1.
Je me suis toujours demandée quel chemin j'allais prendre un jour, ce que je devrais dire et ce que je devrais faire... Quels chemins utiliser... mais malheureusement je n'avais pas le choix, j'étais sur l'arche et les règles de l'arche sont souvent violées... Cela fait 15 jours que je suis là, dans ma cellule, en isolement. Le chancelier Jaha m'avait surprise avec de la nourriture que j'avais bien évidement volée. J'avais donc couru pour tout donner à Bellamy avant de repartir en courant, je savais que je n'allais pas y échapper. J'aurais pu être morte, à l'heure qu'il est... heureusement que je sois mineure et que mes parents soient déjà morts. Jaha les a tués... ils représentaient une menace apparente, et je sais que je n'allais jamais savoir pourquoi.
Bellamy est mon meilleur ami d'enfance, il y a parfois des jeux de séduction entre nous, on rigole ensemble, je l'aime. Enfin... je ne sais pas. Bellamy à une petite sœur, Octavia qui doit être nourrie, car elle vit cachée. J'ai volé toute sorte de nourriture qui se révélaient alléchante pour celle-çi... mais je me suis fais prendre, pour la première fois depuis 1 an.
Quand je m'allongé sur le sol, je regarde le plafond que j'ai décoré a la craie, imaginant la terre. Un beau soleil qui rayonnait sur un beau lac bleu... notre vie sur terre était presque impossible.
2 semaines... j'écris les jours passés a la craie comme le font les prisonniers, autrefois. Louann devait faire de même dans la cellule voisine. Parois on crie pour se faire entendre, et les garde de Jaha viennent nous dire de la fermer.
Demain je sortirais, en même temps qu'elle... je reverrais Bellamy et elle Murphy. Apparement, 100 personnes devaient se rendre dans un endroit spécial demain ... je me demande bien encore quelle mauvaise surprise Jaha prépare.
Je suivais les cours de Pike, il y a 2 semaines, c'était totalement inutile, j'écoutais mais c'était vraiment la dernière de mes occupations.
Je stressais beaucoup pour Octavia, si Bellamy volait de la nourriture pour elle, il risquait la mort car il était majeur.
Je regarde une nouvelle fois le plafond, me couchant sur ce qu'ils appelaient un lit. Je pensais à Bellamy, à Louann, à Murphy et Raven, les personnes qui étaient aujourd'hui les plus importantes pour moi.
Je ne vivais plus, aucune once de bonheur ne parvenait... aucune ombre de sourire sur mon visage, mes oreilles refusaient d'écouter autre chose que le rire de Bellamy, mes yeux n'acceptaient pas de ne plus voir Louann, mes pieds et mes jambes m'en voulaient de ne pas me diriger vers Murphy et mes bras et mains de ne pas entourer Raven d'un sourire gratifiant comme d'habitude.
Je respirais. C'est tout ce que je peux définir de moi pour le moment, mon esprit était sur une autre planète, absent... et mon corps se prélassait. J'avais un désir brûlant de vengeance envers Thelonius Jaha, je le détestais comme la plupart des autres citoyens de l'arche. Je désirais le retrouver, le plaquer au mur,lui faire mal... je voulais qu'il ressente la douleur que j'avais ressenti quand on m'avait frappée pour savoir pour qui je volais la quantité de nourriture. Je n'avais rien dit bien sûr, juste proférer quelques insultes qui me démangeaient.
Je décida de fermer les yeux, essayant d'être plus rapidement demain. Je pensais au sourire de Bellamy, au rire de Louann, aux ironies de Murphy et aux paroles de Raven. Ces pensées me plongeaient dans un état second, la où j'étais pleinement moi, où je ne me cachais pas...
J'étais perdue entre mes sentiments pour Bellamy.
J'étais perdue entre mon désir de faire le bien, et mon désir de vengeance qui me pousserait à être dans le mauvais côté.
