I.
— T'auras vraiment besoin de cette plante spécifique maman ? Elle pousse dans une autre ville et il est quatre heures du matin. Me plaigné-je pour la enième fois depuis un quart d'heure déjà.
— Oui Summer j'ai spécifiquement besoin de cette plante et à cette heure car comme tu le sais si les premiers rayon du soleil l'effleure après une pleine lune, ses vertus magique seront perdus. Répond ma mère exaspérée par mon entêtement.
Je murmurre un mot d'approbation et la suis jusqu'à la voiture. Nos ceintures de sécurité mise, nous voilà en route pour une cueillette qui -j'en suis certaine- sera interminable.
*
Une demie heure ! Celà fait une longue demie heure que j'ai les fesses collé à ce maudit siège et les jambes qui me font extremement mal, pour quelqu'un de ma taille, ce n'est pas une partie de plaisir d'avoir les jambes dans cette position longtemps.
— On arrive quand déjà ?
— Nous sommes à cinq minutes de la dernière fois que tu l'as demandé, souffle ma mère.
— Serait-ce un chiffre nouvellement crée ? La provoqué-je.
Riant de bon cœur, elle me donne la réponse que j'attends et se reconcentre sur la route. Dix minutes plus tard, nous arrivons à destination. Une grande étendue végétale constitué d'arbres, de fleurs et de plantes en tous genres. C'est magnifique.
*
— J'ai trouvé ! M'exclamé-je brandissant une fleur aux couleurs assez tape-à-l'œil, c'est ça qu'on cherchent pas vrai ? Elle semble assez magique.
— Non princesse, nous cherchons une plante du nom scientifique de botrychium lunaria, et non une fleur, réplique-t-elle.
Plante, fleur, c'est du pareille au même pensé-je. J'en ai marre de ratisser cet endroit herbes après herbes, même si ça ne fait qu'une trentaine de minutes.
— Maman, y en a pour des heures de recherches. Sauf si ... Dis-je la suppliant littéralement du regard.
— Non ! Il en est hors de question, j'ai dis pas de magie. Je ne veux pas que tu sois dépendante de ça. Alors pas question, dit-elle fermement.
Ah oui, ma mère et son étèrnel retissance à se servir de mes pouvoirs, elle pense bien faire je sais mais je ne vais pas toujours pouvoir me passer de la magie. Je suis une sorcière et qu'elle soit pour ou non, la magie, les sorts et les incantations c'est un peu ma marque de fabrique.
— Je sais que tu pense bien faire maman, commencé-je, mais sache le une bonne fois pour toute, je suis une sorcière et j'ai dix septs ans. Toi tu es la génération dénué de pouvoir et je sais que tu le vie très bien, ça se voit. Je pourrais vivre comme ça aussi mais ce n'est pas possible, mes pouvoirs sont bien réels et tu ne pourras pas toujours me protéger.
Elle rénifle et essuie rapidement une larme qui perle au coin de son œil. Je me détèste de la mettre dans cet état.
— Aussi, à moins que tu ne veuilles revenir après la prochaine pleine lune qui aura lieu dans quoi ? Trois semaines, le soleil risque de se lever d'ici un moment et ta plante perdra toutes vertus magique. Alors je peux ?
— Tu as raison et je le sais très bien, dit-elle d'une petite voix, mais je ne suis pas encore prête à te donner ton envole, tu es ma petite princesse et je voudrais toujours te protéger envers et contre tout. Elle marque une pause. J'accepte à une condition, tu devras utilisé un sort commun et pas trop épuisant okay ?
Je hoche la tête de haut en bas pour dire oui et lui fais un câlin.
— Vas-y princes... Summer.
Je lui embrasse la joue avant de sortir une feuille et un crayon de mon sac à dos.
— Je vais me servir d'un sort de localisation de magie, la plante que l'ont cherchent en contient donc elle devrait se dévoilé aisement, lui expliqué-je.
Elle acquiesce et je me positionne comme me la appris ma grand-mère lors de mes séances d'apprentisdages astrale que je faisais, bien-évidemment, dans le dos de ma mère. Les jambes aux même niveau que les épaules de façon à ne pas perdre l'équilibre, ma main droite tendue en avant au dessus ma main gauche qui elle tient la feuille dans sa paume, je dis:
— Que la chose tant convoitée nous soit retrouvé et que grace à sa magie son emplacement nous soit dévoilé.
Je ne saurai décrire la sensation désagréable d'être possédée qui m'habite. Mes gestes ne suivent plus ma volonté, et ma main droite saisi le crayon, mes jambes se replient d'un geste bruste et me voilà jambes croisées sur l'herbe.
— Princesse... murmurre ma mère.
