19h35. Clarys est en train de courir dans le couloir en sautant partout. Comment peut-on être autant heureuse alors que demain, on est lundi ? Elle descend les escaliers tellement rapidement que je suis étonnée de ne pas la voir s'étaler sur le sol. Je la suis donc en direction du réfectoire en riant. 

Ce week-end a été plutôt agréable. Mon père a prit du temps pour nous, et nous avons visité un peu plus la ville. Je leur ai montré le parc à côté du lycée, en leur racontant ma sortie avec Loan. Ma mère m'a limite supplié pour que je lui montre tous mes nouveaux amis en photo. Je me souvient encore de notre discussion: 

-Ho, il est pas mal lui, avec ses cheveux blonds ! S'écrie ma mère 

-C'est Maxime. 

-Elle est toute mimi celle avec le bandana dit donc, elle doit en avoir du succès avec les garçons. Ajoute-t-elle. 

-C'est Noa.... 

-Ce n'est pas un prénom masculin ? Demande mon père. 

-Non, c'est unisexe ! Répond ma mère. 

-Bref ! Et là, c'est Ji-ho et Roxanne ! 

Je dois avouer que ma mère n'a pas tord concernant Noa. Je secoue la tête et pénètre dans le réfectoire à la suite de Clarys, qui agite ses lettres dans la main en courant vers la table où sont assis nos amis :

-HEYYY ! J'ai une annonce à faire les gars ! 

-Oula. Se plaint Ji-ho

-Alors comme vous le savez tous, je suis née le 31 octobre. Commence mon amie. Et aujourd'hui nous somme le 17, donc c'est dans deux semaines. J'ai l'honneur de vous annoncer que je vais organiser la soirée de l'année ! Le thème est halloween, bien sur ! Ce sera chez moi, comme chaque année. Je vais inviter littéralement toute la classe ! 

-Même Carla ? Demande Lara. 

-Oui ! On s'entend bien avec ses amis, donc on va pas la laisser seule ça ne se fait pas.  Bref, prévoyez un déguisement de ouf les gars !! 

Je souris en m'installant sur la chaise à côté de Sandra. Clarys n'a fait que me parler de sa soirée et franchement j'ai limite autant hâte qu'elle. Je vais enfin assister à une fête en France et pouvoir mettre une de mes nouvelles robes. J'ai déjà mon costume qui se forme dans ma tête ! 

Je perds ma bonne humeur en croisant le regard de Ji-ho. Il doit m'en vouloir encore.. Il va falloir que je lui parle. Ce soir. 

-Je ne sais vraiment pas quoi me mettre ! Geins Sandra

-Ne t'inquiète pas, tu vas trouver. Je t'aiderai si tu veux ! Réponds Roxanne, la tête plongée dans son livre. 

Je n'ai toujours pas commencer de livres... Olala, ça ne va pas du tout ! Hier soir, j'ai fini le bl 4minute, et franchement j'ai bien aimé. Je compte maintenant regarder "semantic error" dès que possible. 

Ji-ho se lève alors de table pour se servir de l'eau, je compte en profiter pour lui parler. Je prétexte un besoin urgent et je le rejoins vite :

-Ji-ho ? 

Il lève ses yeux vers moi, surpris mais toujours blessé. 

-Ecoute, je ne voulais vraiment pas te vexer tu sais ? 

L'eau coule dans le pichet. 

-Ji-ho, je te promets que ce n'était pas à prendre mal. C'est juste que je ne comprends pas votre problème avec Loan, il est si avenant et gentil avec moi... Je ne pourrais pas douter de lui. Donc quand tu as fait une remarque ça m'a énervé et oui je suis allé trop loin. 

Il pose le pichet sur le buffet. 

-Je suis désolé Ji-ho. 

Il plante ses yeux dans les miens. 

-Tinling. Je ne t'en veux pas. 

Il lâche un petit sourire. 

-Le pire, c'est que tu as raison. 

Il lance un regard vers la table.

-Ils me mettent de côté, je le sais mais j'ai du mal à l'admettre. 

Il se retourne vers moi. 

-J'ai l'impression que tu es la seule à vraiment te soucier de moi. C'est surement pour ça que je m'inquiète pour toi, surtout par rapport à Loan... 

Il secoue ses cheveux noirs. 

-Mais bref, Maxime t'expliquera mieux que moi. 

Puis, il me fait signe pour qu'on retourne s'assoir, ce qui ne me laisse pas le temps de lui répondre. J'avoue que ça me fait un peu mal au cœur qu'il parle de sa situation avec autant de nonchalance, comme si ce n'était pas si grave. J'essayerai d'en parler à Clarys.

Je me réinstalle et le repas se passe sous les cris de la bande. Tous semblent avoir trouvé une idée de déguisement. 

-Et toi Tinling, tu sais ce que tu vas mettre ? Me demande Lara 

-Surprise ! 

-J'espère que t'a prévu du lourd. Répond Simon en me faisant un clin d'œil.

Incorrigible celui-là.  

20H47. Nous remontons les escaliers quatre à quatre en luttant pour ne pas s'effondrer de rire avec Clarys. Cette soirée restera marquée dans ma mémoire, c'est la première fois que je ris autant, j'ai bien cru me pisser dessus ! Nous étions au prime de notre humour, nous avons même tenté une version revisitée du jeu de la bouteille. Nous nous sommes malheureusement fait réprimander par les surveillants.

