Chapitre 28 • Drama chez les Montgomery

À mon grand soulagement, le premier est désert. Seules quelques personnes y ont trouvé refuge, pour se bécoter dans un coin tranquille, se remettre de l'alcool qui fait effet ou discuter sans crier.

Quand je pénètre dans la bibliothèque, ma pensée est immédiatement la suivante : Joséphine et Monsieur O'Connor se damneraient pour avoir un tel lieu. En tant que professeur de littérature, c'est le rêve absolu : des étagères pleines à craquer, sur tous les murs jusqu'au plafond. Un plafond très haut, si haut qu'une échelle trône au milieu de la pièce. Un paradis sur Terre fait uniquement de livres avec de magnifiques boiseries qui les entourent.

— Ta mère aimerait cet endroit ?

Un claquement sec accompagne la question, celui de la porte qui se referme. Je me retourne brusquement, aussi surprise par cette irruption que la demande elle-même.

Gabriel est juste sublime. Debout face à moi, il absorbe tout l'oxygène de cette salle, si bien que je peine maintenant à respirer.

— Ma mère ?

Je me retiens d'ajouter « Quelle mère ? ». Si la mienne avait un roman chez elle, son ébriété rendrait chaque mot flou, les pages seraient tachées d'auréoles brunes et à cause du whisky, elle oublierait toute l'histoire.

— La bibliothèque dans ton salon, précise-t-il depuis l'entrée. Elle contient ses livres, non ?

J'avais totalement zappé ce mensonge. Il a bonne mémoire et pour le futur, je dois au moins retenir ça.

— Oui et tu as raison ! Elle tuerait pour avoir la même.

Je confirme mes paroles avec un sourire forcé. Le sujet étant clos — Ouf ! — il ferme à clé derrière lui. Ma gorge devient sèche.

— C'est ironique. Tu joues les Dieux grecs mais ton costume est une véritable invitation au péché.

Un drap blanc habille son corps et laisse sa peau à moitié nue, dévoilant ses jambes toniques et ses bras musclés. Avec des liserés couleur or et une sorte de cape assortie, ainsi que des sandales et une couronne, le tout rend Gabriel hyper séduisant. Je me trouve à quelques mètres, pourtant la distance est une torture. J'ai envie de le toucher.

— Quel genre de péché ?

Un sourire carnassier aux lèvres, il avance vers moi. Quand il me rejoint, il attrape ma taille, colle vivement sa poitrine à la mienne, et ma respiration se coupe à l'impact.

— Luxure, fais-je dans un soupir.

Je suis obligée d'incliner ma tête pour continuer à le regarder. Ses yeux font des allers-retours incessants entre les miens et ma bouche.

— Il sonne comme un gros mot. C'est littéralement bandant.

Gabriel fond sur mes lèvres et mon cerveau se déconnecte. Dès que nos langues se retrouvent, ces deux éternelles insatisfaites heureuses mais avides, je passe automatiquement les bras derrière son cou et me hisse sur la pointe de mes chaussures. Je veux approfondir ce baiser, goûter chaque parcelle de sa bouche, le dévorer tout entier.

Commandé par son excitation, il saisit mes fesses et plaque mon bassin à son érection naissante. Je grogne contre ses lèvres. Un son de plaisir mais aussi une forme de plainte. On ne peut rien faire ici et si on continue sur la même voie, je vais repartir avec ma frustration pour seule compagnie.

Je m'écarte de lui à contrecœur, mes paumes sur son torse, et tente de discuter pour rendre l'ambiance moins sulfureuse.

— Ça fait une heure que je suis arrivée. Tu as envoyé Bob me chercher pour quoi ? Juste me voir dans cet accoutrement ?

Je me détache encore plus, la moue boudeuse, et fais un petit tour sur moi-même alors qu'il essuie sa lèvre inférieure du pouce. Il rigole en jaugeant mon chapeau, mes santiags et la tenue en faux cuir de vachette.

— Ce déguisement est une super idée. La vraie toi se révèle enfin.