J'étais perdue entre ce que je voulais faire et ce que je ne devrais pas faire...
J'étais perdue entre la vie et la mort.
Perdue entre l'envie et le désespoir.
Perdue entre la faim et l'envie de me laisser mourir de faim.
Je tomba rapidement dans les bras de Morphée...
Je ne pensais pas que c'était une bonne période pour rêver... mais le rêve m'emportais petit à petit et prenait forme...
Je courrais rapidement, la respiration haletante, j'essayais de le fuir... je ne voulais pas lui faire face et encore moins écouter ce qu'il attendait de moi. J'entendit un coup de feu, je me retourne et je m'arrête, un corps tombe, deuxième coup de feu, un deuxième corps tombe. Je crie, et je me penche vers les corps sans vie... Raven et Louann, mortes. Elles étaient morte par ma faute, et Bellamy et Murphy pourraient l'être également si je ne faisais pas ce qu'il voulait, je me tourna, jeta mes armes au sol, les mains en l'air.
- C'EST BON, TU AS GAGNÉ RELÂCHE MES AMIS !!
surtout ne pas pleurer, surtout ne pas pleurer...
je revoyais les corps de Raven et Louann. Surtout ne pas pleurer... j'eu un haut le cœur...surtout ne pas pleurer...c'était ma faute...
Il tenait fermement Bellamy, une lame juste devant la gorge, Murphy était à genoux, a
à ses côtés, les mains et les pieds ligotés.
- Je pourrais te donner ce que tu veux, relâche les je t'en supplie...
- Tout ce que je veux ?
- Tout ce que tu veux.
- Prosterne toi devant moi.
J'eu une grimace, ce genre de " soumission " n'était vraiment pas pour moi, mais je me prosterna devant lui, comme il le voulait, j'avais peur... peur de ce qu'il pouvait me demander.
Il dressera sa prise sur Bellamy, et son rire que j'avais tant espéré ne plus avoir à l'entendre, retentit. Ce n'était pas un rire de joie;c'était un rire qui mêlait sadisme et moquerie, un rire démentiel, cruel.
- Entre nous, Lenglet... tu ne m'avais vraiment pas manqué. Déclarais-je.
Il ne m'écoutait pas.
-Approche toi de moi... viens.
Je me releva, avec crainte, mes pieds se dirigeaient contre mon gré vers lui, j'étais telle une automate qui se pliait à ses désirs, mais ça n'ira pas aussi loin, du moins je l'espérais.
- Tu sais ce qu'il te reste a faire, me dit-il.
Je pressais doucement mes lèvres sur les siennes; entamant un long baiser, à'qui je ne pourrais donner d'adjectifs positifs.
Je me détacha, haletante. Il était plutôt malin, on ne pouvait pas considérer ça comme " une agression sexuelle " car je l'avait fait de mon plein gré afin de protéger mes amis.
Il lâcha sa lame qui tomba par terre et m'agrippa par le col.
- On va s'amuser.
J'ouvris brusquement les yeux qui étaient sans surprise, mouillés, en sanglotant. Je me leva, pour me diriger vers les grilles de la porte.
- Aidez moi... s'il vous plaît... quelqu'un...
J'étais terrorisée, ce n'était pas la première fois que ce genre de rêve, qui était une reprise de ce que j'avais vécu par le passé, se produisait mais c'était la première fois que Bellamy n'était pas là pour que je puisse me glisser dans son lit, poser ma tête sur son torse nu et humer son parfum rassurant.
- S'il vous plaît...
Soudain, une voix retentit, une voix grave... que je n'avais jamais entendu jusque là.
- Les isolés seront ramenés sur terre dans 30 minutes, dépêchez vous.
Au début je pensais que j'avais mal entendu, mais lorsque je vit un garde m'emmener vers une capsule géante ou y était déjà les autres, je changea d'avis.
Pour une mauvaise surprise Jaha... tu te surpasses. Dans quelle merde, nous sommes encore ?
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