Chapitre 4 : le choc...
PAN !
Que ce passe t-il ?
Comment est-ce possible ?
C'est une blague ?!
C'est forcément un canular !
Ça ne peut pas être vrai ?
Qu'est ce que je fou ici ?
Dans quoi je nous ai embarqué ?
Quand j'ai entendu ce bruit j'ai aussitôt sursauté en cherchant quel pouvait être l'origine de ce bruit. Et alors que mon cerveau comprenait peu à peu ce qu'il venait de se produire, mon sang se glaça et plusieurs questions me sont venu à l'esprit.
Mon amie, celle qui n'avait pas terminé son plat, se tenait, sur le dos, les yeux fermé comme profondément endormie. Seulement, la tâche rouge qui grossissant sur son front prouvait qu'elle ne se réveillerait jamais.
Mes yeux s'embuèrent, et une larme s'échappa de mon œil...
Mon amie est morte. Emma est morte.
La petite blonde au yeux bleu qui de loin paraît superficielle, matérialiste et arrogante puis lorsque nous apprenons à la connaître, on remarque que c'était un vrai sucre et que son apparence cache seulement la Emma blessé...
Flash-back :
" - Je sais ce que c'est de perdre un être chère et je sais aussi que cette phrase est énervante pour la simple et bonne raison que ça ne t'avance à rien et que ça n'allége pas ta peine.
Je ne te demande pas de te confier ou quoi... tout ce que je veux, c'est que quand tu as besoin de quelqu'un, appel moi et je viendrais tout de suite, même si c'est pour rester assi sur un banc sans rien se dire.
Ne garde rien pour toi, sois tu me le dis, sois tu l'écris, le chante ou bien tu tourne un journal vidéo... Mais ne laisse pas ta peine te détruire. "
C'était les paroles qu'elle m'avait dit en apprenant la mort de ma mère. Et c'est les paroles que je n'oublierais jamais. Elle a toujours été comme ca.
Je l'avais prise dans mes bras, en signe de reconnaissance et le temps semblait figé, la manière dont elle me serrait contre elle m'apaisais.
Puis, j'ai revu son corp, à présent sans vie.
Toute les horreurs qu'elle a vécu, sa bataille pour se reconstruire, tout ça, en vain. Pour 100 000 euros. Par ma faute...
- Je vois que tu as quelque choses !
- Mais non t'inquiète !
- Je suis pas con hein ! Dis moi !
- Je sais pas...
- Tu me connais je ne vais pas te juger !
- Oui, mais, tu me promet de ne pas avoir de pitié ?
- Comment ça ?
- Lorsque je raconte ça, on me regarde avec pitié et je déteste ça.
- T'inquiète, si ça arrive tu me frappe jusqu'à ce que j'oublie !
- Bonne idée !
- Alors ?
- Bah... en fait j'ai vécu un truc il y a maintenant plus de deux ans mais, je n'arrive pas à m'en remettre...
- C'est quoi ?
- On... on m'à kidnappé... Tu sais mon père avait pas mal d'argent à l'époque, et... et ils pensaient que mon père tenait beaucoup à moi. Enfin, je le croyais aussi...
Bref, du coup ils ont dit à mon père que si il veut me retrouver, il devra leurs donner 100 000 euros cache.
Il ne leurs a pas donner.
Du coup, tout les jours, ils me frappaient. Le visage surtout. Tu sais pas à quel point j'étais défiguré...
Et tout les jours ils envoyaient une vidéo de moi à mon père.
Il n'a jamais voulu leurs donner l'argent, malgré le fait qu'ils lui envoyaient tout les jours des vidéos de moi me faisant frapper, au bout de deux semaines, la veille du jour où ils allaient me tué j'ai réussi à m'échapper... enfin, un homme qui avait pitié m'a aidé...
Depuis, je ne sais pas, je n'ai plus de confiance en moi. J'ai l'impression que si mon père m'a laisser comme ça c'est que je le méritait...
- Si il n'à pas su trouvé la pépite qui avait devant lui c'est qu'il est sacrément aveugle... Tu es une personne incroyable, n'oublie pas ça !
