Chapitre 19
PDV d'Aslinn :
Nous étions, les deux Jack, Clocky, Helen, Yume et moi, réunis dans le salon.
Il était très tôt, ce matin là, puisque six heures n'avait toujours pas sonner.
Je n'étais pas vraiment au mieux de ma forme, surtout à cause du nombres incalculables de cauchemar que j'ai fait après la visite du clown.
- Ça va, Aslinn ? me demanda le médecin.
- Hum hum... Juste un peu fatiguée...
- Vraiment ? s'écria Yume, apparemment pas surprise, contrairement à ce qu'elle essayait de faire croire. Essaye de te réveiller le plus vite possible, dans ce cas ! Offender est le genre d'homme qui profite de la fatigue d'une jeune fille...
Je jetai un coup d'œil à Jack avant de détourner le regard.
- Je resterai vigilante.
- J'espère pour toi que oui, rétorqua Yume, un sourire plus qu'agaçant au moins des lèvres.
Je lui lançait un regard mauvais, quand j'en sentis un sur moi.
J'étais persuadée que c'était L.Jack, aussi ne tournais-je pas la tête.
- Bon, bon, bon ! Tu as pris ta valise, hm ?
- Oui, comme tu me la demander.
- Formidable ! Dans ce cas, on peut y aller.
Je hochai la tête mais je ne vis personne bougé.
Je restai donc assise en attendant le mouvement.
- Alors... L.Jack et E.Jack, vous vous téléporter avec moi. Clocky, Helen, vous accompagné Aslinn en voiture.
Se téléporter.
Disparaître pour apparaître dans un autre endroit.
Un endroit plus loin que notre endroit de départ.
Wah.
Je dormais encore ?
- Je pensais qu'à ce stade, plus rien ne te choquerait, me dit L.Jack avec un sourire.
- Ah euh... Ouais, sans doute.
Je lui fit clairement comprendre que la conversation s'arrêtait là, sans vraiment avoir commencée pour être honnête.
Il se contenta de faire la moue mais ne rajouta rien.
- Bon, répéta Yume. C'est partis !
Cette fois, tout le monde s'activa.
Clocky s'approcha de moi.
- Prends ta valise et suis nous, OK ?
- OK, répondis-je.
Je fis ce qu'elle m'avait demandé.
Nous arrivâmes assez rapidement à la voiture.
La brune l'ouvrit et se mit à la place du conducteur.
- Euh... Tu as quel âge ?
Elle me regarda, d'abord surprise, puis une immense sourire étira ses lèvres.
- Pas l'âge de conduire. Ça te dérange ?
Je secouai la tête.
- Non non.
Et c'était vrai.
C'était juste une question, comme ça, pour ne pas être en froid pendant tout le trajet, ce que je n'allais pas pourvoir faire avec Helen.
Je serrai les poings en pensant à lui.
Je secouai la tête et alla poser mes affaires dans le coffres avant de m'asseoir sur la banquette arrière de la voiture.
Le garçon s'installa à coté de moi, se qui me surpris.
Je pensais qu'il allait se mettre à la place passager, près de Clocky...
Sentant sans doute mon regard sur lui, il lança :
- Je me mets toujours ici. Un problème avec ça ?
- Non non. Aucun.
L'ambiance était tendue et j'espérais pouvoir au moins survivre au trajet.
Clocky démarra la voiture et nous partîmes à une vitesse certainement non légale à travers la forêt.
***
Les heures passaient sans que personne ne parle.
Je commençai à en avoir marre, de restai assise sur cette banquette, regardant toujours les même arbres défilaient devant mes yeux, me demandant comment Clocky faisait pour ne pas s'en prendre un à chaques virages.
- Dis-moi, Aslinn, commença la jeune fille.
- Oui ?
- T'a-t-on déjà parler d'Offender ?
Helen se raidit à coté de moi.
- Un peu, avouais-je.
- Tu sais donc de quoi il est capable ?