Nous entrons dans la chambre, toujours en fou rire. 

-Si seulement Noa avait été là ! Je crie en redoublant de rire

Attend, je viens de dire quoi là ? Clarys me dévisage, stupéfaite. Je ne parle jamais de Noa, et je crois que mon amie a compris que ce n'était pas l'amour fou entre nous. Mais qu'est-ce qu'il m'a prit de sortir une chose pareille ? Je suis beaucoup trop à l'aise. 

Avant que Clarys ne puisse me poser une question, je me dirige vers la salle de bain et plonge vers la douche. L'eau brûlante coule sur ma peau, descendant le long de mes épaules et de mon dos. Je ferme les yeux. Ses yeux gris se forment dans ma tête. Shia, c'est quoi ce bordel ? Je laisser glisser le pommeau de douche. Je suis prise d'une chaleur, mais je sais qu'elle ne provient pas de l'eau. 

Je sors en trombe et attrape ma serviette. Je déglutie. Pourquoi je pense toujours à Noa ? Il n'y a pas une seule journée sans qu'une de mes pensées ne dévie sur ses yeux gris, son grain de beauté à la mâchoire, ses lèvres en coeur, ses boucles qui-

SHIA MAIS FERME TA GUEULE CERVEAU DE MERDE  ! 

Je m'empare de mon pyjama que j'enfile le plus rapidement possible. Mon cœur tambourine contre ma poitrine. Si ce n'était pas un organe vital, je l'aurai perforé à l'aide de ma pince à épiler. 

J'ouvre la porte, salue vite fait Clarys et saute sur mon lit. Je m'enroule dans ma couette et me retrouve seule avec mes pensées qui ne veulent se taire, et un tambour en guise de cœur. 

11h12. Ma jambe tremble est ne veut pas s'arrêter. Le groupe de William, Maxime, Sandra et Clarys éteint le diapo sous les applaudissements des élèves. Ils ont gérés. Les professeurs d'histoire et de français se regardent en souriant et notent sur leur feuilles d'évaluation. 

J'espère que notre groupe ne sera pas le prochain ! Car passer après une telle perfection... 

Je remarque William chuchoter quelque chose à Maxime, qui rougit. Je ne savais pas qu'ils étaient aussi proches. Je compte bien lui demander après lui avoir parler par rapport à Loan. 

-Bien, c'est maintenant au tour de Lara, Lucas, Noa et Tinling ! 

Ho non, dites moi que ce n'est pas vrai... Certes, j'ai des facilités à l'oral, mais je ne peux m'empêcher de stresser ! Je me lève et lance un regard à Lucas qui lui a l'air déterminé. 

Je souffle et donne la clé USB au professeur de français. 

Allez, ça va aller Tinling ! 

-Vous pouvez commencer. 

Je regarde Lucas, qui ne perd pas une seconde. Il gère parfaitement le sujet et ne regarde pratiquement jamais ses notes. Les diapos défilent une par une. Lara y arrive bien, mais jette beaucoup de regard à ses fiches. Quant à Noa, elle débite tout sans s'arrêter en montrant bien les photos et images importantes. Notre groupe se débrouille bien, on risque d'avoir une bonne note. Puis, je me rends compte que c'est à mon tour. Je devais rédiger un discours engagé, et j'y ai donné tout mon possible. 

Je vais y arriver. 

-Bien, avec toutes les image proposées ainsi que les autre parties, vous vous êtes rendu compte de l'horreur que subissaient les soldats à l'époque. 

Je regarde la classe, Loan lève ses pouces pour m'encourager. 

-Vous n'êtes pas sans savoir de toutes ces pertes. Toutes ces morts. Tous ses deuils. Causés par nos erreurs que nous continuons de faire malgré tout. Mais la race humaine est ainsi non ? Nous sommes comme des chiens. On a beau élever un canin à manger des brocolis toute sa vie, si il voit un morceau de viande il se jettera dessus. C'est dans son instinct ! C'est pareil avec les humains. Même si un homme est pauvre toute sa vie, si on lui donne un petit peu de pouvoir il se jettera dessus. C'est dans son instinct. 

Et je continue, je parle, je raconte. Je ne regarde pas la réaction des élèves par rapport aux thermes utilisés. Je suis juste la Tinling Thaïlandaise.  Les paroles sortent toutes seules, je suis dans mon élément. 

Lorsque je m'arrête, tous les yeux sont braqués sur moi. J'entends alors une flopée d'applaudissements. Je ne peux m'empêcher de sourire et de regarder mes camarades, avec qui j'ai fait cette exposé. Lara et Lucas sont estomaqués.

-Tu ne nous avais pas dit que tu étais aussi forte en éloquence ! Dit ce dernier en reprenant la clé USB. 

Je souris avant d'attraper les fiches de tout le monde pour les ranger dans leur pochette attitrée. Les professeurs ont l'air contents et quand je passe devant eux pour retourner m'asseoir, celle d'histoire me stoppe :

-Tinling, avec mon collègue nous aimerions de parler à la fin du cours. Tu as fait du bon boulot. 

-D'accord, merci. 

Je retourne à ma place, tout sourire. Je survole la classe du regard. Lorsque mes yeux se posent sur ce gris, mon cœur loupe un battement. Elle me regarde. Elle esquisse un petit sourire en coin, faisant ressortir son grain de beauté. Elle me sourit. Nos regards restent aimantés quelques instants. