Prologue


Je ferme les yeux en me laissant emporter par le sommeil en espérant avoir une nuit tranquille enfin...
Mais hélas dès que le sommeil m'emportait, j'entendais encore leurs cris...

Je me voyais plus jeune me lever de mon lit en courant ne comprenant rien et je courais le long du couloir m'amenant à leur chambre.
Mais je voyais des centaines de servantes fuir de tous les côtés à l'opposé, certaines hurlaient en larme, mais une s'effondra devant moi le visage remplis de sang me suppliant de ne pas y aller, mais je la repoussais en courant en serrant des dents et je hurlais « Père ? Mère ? »...

Mais aucune réponse, j'avançais à perdre haleine, il faisait froid et nous étions en pleine nuit et je ne distinguais pas grand-chose, car toute les bougies étaient éteinte et je ne voyais que les tableaux accrochés au mur avec nos illustres ancêtres me fixant...
Je ressentais sous mes pieds la douceur des tapis au sol et mon cœur battait à tout rompre quand j'arrivais dans le vestibule richement décoré menant à la chambre royale...
La chambre du Roi, mon Père et la Reine, ma Mère...

J'arrêtais tétaniser en voyant des ombres s'agiter sous la porte de leur chambre et j'entendis un bruit sourd qui m'enlevais de ma torpeur...
J'avançais doucement, car je savais que quelque chose de grave c'était passer, mais quoi ?
Je tendis la main pour tenir la poignée de la porte et j'essayais de me contrôler pour ne pas trembler, car j'étais un Prince et cette émotion n'existait pas pour quelqu'un de mon rang...

Je serrais les dents en murmurant doucement : Père ? Mère ? Que se passe-t-il ?
Mais aucune réponse, la porte s'ouvrît doucement et lentement avec un léger grincement qui brisa le silence insoutenable...
La pièce était sombre, mais j'écarquillais les yeux en voyant devant moi un spectacle morbide...

Je me réveil d'un coup avec le souffle saccadé, le cœur battant à cents à l'heure et je transpire énormément...
Je me lève de ma couche en fronçant les sourcils en enfilant ma veste pour aller m'aéré, car je ne voulais plus voir ces souvenirs qui me hantaient la nuit et quoi de mieux que de sortir avec ma légion que seul moi commandait...

Je pris mon épée dans son fourreau que j'accrochais sur mes côtés et je mis mes mousquetons dans ma ceinture et je sortis de ma chambre avec le regard dur et ferme quand je vis un de mes hommes se mettre à genoux devant moi et il me dit : Sir, nous sommes prêt pour l'expédition !
Je souris et je dis en mettant mes gants : Très bien, je n'attendais pas moins de vous !
Allons-y et nous exterminerons tous ceux qui s'oppose à moi et cette nuit sera appelé la nuit rouge, car le sang coulera en abondance et ils sauront de nouveau pourquoi la légion du « Cygne Noir » est aussi crainte...

- Oui, mon Roi ! Me dit-il en me suivant.
Je sortis à l'extérieur et mes hommes m'attendaient tous agenouillés à côté de leurs montures.
Je fis craquer mes mains quand un apporta ma monture et il me donna le harnais pour que je monte mon étalon, mais mon second s'approcha de moi et me dis : Mon Roi, j'ai arrêté cet homme qui vous critiquait à haute voix en disant que vous étiez despotique, cruel et sans état d'âme et que vous n'aviez pas de cœur...
Que devons-nous faire de lui ?

Je me retournais et je vis deux de mes hommes m'amener un homme et il l'avait attaché et bâillonné...
Je balançais le harnais à un de mes serviteurs en fronçant les sourcils et je vins devant lui et je fis un signe de tête sans parler et un des hommes qui le retenaient lui enleva ce qu'il avait dans la bouche...

Il me fixa lourdement en soutenant mon regard alors que j'avais interdit à tous de me fixer et de soutenir mon regard depuis que je régnais...
Je souris face à tant de courage et d'idioties et je lui dis : Qui est tu petit inconscient pour oser me fixer ainsi et oser mal parler de moi alors que je suis ton Roi et que j'ai ta vie entre mes mains !

Il baissa enfin la tête me montrant son respect et il me dit : Je ne suis personne mon Roi, mais cela n'empêche que je dis la vérité !
Vous êtes cruel et sans cœur et votre peuple vous craint et...
Mais je l'interrompis en le poignardant d'un coup rapide dans le ventre et je lui dis à l'oreille : J'en ai assez entendu, tu n'es qu'un insecte et c'est moi ton Roi et je n'ai que faire de ton avis sur la gestion de mon royaume !

Il tomba à mes pieds en se tenant le ventre en hurlant et je dis en montant sur ma monture : Brûlée le avec tous ces proches !
- Oui, Sir !
Mais cet homme n'a pas de famille !
- Très bien alors il sera seul à faire le grand voyage dans ce cas !
Je tapais sur ma monture et je hurlais : On y va, j'ai perdu assez de temps !
Ils montèrent tous sur leur monture et l'on commençait à cavaler rapidement pour se rendre au village et j'étais à leur tête...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top