- Merci ! "
Nous étions tout les deux assis dans un parc, au départ ou était avec le groupe entier, puis ils sont partis... mais nous avions décidé de rester encore un peu... et, en ce samedi d'été, elle me confia son secret. Un lourd secret qu'elle avait caché derrière des blagues, du fond de teint et une attitude sûr d'elle.
Et tout ces moment revinrent dans ma tête lorsque je l'a vis. Raide morte sur le sol...
Je retenais mes larmes sans même savoir pourquoi.
Mes amis, eux, étaient à la limite d'hystérique...
Joe, son petit ami, avait prit son corps, et la serrait dans ses bras en répétant sans cesse qu'il était désolé... que ça ne pouvait pas être possible...
Et moi, dans ma tête, une seule question résonnait :
" C'est de ma faute ? "
" C'est de ma faute ? "
" C'est de ma faute ? "
Soudain, une voie robotique me sortit de ma trans...
La voie qui hante et qui hantera à jamais mes cauchemars...
Le maître du jeu...
" Ah !
J'attendais ce moment avec impatience les amis... vous venez de connaître la punition.... C'est très simple, une balle de 1o mm vous transpercera le crâne.
Comment ?
Regardez au dessus de vous, au delà des caméras et des micros ce trouve une série de petite arme relié directement à une manette qui se trouve à mes côté et en une pression, Pouf ! Je ne vais pas dire que je n'ai pas la détente difficile, car ce serait mentir, une erreur commise et aucune excuse ne sera entendu.
N'oubliez surtout pas, je vois et j'entends tout... peu importe où vous êtes et ce que vous faites... Je suis et serais là.
Sur ce, je vous invités à sortir de cette pièce, et vous vous rendrez en bas. Vous trouverez, près de la bibliothèque une porte qui mènera au dortoirs.
Vous avez toute la journée de repos et le prochain défi débutera ce soir.
Reposez vous bien, et, manger quelque chose ! Ha ha ha ! "
Une seconde après son monologue, un cliquetis ce fit entendre et la porte s'ouvrit. Joe ne voulais pas lâcher son âme sœur, ou plutôt son cadavre. Mais je savais pertinemment que si il restait, il mourrait, et je ne supporterais pas l'idée de perdre un autre de mes amis... Si seulement j'aurais su.
C'est pourquoi, je le tira de force à l'extérieur. Un autre de mes amis m'aida. Comprenant ma crainte.
Joe hurla a s'en déchirer les cordes vocales, je ne l'avais jamais vu comme ça. C'est à ce moment là que je compris réellement à quel point il tenait à elle...
Nous avons donc descendu les marches, les larmes au yeux, le sang à la bouche et les cris déchirants de notre ami au oreilles.
Nous nous sommes empressé d'aller dans le dortoir, et nous avons déposé Joe, qui entre temps s'était calmé, sur un lit. En deux minutes il s'était endormi, sans doute d'épuisement.
Je me suis allongé, en sachant pertinemment que je ne pourrais me reposer.
Nous agissons tous comme des robot. Nous avons le regard vide, le ventre plein, et la tête ressassant sans cesse le passé.
Après une, ou deux heures, mon amie brisa le silence, et avec une vois briser déclara :
" - Je n'arrive pas à croire qu'Emma soit morte... A cause de nos défis stupides...
- Je suis désolé. me suis je excuse aussitôt...
- Ouais, c'est pas comme si ça changeait quelque chose tes excuses. A croire elle va ressuscité en te disant " mais ne t'inquiète pas mon chou ! Tout va bien ! "
D'ailleurs même si elle revenait, nous on va toujours clamser donc le mieux que tu puisses faire pour nous serais que tu la ferme et que tu te fasses tout petit parce que là je sens que je vais te défoncer.
- T'es pas mieux mon vieux, t'es assez grand pour refuser non ? On a tous plus ou moins une part de responsabilité dans tout ça. M'a défendu une autre.
- Oui bah... "
J'ai arrêté d'écouter, de toute façon je pensais clairement qu'il avait raison. Tout est de ma faute.
Tout ce que j'ai vu était la somme à gagner, j'ai fait abstraction du reste.
Ça arrive de faire des erreurs, certes, mais certaine sont impardonnable.
Comme la mort.
Puis peu à peu, j'ai compris quelques chose.
Les 100 000 euros ne nous reviendrons jamais.
Nous allons mourir bien avant...
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