Chapitre 5 : Défi n°2.
Sans même m'en rendre compte, je m'étais assoupis. Sans doute dû à la fatigue mental que j'accumulais... Je n'avais toujours pas digérer notre " plat " et cela ne risquerait probablement pas d'arriver de si tôt.
D'ailleurs je n'avais pas non plus diriger le fait qu'Emma soit morte. Bon, il est clair que je ne pouvais pas déjà avoir fait mon deuil mais je crois que je commence à vriller... Je le sens...
Toujours est-il qu'une sonnerie stridente retentit.
Je laissa mes paupières fermés, tout en priant pour que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve... ou plutôt, un affreux cauchemar... Vous vous rappelez, lorsque nous étions enfant, et que les vacances étaient fini, notre mère tirait les rideaux, laissant la lumière du jour nous aveugler, afin de nous réveiller pour ce nouveau jour d'école. Nous fermions les yeux encore plus fort en se persuadant que ce n'était qu'un rêve et que nous sommes en vacances.
J'essayais très clairement de fuir la réalité... Ce qui était totalement mon genre. J'avais effectivement pour habitude de me faire croire que tout allait bien alors que rien, absolument rien, n'allait. Au départ, ce n'était pas grave, puis, c'est devenu comme une maladie. Je me voilais constamment la face jusqu'au point où je finissais par croire a mes propres mensonges et j'en faisais une réalité. Puis, lorsque la réalité est réellement présente, qu'elle se mettait en travers de mon chemin au point où je ne pouvais que l'admettre, je perdais mes moyens.
Voici ma vie, une vie de déni, de peur constante, de regret...
Alors que la sonnerie persista, j'ouvris les yeux, en gardant un petit espoir de belle vie dans tout cela, d'un horrible malentendu.
Mais, en regardant autour de moi, en voyant Joe en pleure, les lits en bois, la caméra clignotante et le goût amère que j'avais en bouche, j'ai compris que je vivais bel et bien cette horreur et que je vais probablement bientôt mourir d'une balle dans la tête. Si ce n'est pire...
La voie robotique me figea :
" Réveillez-vous les amis !!! Vous permettez que je vous appelle ainsi ?? Enfin, je suis surpris que vous aillez réussi à dormir malgré les circonstances !
Vous venez de manger un plat plus ou moins difficile digérer, vous venez de perdre votre tendre et cher amie, vous avez vu son cadavre, vous avez vu son crâne transpercer d'un balle. Mais malgré tout, vous dormez... Surtout toi Joe. Tu viens de perdre celle à qui tu as promis la lune, le mariage, les enfants. Et lorsqu'elle quitte ce bas monde, tu dors !
En fin bref, chacun sa sensibilité n'est-ce pas ?
Je ne vous ai pas déranger pour cela, mais vous allez devoir passer au défi suivant. N'oubliez pas, vous avez cinq jours pour relevez 15 défi. Vous en avez relevez un mais il n'y avait pas de clé. Disons que c'était un amuse gueule... Ha ha ha !
Alors levez-vous, au risque ne plus jamais pouvoir vous relevez et allez à la porte numéro deux. A tout de suite !!! "
Je me leva, regarda la réactions de mes amis, et vis que Joe ne voulait venir... Je ne tenta même pas de parler avec lui, je l'ai juste tiré de force jusqu'à la sortie. Au départ il se débattait, puis, au fur et a mesure, il se laissa faire. Comprenant qu'il n'avait pas le choix.
Nous remontâmes alors les même escaliers en bois, mais l'excitation laissa place à une terreur presque palpable.
J'entra pour la seconde fois dans ce couloir sombre, vu que la salle numéro une avait été scellé et arriva en face de la seconde porte.
Celle-ci était tout a fait identique à la première, hormis le fait qu'elle avait pour inscription le chiffre numéro 2.
Après un long moment de réflexion qui n'aboutit à rien, j'abaissa la poigné, sachant que je venais de condamné une personne, si ce n'est plus.
Je suis donc entré dans la pièce. Elle était sombre, plus que la précédente. Un frisson de terreur me parcourut alors que j'essayais de comprendre ce qui allait m'arriver... Je vis plusieurs tables sur lesquelles ce tenait différentes choses dont je ne pu pas identifier de suite l'utilité. Mes amis faisaient le même manèges que moi, tournant autour de chaque table en essayant d'identifier notre prochain défi. Je me risqua a levé la tête vers le coin de la pièce et je l'aperçu que ce tenait une caméra équipée d'un micro et dans chaque coins du mur ce tenaient des armes à feux. Il était sérieux quand il parlait de nous tue par balle à chaque erreurs, encore une fois j'essayais de fuir la réalité. La voie robotique ne me surprit même pas, au contraire, je l'attendais.
