The awfull truth
Chacun de nous nous démenions pour le rendre le plus fier possible, et il l'était je pense. Avec mes frères et sœurs nous étions tous très proches, une très grande famille unie.
Père nous apportait souvent des cadeaux de son travail, souvent des fruits, des légumes, mais l'un de nos mets favoris était le miel fabriqué par les abeilles, c'est fascinant que d'aussi petites bêtes puissent faire des choses aussi délicieuses, un véritable péché mignon pour nous.
Les années passèrent, les complicités se sont nouées entre nous et sont resté avec le temps, quelques groupes se sont formés et notre Père nous aimait tous autant les uns que les autres. Ce qui nous a fait devenir paresseux, il faut le reconnaitre.
Cependant, au fil du temps, des déviances se sont dévoilées, gangrénant notre fratrie, la pourrissant de l'intérieur, nous rendant tous plus ou moins amère avec les autres. Cette gangrène c'était l'envie, que chacun éprouvait par rapport aux autres, la jalousie contre ceux ayant l'attention de Père.
Nous sommes ensuite devenu avare de son attention, en même temps qu'orgueilleux. Tous tentant d'accaparer l'amour et les compliments de Père, et une fois que nous l'avions nous nous en vantions, provoquant toujours plus de jalousie.
Puis nous avons ressenti autre chose, quelque chose de brulant et destructeur : la colère les uns envers les autres. Cette dernière m'a poussé à accomplir des choses mauvaises, très mauvaise.
Sauf que la colère en à mener certains d'entre nous à l'irréparable, nous amenant à nous faire du mal mutuellement, jusqu'à ce que certains d'entre nous finissent par exprimer cette colère autrement, par la chaire, cependant ce fut aussi dévastateur qu'addictif pour nous et, suite à cela, nous répétions bien souvent cet acte, cette luxure étant à présent gravé dans nos êtres.
Nous n'étions pas tous touchés par ces sentiments et sensations, nous n'étions qu'une vingtaine, un moins d'un tiers de notre nombre de base, ce qui nous menâmes à user et abuser de ces vices cachés ensemble.
Au bout d'un moment j'en ai eu plus qu'assez, en voyant le regard de père, ou se reflétait du dégout en nous regardant. Et j'ai organisé une rébellion, avec la vingtaine de mes frères et sœurs qui me suivaient.
Mais ... nous fûmes rapidement défaits par notre Père et nos autres frères et sœurs. Et en l'espace de quelques jours nous avons subis une véritable descente aux enfers, longue et douloureuse.
Une fois plus bas que terre, Père a simplement arrêté de nous prêter attention, à se demander s'il ne nous a jamais aimés.
Mais nous avons continué à vivre, sans lui, sans nos autres frères et sœurs, juste ensemble, avec les quelques-uns qui nous rejoignaient : des bâtards, enfants illégitimes ou abandonner de leurs proches.
C'est ainsi que j'ai bâti un empire, avec ma famille encore présente, ces quelques nouveaux venus qui nous ont rejoints et tous ceux qui sont juste venu supporter notre cause.
Cet empire, j'en ai fait l'opposer de celui de Père. Là ou chez lui règne le calme, la béatitude et la piété, chez moi ce fut gloire au bruit, à l'agitation, à la damnation. Gloire à ces actes réprouvés par Père.
Et avant d'oublier, jeunes mortels, bienvenu en Enfer, là ou les sept péchés capitaux sont à l'honneur. Lucifer, pour vous servir. » terminais-je avec une révérence simple, mais moqueuse, envers ce nouvel arrivage envoyé directement par le très Haut.
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