Il passe un doigt sur le foulard rouge à mon cou et me surprend quand il tire dessus, me rapprochant à nouveau de lui.

— Je ne suis pas un cowboy et tous les habitants du Texas non plus.

Ma voix est faible, rien d'étonnant vu sa proximité. Je galère tellement à lui résister...

— Arrête, lance-t-il en se penchant. Tu vas gâcher un mythe.

Au lieu de revendiquer ma bouche encore humide, il embrasse la fine couche de peau juste sous ma mâchoire. Lorsque je sens ses dents mordre, mes paupières se ferment.

— Ouais je t'ai ramenée pour ça et... (Une morsure plus bas cette fois interrompt son explication.) Pour te voir tout court, en fait.

Je rouvre les yeux et passe une main dans ses cheveux, que j'empoigne avec une possessivité illégitime. Je suis malheureusement incapable de réprimer un pique.

— De loin ? Pendant que Victoria est sur tes genoux ?

Il éclate de rire et son souffle réchauffe la naissance de ma poitrine. Il cesse ses baisers douloureux puis lève un sourcil, étonné mais amusé. Qu'y a-t-il de si marrant ?

— Tyler a dit que tu étais jalouse et je l'ai traité de menteur. Je sais maintenant qu'il disait la vérité.

Je secoue d'abord la tête pour nier mais à quoi bon faire semblant ?

— Je pourrais essayer de m'asseoir sur un gars, tu réaliserais alors comme la vision est plaisante.

Les épaules de Gabriel se raidissent et je suis bien contente de moi. Se mettre à la place des gens, très important !

— Tu ne feras rien de plus que ça : essayer. Ce genre de jeux finit toujours mal, surtout quand l'adversaire est un Prescott.

Sa voix est une arme dissuasive, de la pure intimidation, et je plisse les yeux avec défi.

— C'est une menace ?

— Un avertissement. Et pour revenir au sujet de base, puisque Vic ne fait quasi jamais de soirée, je suis contraint de rester avec elle. Pour l'image.

Je hoche la tête, ravalant toutes mes objections pour garder ma fierté. Ok, très bien. Inutile d'argumenter, la conversation paraît vaine. De toute manière, en quel honneur le ferais-je ? Je vais sagement rester à ma place, celle de simple plan cul ou de maîtresse sous contrat. Bordel, avoir une telle pensée me coûte !

— Tu sais quel est le pire dans cette histoire ? (Face au silence, je poursuis sur ma lancée.) J'aime ça. Me prendre la tête avec toi. Ça me fait ressentir des émotions.

Toute ma vie, je n'ai éprouvé que de la colère. Une colère tellement grande, lourde et forte, que jamais la tristesse n'a eu sa place. Tant mieux quelque part. Sauf que depuis mon arrivée à Bayford et plus globalement à Wealthshire, je me laisse entraîner par d'autres sentiments. Il m'en donne le plus grand nombre et que ce soit positif ou négatif, ça reste intense.

Son regard devient perçant et il semble comprendre. Du moins, il capte que mes propos ont beaucoup de sens.

— Je sais que ça te fait un effet dingue. Pourquoi te provoquer en permanence sinon ?

Il replace les doigts sur mes hanches et ses pouces me caressent doucement à travers les vêtements.

— Parce que ça t'amuse ?

Il fait « non » de la tête et ses mains arrêtent de bouger.

— Je cherche à percevoir le feu dans tes yeux car tes paroles sont uniquement faites de glace.

Mes iris plongées dans les siennes, au bleu si profond que je me noie dedans, je déglutis avec peine. Mais pour éviter la confession de trop, je préfère revenir à un ton léger et le charrie au passage.

— Tu es pas mal ce soir. Pour un type en robe, bien sûr.

Il réagit comme prévu en se vexant. Je câline donc ses bras, glissant de ses épaules à ses poignets.

— Qu'est-ce que je disais ! Je ne suis pas en robe, Hailey.