- Bien sûr. Mais ça, je m'y suis préparer au moment où je me suis réveiller dans la cave de votre manoir.
Je ne la voyais pas, mais j'étais certaine qu'elle souriait.
- Je ne te connais pas très bien, mais je sais que tu n'as pas choisi d'être embarquer dans cette histoire...
- En effet.
- Pourtant, tu prends tous avec calme et sérénité. Je ne sais pas si tu es folle ou courageuse mais dans les deux cas, c'est une qualité que j'apprécie.
- Désolée de te décevoir, mais aucun des deux n'est juste. Disons simplement que je cache bien mes sentiments.
Elle ne me répondit pas pendant un petit moment avant de reprendre.
- N'est-ce pas une forme de courage ?
Ce fut à mon tour de ne rien répondre.
Elle sourit à nouveau.
- Est-ce que tu pourrais me parler un peu de toi, s'il te plait ?
- Comment ça ?
- Raconte moi ton passé, décris moi le futur que tu t'imagines.
- Je ne me souviens pas beaucoup de mon passé, avouais-je, et Helen sembla soudain très intéressés par mes propos. Quand à mon avenir, là, il se résume assez facilement par la mort.
- Ne soit pas si négative ! On est là pour t'aider, au cas où tu serais en danger.
- Hum, hum. C'est ce que j'ai cru comprendre. Avec le fait que rien ne m'assure que je vivrais plus de dix minutes dans avec ce Offender.
Nouveau silence.
- De quoi te souviens-tu, au juste ?
Clocky semblait déterminé à en apprendre plus sur moi.
Je soupirai et me lançai dans un récit banal de la vie tout aussi banale d'une petite fille banale.
Moi.
***
Après encore quelques heures de trajet, Clocky et moi avions beaucoup discuter, et Helen avait même participer un peu à la conversation, se qui me surpris mais me fit tout de même plaisir.
Nous arrivâmes finalement devant un grand manoir, légèrement plus petit que celui de Slender, ce qui m'arracha un sourire amusée.
Je ne connaissais pas encore ce Offender, mais quelque chose me disais que je l'aimerais encore moins que son frère...
Nous sortîmes de la voiture et nous avançames vers l'immense porte en bois qui servait d'entrée.
Je posai la paume de ma main dessus et elle s'ouvrit comme par enchantement, se qui me retourna l'estomac.
C'était clairement une invitation.
Je restai figé, refusant de bouger.
Helen s'approcha de moi et je reculai en voyant qu'il avait un couteau dans la main.
Il soupira et me le tendis.
- N'aie pas peur de moi. Je m'excuse pour la dernière fois, j'étais surpris, OK ?
- T'as failli m'égorger.
- T'es encore en vie, non ? Remercie moi de ne pas avoir fini le travail, ingrate.
Je sentis qu'il souriait grâce au ton de sa voix et je me dis que finalement, nous arriverions à nous entendre.
- Trêve de plaisanterie. Prends ça.
J'avançai une de mes mains vers le manche de l'arme est m'en saisi.
- Pourquoi faire ?
- Juste au cas où, répliqua-t-il.
Je du pâlir car Clocky, qui nous avait rejoins, me sourire d'un air qui se voulait rassurant.
- Ne t'en fais pas. Avec un peu de chance, tu n'auras pas à t'en servir.
- Oui, tu as raison. Heureusement, je suis une fille extrêmement chanceuse, non ?
Elle détourna le regard, visiblement gênée.
- Mh... Allons-y.
Voyant que mes jambes refusaient toujours de bouger, elle me prit par le bras et m'entraîna avec elle, malgré mes supplications silencieuses.
Autant la demeure de Slender avait des quelques touches de rouges, autant celui de son frère en était recouvert !
Chaque parcelle de la bâtisse était décorées de tapisseries, de tableau, de meuble en tout genre, rouge ou noir.
C'était les deux seules couleurs présentent et même si je me refusait en parti à l'avouait, tout était vraiment splendide.
Je baissai la tête et remarquai que nous suivions un tapis noir recouvert de pétales de rose écarlate.
Clocky regardait elle aussi, mais avec une expression de dégoût si palpable, que je pouvais presque la sentir.
Nous arrivâmes devant une nouvelle porte, en bois peint en noir.
- Aslinn, tu es prête ? me demanda la fille.
- Non. Mais je vais y aller quand même.
Une nouvelle fois, je posai la paume de ma main sur la porte, quand tout d'un coup, j'entendis la même voix qui avait hantait mes rêves la nuit précédentes.
« Don't take the rose. »
Une énorme douleur me fit me mordre la lèvre alors que ma main se plaiquait sur mon crâne.
Je cru que l'on avait insérées des centaines d'aiguilles dans min crânes et qu'elles essayaient désormais de s'échapper de cette prison de chair et de peau en transperçant celle-ci.
- Aslinn ?! Tout va bien ?!
« Don't take the rose. »
La douleur se faisait de plus en plus intense mais malgré les larmes qui me brûlaient les yeux, je pris l'air le plus assurée que je pouvais aborder.
- Juste une petite migraine. Ça va passer...
Helen et Clocky se lancèrent un regard peu convaincue mais ils durent décider de me faire confiance puisqu'ils hochèrent la tête.
Je pris une profonde inspiration et me calma en même temps que ma tête douloureuse.
Ayant repris contenance, j'effaçai les dernières traces de larmes de mes yeux et ouvrit la porte.
Je fus presque ébloui par la splendeur par laquelle je fut accueilli à mon entre dans la pièce.
Tout était incroyablement beau, si beau que ça en devenait ridicule.
Il y avait une grand lustre noir où plusieurs centaines de bougies étaient allumé, ce qui m'étonna.
Qui s'éclairer encore aux bougies ?
Il y avait ensuite une grande cheminée, dans laquelle un feu ardent faisait crépitait les buches de bois noircies.
Toutes la pièces était peinte en un rouge éclatant sur lesquelles la lumière des flammes se répercuter.
Au milieu de la salle trônait une grande table noir.
Je reconnu immédiatement mes "accompagnateurs" qui n'avaient pas vraiment l'air ravie d'être là, mise à part Yume.
Lorsqu'il me vit, Laughing Jack esquissa un mouvement pour ce lever (plus pour avoir une excuse pour quitter la table que pour moi, à mon avis), mais quelqu'un le devança.
Un homme à la peau porcelaine, sans visage mise à part un grand sourire qui dévoilait des dents encore plus aiguisées que celle du clown monochrome, avec un chapeau gris et une manteau de la même couleur.
Aucun doute, cet homme n'était autre que...
« Offender »
- Te voilà enfin ! s'enquit-il d'une voix doucereuse qu'il n'allait pas avec son apparence. Je n'attendais plus que toi !
Ce ne fut que lorsque il s'avança dans ma direction que je compris que c'était à moi qu'il parlait.
Je ne bougeai pas et attendit qu'il s'arrête de lui même devant moi, ce que je cru qu'il ne ferait jamais, tant il se retrouva proche de moi une fois qu'il daigna se stopper.
- On m'a beaucoup parler de toi, Aslinn. Je suis très honoré de faire la connaissance de la fille qui à su poser tant de dilemme à mon très cher frère...
L'une de ses mains attrapa une mèche des mes cheveux qu'il fit coulisser entre ses doigts.
- Tu le sais sans doute déjà, mais mon nom est Offender. Je suis ici pour te juger.
Je ne savais comment c'était possible mais il se rapprocha encore, pour me susurrer à l'oreille.
- J'espère donc que tu agira comme une gentille fille...
Je ne pouvais pas bouger, et je soupçonnais cet homme de me lancer un espèce d'enchantement grâce à sa voix bien trop harmonieuse pour appartenir à un monstre tel que lui.
« Ne le laisse pas t'avoir.
Garde le contrôle, Aslinn. »
La voix inconnue me réveilla et je repoussai le grand homme.
Il parut extrêmement surpris, et par peur qu'il ne décide de tout de suite en terminer avec ma vie, je m'empressai de me justifier.
- Pardonne mon impolitesse, Offender. Je suis quelqu'un de timide.
Il haussa un sourcil, du moins, il l'aurait fait s'il possédait un sourcil.
Finalement, il se contenta de me sourire, d'un de ces sourires étranges que vous ne voulez pas que l'on vous gratifie.
- Oooooh... Vraiment...? Dans ce cas, darling... Laisse moi te donner une rose, en signe de bienvenue.
Une rose écarlate apparût comme par magie dans la main qu'il me tendait et il s'empara de la tige du bout de ses longs doigts fins et l'approcha légèrement de moi.
Je fixais la rose, incapable de détourner le regard.
Peut-être était-ce la couleur, ou simplement la fleur en elle même mais la plante avait quelque chose d'attirant, d'irrésistible...
Un agréable parfum vint me caressé les narines, si exquis qu'il parut rajouter une once de beauté à la rose déjà si magnifique.
Ma main se leva doucement sans que je ne le lui demande et s'approcha de la rose.
Tout mon être me criée de vite m'emparer de cette plante si spéciale et si rare.
Mon doigt effleura l'une des pétales.
« Don't take the rose. »
Lorsque je touchai la rose, je ressenti une vive douleur de brûlure et j'émergeai.
Je reculai encore en rapportant ma main vers moi, fermant mon poing douloureux.
- Je... Je suis allergique.
Offender fit la moue, visiblement contrarié, alors que Clocky me regardait d'un air infiniment soulagé.
- Hum... Je vois...
Il fit disparaître la rose et tourna les talons, énervé pour une raïon que j'ignorais, mais qui avait très certainement un rapport avec la fleur écarlate que j'avais refusé.
Et cette voix dans la tête...
Que se serait-il passé si je ne l'avais écouter ?
- Je vous en pris, installez-vous, nous pria l'homme en retrouvant son air calme. Nous allons bientôt dîner, mais avant, il faut que je vous présente quelqu'un.
Il claqua des mains, comme on le fêtait pour appeler un quelconque animal de compagnie.
C'est pour cela que je fus si surprise de voir arriver une jeune fille dans la pièce.
Elle se plaça à côté de Offender qui souriait.
Elle était vraiment belle : sa longue chevelure bouclée était d'un roux si fonçait qu'il en paraissait rouge à la lueurs des flammes. Ses yeux étaient d'un bleu électrique qui ne faisait que faire ressortir sa peau pâle parsemait de petite tache de rousseur au niveau des pommettes. Elle était grande et mince. Ses lèvres étaient en forme de coeur, d'un rose semblable à celui du ciel à l'aube. Elle portait une robe écarlate à manches courtes très simple et des collants noirs.
Je me sentis soudain extrêmement rassurer.
Si c'était cela, le style de fille d'Offender, je n'avais absolument rien à craindre !
- Je vous présente ma favorite du mois, annonça fièrement le maître de maison. Dis bonjour, Jillie !
Ce ne fut que quand son regard azur se posa sur moi que je vis à quelle point ils étaient vides.
- Bonjour.
Une voix douce mais étrange, comme éteinte et sans vie...
Celle qui venait de me sauver la vie...
« Bonjour, Aslinn.
Je suis Jillie.
Ravie d'enfin te rencontrer. »
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Je sais que j'aurais du poster se chapitre hier et je suis vraiment désolée pour le retard !
J'ai une excuse : je travaillai tranquillement sur ce chapitre quand je me suis soudain écouler de sommeil...
En gros je me suis endormie.
Mais le voilà tout de même, en retard, mais là !
J'espère qu'il vous plaira !
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