35 - Bienvenue au Mont Weather.
PDV Clarke
Je me réveille dans une salle complètement blanche alors que mes yeux s'adapte mal à la lumière. Je me relève après quelques secondes mais remarque une aiguille dans mon bras reliée à une perfusion à coté de mon lit. J'arrache le fil et quelques gouttes de mon sang coule le long de mon bras. Je pose mes pieds au sol et grimace lorsque je sens ma peau nu toucher le sol glacial. J'avance jusqu'à la porte et essaye de l'ouvrir mais impossible. Je vois à l'aide d'un petit hublot le couloir, soudain une tête apparaît dans la pièce en face de moi.
-Monty ! me mettais-je à hurler.
Je le vois taper contre la porte lui aussi. Les murs sont insonorisés et on ne s'entend pas. Je tourne le regard vers le couloir et observe une inscription.
-Eh merde.
« Service de quarantaine du Mont Weather. »
***
Je m'assois dans un coin de la pièce en plaçant mes genoux près de ma poitrine.
Qu'est ce que je fais ici ? Qu'est ce que ces hommes vont nous faire ?
Je me relève et approche d'un tableau accroché sur un des murs blanc de la pièce. C'est la seule chose coloré dans cette pièce, même mes vieux vêtements sales ont été remplacés par un débardeur et un pantalon un peu court blanc. Je m'approche de la porte essayant de voir si Monty est toujours là mais soudainement j'aperçois une personne en combinaison, elle ne me regarde que quelques secondes et je ne peux discerner qui c'est à cause de son masque. La personne me lance un dernier regard avant de rentrer dans la chambre de Monty.
-Hey ! dis-je en tapant contre la porte.
La personne ne se retourne pas. Elle laisse la porte de la pièce d'en face ouverte et j'en conclue que Monty n'est plus là. J'espère qu'il ne lui on pas fait de mal. Il faut que je trouve un moyen de sortir pour vérifier.
Je me tourne dans les sens et me dirige vers la perfusion. Je l'attrape et brise la vitre avec, la personne en face de moi ne m'entends pas vu qu'elle ne se retourne pas. Je passe mon bras à travers le hublot et déverrouille la porte de l'extérieur mais mon avant-bras se coupe profondément à cause d'un morceau de verre. Je gémis de douleur puis ouvre la porte. J'attrape un morceau de verre au sol et m'approche de l'individu en combinaison.
Je lui retire le haut de sa combinaison et il se retourne. C'est une fille d'environ mon âge, elle a les cheveux noir et les yeux marrons. Elle retire ses écouteurs dans ses oreilles.
-Qu'est ce que vous faites ?
Elle jette un œil à mon bras qui pisse le sang puis se re-concentre sur moi.
-Vous allez me contaminer.
Je ne fais pas attention à cette histoire de contamination et la plaque contre le mur, je dépose le morceau de verre près de sa joue.
-Où est mon ami ?
-Il va bien ! s'empresse-t-elle de dire. Vous comprenez pas, i-
-Je veux le voir maintenant. la coupais-je.
Je la retourne et me place derrière elle tout en mettant le morceau de verre sous sa gorge.
-Avance.
Nous sortons du couloir blanc et je la suis alors que nous naviguons.
-Clarke, vous saignez.
-Tu sais comment je m'appelle ?
-C'est dans votre dossier.
-Comment ils savent les gens ici ?
-Je sais pas. S'il vous plait, me faites pas de mal.
C'est vraiment flippant. Comment ces personnes peuvent avoir ses informations sur moi ?
-Tu veux rester en vie ? Alors fais ce que je te dis.
Je la vois prendre quelque chose dans sa poche et je la re-plaque une nouvelle fois contre un des murs.
-Je crois que tu rêves là. la menaçais-je.
-J'ai besoin de ma carte d'accès.
Elle désigne une sorte de boitier et je lui fais signe de faire ce qu'elle a à faire. Elle passe sa carte rouge sur le boitier et la lumière rouge passe une verte.
Nous entrons à l'intérieur et je remarque un ascenseur.
-Quel étage ? demandais-je froidement.
Elle se met à sangloter tout en appuyant sur un bouton de l'ascenseur qui se met à en marche.
-Dis-moi qui vous êtes !
Elle sanglote tout en murmurant de l'épargner.