Je voudrai bien lui répondre mais ma volonté ne suffit pas, je n'y arrive pas. Ma main droite commence alors des vas et viens à sa guise sur le papier à une vitesse hallucinante. Elle se stoppe après un moment et je reprends enfin le control sur mes gestes. Je me lève, manque de trébucher et regarde mon œuvre, si je puis dire, une sorte de carte au trésor.
— Princesse ! M'appelle ma mère en me prenant dans ses bras, c'était extraordinaire. Comment et quand est-ce que tu as appris tous celà ?
Ses yeux pétillent comme ceux d'un enfant face à des jouets et je peux clairement y lire de la fièrté. Ma mère ne m'a jamais caché mes origines mais ce n'est pas pour autant qu'elle me laisse pratiquer la magie. Une chance pour moi que ma grand-mère le fait à son insu à l'aide de projections astrales.
— On en reparlera dans la voiture, pour l'heure nous avons une carte à suivre, le soleil va bientôt se lever, dis-je en m'avançant.
La carte nous mène à une valley rempli d'inombrables plantes et de fleurs, dont celle dont ma mère a besoin à en déduire par son ton enjoué.
— Waouh ! C'est magnifique.
Je fais oui de la tête pour confirmer ses dires et essaie de la rattraper, elle court dans tous les sens.
— Maman attends moi ! Me plaigné-je.
— Ma chérie c'est là, vient, j'avance vers elle et m'accroupie à son niveau.
— La Botrychium lunaria est une petite fougère vivace de la famille des Ophioglossaceae et du genre Botrychium. Principalement montagnarde. M'explique t-elle. Ont va en prendre le plus possible okay, mais pas trop n'en plus.
— D'accord.
Je m'éloigne de ma mère et entreprend de commencer ma cueillette, petit bémol, je n'ai pas de panier. Je réfléchis un court instant et hésite à le dire à ma mère.
À quoi ça servirait ? Tu penses qu'elle a un panier dans sa poche de jean ou sa petite sacoche ? Se moque ma conscience.
Je préfère vous le dire maintenant, ma conscience et moi ne nous entendons guère. Elle ne se gène pas pour me faire me sentir encore plus mal quand je le suis déjà et ne me dicte que des mauvaises conduites. Le rôle d'une conscience n'est-il pas de guider et redonner confiance à son hôte ?
Je décide finalement de retirer mon pull et de mettre ma recolte dessus. Pourquoi n'arracher que les feuilles ? Autant prendre la racine pour essayer d'en faire pousser une fois à la maison, non ?
Je suis mon idée et retire la racine de la terre quelque peu humide, je n'ai pas de problème à voir des verres de terres mais j'en ai un avec la boue qui rentre sous mes ongles, c'est dégeu.
Quelques racines de plantes deterré plus tard, j'éternue malgré moi.
— Non mais qu'est-ce que tu fais ? Tu es folle ou quoi ?
Je me retourne rapidement et vois ma mère courant presque dans ma direction. Je me demande bien pourquoi elle crie. Devant mon visage interrogateur elle ajoute:
— Fait moi le plaisir de remettre ton pull tout de suite, tu as vu le temps qu'il fait ? Tu veux attraper la mort ou quoi ?
— Mais maman, me defendé-je, je n'avais pas de panier.
Elle s'approche de moi, et m'enfile mon pull sans se soucier de mes plantes que j'ai mis longtemps à recolter. Ma mère de dos, je ramasse le plus de plantes possible et les fourre dans mes poches. Elle se retourne une fiole à la main.
— Et après c'est toi qui veux être traité comme une grande fille, rit-elle en jettant sa fiole devant moi. Je recule d'un pas, suprise par le nuage de fumée qui s'estompe assez rapidement laissant place à un panier digne du petit chaperon rouge.
— Waouh ! M'exclamé-je.
— Eh oui, elle en a des tours dans sa manche la vielle, dit-elle avec un clin d'œil, je crois. Elle ne sais pas faire de clins d'œils.
*
Après avoir ramassé assez de cette plante, le soleil est presque complètement sorti. Ont rangent le panier dans le coffre de la voiture, se rassurant qu'il soit à l'abris des rayons de soleil et direction la maison.
— Maman, l'appelé-je, étant donné que nous sommes à quelques minutes de chez mamie, pourrions nous lui rendre visite ?
— Non ! Peut-être une prochaine fois.
Ouais c'est ça, ça fait exactement cinq ans aujourd'hui que j'attends cette fameuse prochaine fois, pensé-je.
~
Hey les gens !
Voici le premier chapitre de Black curse, rien d'extraordinaire vous me direz, mais n'oubliez pas : Il faut de tout pour faire un monde.
N'hésitez pas à commenter, voter et à me signaler des fautes gentiment, pas besoin d'être vulgaire ou méchant gratuitement. Merci.
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