies on été en danger et je pense que désormais sans la présence de Manjiro le faux respect venant de lui je peux m'asseoir dessus a l'avenir.

Enfin bon ça m'arrange, je déteste qu'on fasse semblant avec moi.

je trouve enfin ma Ventoline mais quand je vois le sang sécher mélanger à la poussière sur l'endroit où je dois poser ma bouche j'affiche une mine dégouter et la range sans l'utiliser.

j'avance encore de quelques mètres mais je commence vraiment à ne plus pouvoir marcher alors je préviens l'homme aux cheveux roses.

-«On va faire une petite pose, tu as de la chance il y un un cul-de-sac juste là, on va s'y asseoir»

Arriver dans ce fameux cul-de-sac Sanzu se place dos contre le mur et pousse un long soupire de soulagement tandis que je m'écroule presque complétement sur le sol.

Quand je reprend enfin un peu le contrôle de ma respiration je me permet de détailler de nouveau Sanzu, ses vêtements sont tachés de sang par endroits et il en a même un peu sur le visage, il tien encore son katana, il ne l'a pas lâcher une seule seconde, comme moi avec mon appareil photo.

D'ailleurs..

Je me dépêche de regarder l'état de mon appareil avec angoisse, avec tout ce qu'il s'est passer j'ai bien peur qu'il ne soit casser.

Mais à mon plus grand soulagement et étonnement il n'a rien, pas une seule fissure, juste un peu de sang sur le déclencheur.

Sanzu me regarde faire et commence a rire.

les lumières incrustés au plafond rendent ses cheveux roses encore plus flashy et me pique les yeux. 

 -«Quoi?» dit-je

-«Tu as les bras en sang, des morceau de verre surement incrustés dans les coupures, les poumons en feu sans pouvoir utiliser ta Ventoline et recouverte de sang, aussi bien le tien que celui d'au moins dix autres personnes et la première chose que tu vérifie en premier c'est ton machin? soi tu as ultra confiance en tes anticorps soi t'es complétement conne..ou alors tellement obséder par ta passion que tu néglige ta santé sans pression?»

Je souris et place correctement mon appareil avant d'appuyer.

-«Je pense que ça répond à ta question!»

Ma réponse le fait rire, pas un rire forcer, un vrai rire.

Qui sais? peut-être pourrions nous nous entendre!

En attendant j'ai hâte de rentrer..
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À SUIVRE...

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