-Tu vas répondre. On es combien ici ?! Ils sont où ?! J'attend des réponses !
La porte de l'ascenseur s'ouvre enfin et je me replace derrière la fille. La scène devant moi me parait irréel. C'est une grande pièce avec des dizaines de tables réunis, des individus que je ne connais pas sont en train de manger ce qui me semble être du pain, des céréales et mêmes des pâtisseries.
Une femme qui déjeunait tranquillement me remarque, elle se lève et se met à hurler.
-Violation du confinement.
Je baisse ma garde et la fille que je gardais en otage en profite pour filer. Une alarme retenti dans la pièce et les gens courent de tout les cotés.
-Où est ce que je suis bon sang ?
***
Je me retrouve attaché à un lit dans ce qui semble être une infirmerie à en juger par les lieux rempli de perfusion et de dortoir. J'essaye de tirer sur les liens en cuir qui retiennent mes poignets mais impossible.
La porte du fond s'ouvre et je vois plusieurs personne rentrer.
-Bonjour Clarke. lance une femme à la peau foncée. Comment va votre bras ?
Je lance un regard vers ma blessure et aperçois une nouvelle fois l'énorme bandage que m'ont mis plusieurs infirmière autour de mon avant-bras.
-Elle est pas très bavarde celle là. dit-elle à l'homme à ces cotés.
-C'est sûrement d'avoir passé tout ce temps chez les sauvages.
Je ne dis rien et laisse faire. Ce n'est pas en me rebellant que j'arriverais à savoir ce qui se passe autour de moi. L'homme qui vient de parler se met en face de moi, je remarque ses cheveux gris et son visage fripé, il doit avoir dans la soixantaine.
-Peut importe, de toute façon. Maya a quelque chose à dire. continue-t-il.
Le vieil homme se décale et j'aperçois la fille que j'ai menacé il y a quelques heures. Elle est recouverte d'une tenue jaune et tripote ses doigts entre eux.
-Vous étiez sur le point de sortir de quarantaine. Dix minutes de patiente et-
L'homme la coupe en toussant de façon volontaire. Maya se met à souffler.
-Je vais pas porter plainte. termine-t-elle.
-Merci Maya, tu peux aller prendre ton traitement.
Je plisse les yeux alors que la brune s'éloigne de nous pour aller s'asseoir sur un lit un peu plus loin.
-Il n'y a plus aucune raison de lui laisser ses entraves.
-Bien monsieur le Président.
Le garde à coté de lui qui ressemble plus à un agent de sécurité s'avance vers moi et me détache. Je touche mes mains.
-Dante Wallace. dit-il en me tendant sa main.
J'attrape sa main sans la serrer et la regarde, je remarque des taches sur le dessus.
-Peinture à l'huile. ajoute-t-il en souriant. Oui, c'est vrai, vous êtes une artiste vous aussi.
Je repense rapidement au dessin que j'avais réalisé dans ma cellule sur l'Arche, j'avais représenté la Terre mais je me rend compte qu'elle est beaucoup dure et dangereuse que dans mes rêves. Je me lève du lit maintenant que je suis détaché et me met en face du vieillard.
-Comment vous savez toutes ses choses ? demandais-je.
-Vos amis me l'ont dis, ils ont dis aussi que vous étiez leur chef.
Je n'étais pas la seule chef, Bellamy était le leur aussi. J'espère qu'il ne lui ai rien arrivé.
-Vous et moi, ma chère. Nous avons beaucoup de point en commun.
-Où est ma montre ?
C'était celle que m'avait donné mon père avant de mourir, c'est le seul souvenir que j'ai de lui et ne pas l'avoir à mon poignet me fait sentir moins forte.
-Je suis désolé mais nous ne laissons rentrer aucun objet contaminé à l'intérieur du Mont Weather. Nous fessons passer la sécurité avant les sentiments.
-Combien d'entre nous est ce que vous avez capturé ?
-48, vous incluses. annonce-t-il.
48, il en reste encore dehors ça veut dire.
-Mais vous n'êtes pas nos prisonniers, on vous a sauvé la vie.
-Dans ce cas, vous voudriez bien que l'on s'en aille ? Si on est 48 ici, alors ça veut dire que beaucoup des nôtres sont à l'extérieur.
-Nos hommes ont rapatrié tout ceux qu'ils ont trouvé.
Alors ça veut dire que Bellamy, Finn, Val et Octavia pourraient être ici.
-Et les passagers de l'Arche ? Ils ont atterri hier soir.
-On a vu ça, on a repérer les débris de l'appareil. Si il y a des rescapé, on les trouvera. Vous avez ma parole.
-Je veux parler à mes amis. réclamais-je.
-Je comprends, c'est tout à fait naturel mais avant.
Je plisse les yeux alors qu'il fait un geste de la main derrière. Deux hommes arrivent avec une sorte d'armoire à roulette. Ils l'ouvrent et je découvre des robes, des chaussures, des bijoux et même du maquillage.
-Habillez-vous et retrouvez-moi dans le couloir.
Tous les gardes s'en vont me laissant seul devant ce spectacle. Je m'avance vers l'armoire et passe mes doigts sur les bijoux en commençant par les perles. Je passe mes mains sur le tissu des robes tous plus doux les uns que les autres.
Je suis pas venu pour m'habiller en princesse. J'attrape un simple pantalon, un débardeur blanc et une veste. Je remonte la fermeture éclaire jusqu'au nombril. Pour les chaussures, j'attrape des escarpins noir, je regarde autour de moi avant de casser le talon que je cache dans ma manche. Je sors de l'infirmerie et trouve en effet Dante m'attendant dans le couloir. Nous commençons à marcher alors qu'il m'explique rapidement que l'eau vient d'un petit barrage à plusieurs kilomètres ici et que les plantations se font en sous-terrain.
-Vous savez que la Terre est viable, alors pourquoi vous restez coincé la dessous ?
-La Terre n'est pas viable pour tout le monde.
-Les Natifs ont l'air d'aller bien.
-C'est la sélection naturelle. Les Natifs les plus vulnérable aux radiations nucléaires sont morts. Les autres ont transmis leur ADN à leurs enfants. Nous ici, on a pas eu la chance d'entrer dans ce processus. explique Dante.
-Nous non plus et pourtant on est sur Terre depuis...
Je viens de comprendre.
-Les rayonnements du soleil. murmurais-je.
-Bravo, votre ADN a subit la même transformation que celui des Natifs pour la simple et bonne raison que dans l'espace, les rayonnements était plus fort que sur Terre. Nos médecins ont été impressionné par l'efficacité de votre système immunitaire. C'est d'ailleurs ce qui a permit de faire sortir vos amis rapidement de quarantaine.
Un ascenseur s'ouvre et il me fait signe de rentrer à l'intérieur avec un garde, ce que je fais. Les portes commencent à se fermer mais Dante les stoppe.
-Donnez-moi le talon.
Je le sors de ma manche et le lui tend.
-Vous n'avez plus besoin de vous battre pour rester en vie. Vous êtes arrivé, bienvenue au Mont Weather. déclare-t-il en souriant.
Les portes de l'ascenseur se ferme et nous montons. J'arrive enfin dans une grande salle qui semble similaire à celle où j'ai fais irruption lors du déjeuner. Il y a regroupement dans un coin de la pièce alors qu'une fille inconnu à mes yeux est en train de parler.
-Clarke !
Je me tourne vers la voix et aperçois Monty se précipiter vers moi. Je le prend dans mes bras alors que quelqu'un des 100 se dirige vers moi. Je vois Jasper et lui fait aussi une accolade.
-Salut. dis-je en souriant.
Jasper et moi on se séparent et je regarde autour de nous.
-Où sont Finn, Bellamy, Octavia et Val ? demandais-je en ne les voyant pas.
Personne ne répond jusqu'à que Jasper se décide à prendre la parole.
-Clarke. dit-il d'une voix basse. Ils s'en sont pas tiré.
Q-Quoi ? Non, c'est pas possible.
-On a aucune certitude. rétorquais-je.
Ils baissent la tête.
-Et pour Raven ?
Ils secouent la tête. La fille qui parlait avant que je n'arrive s'approche de moi et me tend un album.
-Je suis Keenan, si vous avez des questions. N'hésitez pas.
Elle me sourit puis repart dans une autre direction. J'ouvre le livre qu'elle vient de me donner et tombe sur un plan du Mont Weather expliquant le principe de cet endroit.
C'est l'heure de préparer une évasion. Il faut que je retrouve mes amis, au plus vite.
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