Les poils de Gabriel se hérissent à mon toucher. Un frisson le parcourt et je me sens puissante lorsque je réponds avec une énième taquinerie et pas des moindres.

— Techniquement si, insisté-je. Sinon, impossible pour moi de faire ça.

Je passe une main sous le fameux drap blanc et remonte cette fois de son genou à sa queue. Il rate une inspiration quand j'effleure cette dernière, le tourmentant par-dessus son boxer.

Il siffle et observe le plafond avant de céder.

— D'accord. Je suis en robe et heureux de l'être.

Je lui adresse un sourire fier puis retire mes doigts baladeurs. En ricanant, je le force ensuite à reculer d'une main sur ses pectoraux.

— Il est l'heure de redescendre. Tes amis se posent certainement des questions.

— Je m'en fiche. Ils peuvent continuer encore quelques minutes. Tu as commencé un truc et tu vas prendre le temps de le finir avec implication.

Il revient à la charge mais fait une seule enjambée. La raison de cet arrêt soudain est son téléphone qui vibre dans une poche. C'est un appel parce que le bruit dure.

Blasé, Gabriel pousse un soupir avant de regarder l'écran quand même.

— C'est Vic.

La vibration cesse mais ensuite une autre petite résonne. Un texto qui cause plusieurs rides à son front.

— Que se passe-t-il ? je demande, un peu inquiète. Victoria a un problème ?

Il se dirige vers la porte. La démarche pressée et la tête déjà ailleurs, il me fait signe de le rejoindre.

— Non mais Fallon en a un depuis longtemps et il s'appelle Bethany Shermann. Viens, dépêche-toi.

~~~

Il dévale les escaliers plus vite que son ombre. Je garde mes distances en le suivant car il est trop rapide et aussi pour éviter les soupçons. De plus, je m'interroge sur la dispute en cours. Pourquoi il est aussi tracassé ? J'avais bien compris que Fallon détestait Bethany mais elle hait tout le monde, non ? Leur conflit a une origine fondée ou il vient d'une simple jalousie entre cheerleaders ? Plein de questions aux réponses imminentes.

Je gagne le rez-de-chaussée et utilise le sillage du blond, traversant ainsi la foule déchaînée sans complication. On rejoint un énième salon, celui où j'ai laissé Bethany et Edward plus tôt, et je repère une lignée de mecs immenses au fond. Pour isoler la scène des curieux, l'équipe des Green Sharks forme un barrage. Avec le capitaine en tête, ils dissimulent leurs plus grandes supportrices et s'écartent juste pour faire entrer Gabriel, qui fait signe de me laisser passer aussi. Par-dessus la musique, les cris de Fallon retentissent et je découvre Raphaëlle et Brad à ses côtés. En face, les poings serrés, Bethany est toute seule. Mais où est passé Edward ?

— Gabriel ! (Victoria lui saute au cou, l'air soulagé.) Que faisais-tu, bon sang ?

Elle se détache et jette un œil derrière lui, à la recherche d'une personne précise, puis fronce les sourcils en ne la voyant pas.

— Kyle n'est pas avec toi ? On a besoin de lui, Fallon part totalement en vrille !

Elle panique, un voile de mariée recouvrant son carré noir. Je ne comprends rien à la situation et ça me gonfle. Si Bethany est victime de méchanceté gratuite et que Edward est porté disparu, je compte entrer dans la mêlée à sa place.

— Tu peux m'expliquer ? Pourquoi Fallon est hystérique, au juste ?

Je m'oriente vers Gabriel et le visage de sa fausse petite amie change, il passe de stressé à étonné. À cause de ma présence, de mon apparition simultanée ou de mes questions visées, ça je ne sais pas.

— Bethany couchait avec son ex. Quand ils sortaient ensemble. Elle ne lui a jamais pardonné.

Quoi ? Je secoue la tête, choquée par l'information, et me retourne vers la scène pour commencer à écouter.

— Tu es culottée ! Te pointer ici, chez moi, le soir de mes vingt-et-un ans ! Tu attendais quelle réaction de ma part, hein ?

Fallon est rouge de colère. En costume de fée, avec une courte robe bleu électrique, de jolies ailes sur les épaules, un maquillage pailleté et des talons super hauts, la reine du jour aurait pu être superbe, mais la haine déforme actuellement ses traits.

— Tu me supportes à la fac ! Dans quelques cours, presque tous les matins aux entraînements, pendant les matchs de basket ! Ton manoir ou ailleurs, quelle différence ?

Fallon se mord la joue, ferme les yeux et souffle par le nez, une technique pour se retenir d'en venir aux mains.

— À Bayford, je suis obligée ! Voilà la différence ! Je supplie pourtant ma mère de te virer ! Chaque jour !

Incrédule, Bethany hausse les sourcils et montre sa poitrine de l'index.

— De ne virer que moi ? Et tu fais quoi de Brook ? Et Sally ? Et toutes les autres ?

Prête à la gifler, Fallon tente un pas en avant, mais Tyler attrape in extremis son bras. Ce geste avorté ne perturbe en rien Bethany qui continue avec les mêmes paroles horribles.

— Je n'étais pas la seule avec qui Oscar jouait les enfoirés infidèles ! Il te faisait cocue avec l'université entière ! Heureusement que la doyenne ne cède pas, sinon les élèves ne compteraient plus aucune fille !

Je suis gênée de voir ça, d'entendre ça. Fallon est profondément touchée, je le devine à ses yeux brillants et à ses mâchoires contractées. Sa meilleure amie prend donc le relai.

— Ne vas pas trop loin, Bethany.

Raphaëlle grogne presque sa menace, les dents serrées à en crisser.

— Elle ne va pas trop loin, elle ?

— Ta venue était une mauvaise idée. Tu le savais pertinemment.

— Tous mes amis sont conviés !

— Mais toi non ! hurle une petite sirène devenue terrifiante. C'est son anniversaire ! Tu respectes vraiment quedal !

Raphaëlle pète un câble à son tour, le signal pour Gabriel. Il missionne deux coéquipiers pendant que Brad la force à reculer.

— Matthews ! Olson ! Allez chercher Kyle. Tout de suite.

C'est le moment où Edward arrive et force le barrage improvisé des Green Sharks. Quel mauvais timing...

— Il est présent, lui aussi ?

Fallon émet un rire amer et passe une main dans ses longs cheveux blonds. Je l'entends murmurer : « La cerise sur le gâteau ! ».

— Raphaëlle m'a invité et devant toi. Il se passe quoi, bordel ?

Il cherche le regard de Bethany, dans l'incompréhension, mais Fallon répond la première.

— Rien de nouveau, juste que ta meuf est une salope !

Elle se reprend, décidée à mettre K.O. son ennemie une bonne fois pour toutes. Edward n'a même pas le temps de rétorquer.

— Tu en veux la preuve ? Déjà, elle a baisé Oscar, mon copain. Ensuite, interro surprise ! C'est parti !

Fallon observe tout autour d'elle. Je reconnais la lueur dans ses pupilles, celle d'une personne bousillée intérieurement, et je sens la violence du monologue arriver.

— Ceux qui ont sauté Bethany, levez une main !

Elle lorgne chaque garçon mais ils se zieutent tous et aucun ne fait de mouvement. Comme moi, ils souhaitent juste la calmer et ne pas alimenter son énervement.

— Oh, ils sont timides... Pas de souci, je vais faire les comptes moi-même ! (Elle ne ment pas et tient le compte avec ses doigts.) Toi, Edward, fait. Tyler le bourreau des cœurs, fait bien sûr. Mon frère ? Il nique tout ce qui bouge, même avec une bite entre les jambes, donc fait aussi. Brad, ça ne saurait tarder. Et vous les mecs, vous avez déjà pris un ticket ? (Elle vise les basketteurs alignés.) Je suppose que oui. Le seul innocent, c'est Gab. Mes trois années de relation n'étaient pas suffisantes, néanmoins dix reste sa limite. Estime-toi chanceuse Vic !

Je suis tellement hébétée que mon unique pensée à cet instant est : « Kyle est bi ? ». Puis je surprends à ma droite Gabriel baisser la tête, un signe flagrant de honte qui me retourne l'estomac, et je reviens brutalement sur Terre en calant une paume sur mon ventre. Est-ce qu'ils ont... ? Oh mon Dieu ! Bethany a signé un accord de confidentialité aussi ?

— Tu juges une fille à sa quantité de conquêtes ? Moyen pour une féministe. (Edward considère Fallon en faisant la grimace.) Sache que Bethany m'a donné le nombre exact. Certes il est haut mais devine quoi ? Moi, c'est le double.

Il avance vers elle, le visage fermé, et je ressens toute sa puissance. Son nom de famille lui va mieux que jamais, pourtant elle maintient le contact visuel sans trembler.

— Tu es du genre à ramasser les miettes. Pas surprenant, malgré ton déménagement, tu restes un vaurien.

— Chacun son truc et heureusement. Toi par exemple, il te faut un homme du genre à recoller les morceaux.

Cette réplique est blessante par sa véracité. J'ai toujours vu Fallon hautaine, froide et inaccessible, mais je la comprends désormais. Elle se protège, comme tout être humain brisé.

Edward la fixe en inclinant sa tête.

— Retiens ça : une nana qui baise ton petit ami, elle te rend service. Bethany t'as fait ouvrir les yeux sur un connard, dis-lui merci.

Bien que les mots soient durs, le ton est doux. On dirait un vrai conseil et réellement sa façon de voir les choses. Il n'a pas tort dans le fond mais Fallon a trop souffert pour le reconnaître.

— Dommage. Si cette idée ne me dégoûtait pas autant, je rendrais bien la pareille.

Elle lui adresse une œillade meurtrière et il hausse les épaules.

— Essaye. Moi et ce Oscar, on ne joue pas dans la même catégorie. Tout ce qu'il a fait, je ferai le contraire.

Kyle débarque à ce moment-là, son maquillage du Joker ayant parfaitement tenu, et chaque paire d'yeux se tourne vers lui. Victoria paraît soudain mieux respirer.

— Recule, dit-il simplement à Edward.

Sa voix est un coup de tonnerre et son regard lance des éclairs. Un orage imprévisible, voici ce qui le définit.

Par respect, mon ami lève ses mains et obtempère. Kyle vient direct se mettre face à lui, devant sa jumelle comme une protection infranchissable. Gabriel et Tyler vont se ranger aux côtés de leur pote.

— Maintenant, prends ta meuf et dégage.

— J'allais le faire. Mais avant...

Il attrape une bouteille de champagne pleine sur la table, puis lit tranquillement son étiquette. Je pressens ses intentions et approche mais trop tard. Il lâche cet alcool hors de prix et le verre explose par terre, ce qui fait sursauter toute la pièce.

— Décidément, je hais cette boisson. Bon anniversaire chers Montgomery !

Sur cette dernière ironie, Edward saisit la main de Bethany et ils se dirigent vers la sortie. Quant à moi, je contemple le sol trempé et me demande quoi faire : partir ou rester.

Je risque un coup d'œil à Gabriel. Pour soutenir Fallon ou en raison de sa coucherie avec Bethany, un secret extrêmement bien gardé, il n'ose pas lever ses yeux vers moi. J'ai donc ma réponse.

Je ravale la bile dans ma gorge et suis les deux parias. C'est une fin de soirée inattendue pour le vampire, la star des années 80 et le cowboy.

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Et oui, déjà la suite ! Je suis très en forme cette semaine mais ça s'explique facilement : quand il faut écrire des dramas, je suis toujours opérationnelle 😉

Chapitre un peu spécial car Hailey est une simple spectatrice toute la deuxième moitié mais je tenais à enfin lever le voile sur LA queen de Bayford, j'ai nommé Fallon Montgomery !

Les méchantes dans les histoires ont souvent un passé douloureux, voilà le sien.

Charleen,
🖤

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