« Vois voici arrive à la salle de votre prochain défi. Vous allez devoir jouer à plusieurs jeu. Il y aura une allée où les perdants joueront entre eux pendant que les gagnants eux, s'affronteront. Je vais définir les binômes au fur et à mesure. Vous n'aurez pas de temps imparti. Ils vous suffira de gagner chaque partie pour être en sécurité. Vous aurez quelques minutes pour lire les règles du jeu puis vous débuterez votre partie. Ai-je été assez clair ?? J'espère car je ne me répéterais pas. Soit, que la partie commence !!!! »
Je m'installa alors à une table avec l'ami que le maître du jeu a choisi pour moi puis j'ai lu les règles.
Il avait un tas de carte dans ses mains, pour que je puisse gagner, il fallait que je trouve au moins une de ses cartes en lui posant différentes questions.
« - Ok, ai- je commencé, tremblant, euh... C'est un objet ?
- Non.
- je... un sentiment ?
- Non.
- euh, une personne ?
- Oui. Aussitôt une lueur d’espoir illumina mes yeux.
-Une célébrité ?
-Non.
- Euh... une légende ?
-Non.
-Une personne qui fait un métier ?
-Non.
-Euh... Une croyance ?
- Oui...
- Euh... La mort ??
- Non.
- Un ange ??
- Oui. Bien joué. »
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais un mauvais pressentiment. Ce n'était pas que c'était simple mais plutôt qu'il paraissait nerveux... Autour de moi, tout le monde avait terminé. Et alors que j'attendais la suite, le maître du jeu me passa à la table suivante, celle des gagnants tandis que mon adversaire était dans celle des perdants et cette situation le surprit. Il s'énervait aussitôt au près de la caméra:
« - Ça ne se fait pas j'ai... »
PAN !!!
Il n'a même pas pu terminé sa phrase qu'une balle lui transperça le cerveau. J'ai à peine eu le temps de reprendre mes esprits que le maître du jeu déclara :
« J'oubliais de vous dire les amis, on ne discute pas les ordres du maître du jeu, c'est moi qui commande !! Est-ce clair ?? De plus, comme je vous l'ai déjà dis, j'ai la gâchette facile... ha ha ha !! »
Je ne comprenais rien. Donc maintenant, si tu t'énerves, tu meurs... Je crois que mon cerveau a pris sur le dessu de ma conscience et je me suis dirigé vers la prochaines table. Si je voulais survivre une nuit dans cette baraque, il fallait que je gagne mais je ne voulais pas sortir de cette maison seul. Cette fois ci, c'est moi qui avait les cartes. J’ai cru comprendre le réel but du jeu...
Je m’assi alors à la table suivant et mon ami me questionna :
« - C'est une être vivant ?
- Oui c'est ça.
-Ok. Euh... Un animal.
- Presque !
-Un insecte ??
-Non, l'autre catégorie.
- Reptiles ??
- Oui !!
- Bah un serpent !!
- Il a des pattes !!
- Ah ! Un lézard !
-Parfait ! »
Si ma théorie est bonne, j'ai gagné. Et effectivement je devais monter sur la prochaine et dernière table. Tout les autres étaient sur les tables des « perdants ».
Je réussi la prochaine partie avec succès.
Petit à petit les gagnants se regroupaient autour de moi. Il ne restait plus que Joël et une autre de mes amies. Ils jouaient et en cinq minutes Mon amie fut la vainqueur. Elle se leva et vint jusqu'à nous et alors que Joël allait se lever, la chaise sur laquelle il était assis bloqua ses mains sur les accoudoirs le forçant à se rassoir, puis une ceinture s'accrocha à sa taille. Alors que je m'apprêtais à me lancer à sa rescousse. Une baie vitrée nous séparâmes de lui. Et de gigantesques flammes l'enveloppa peu à peu. Je ne pu détacher mes yeux de cet affreux spectacle. Il hurla de douleur, sa peau semblait fondre, des lambeaux de chaire se détacha de son visage, d'énormes cloques apparaissaient sur ses bras, il ne restait qu'une touffe de cheveux par ci par là sur son crâne. Puis, dans un hurlement déchirant, la vie le quitta...
De mon côté, j'étais paralysé, je ne savais pas quoi faire, non... C'est plutôt que je ne pouvais rien faire, et c'est une sensation tellement frustrante...
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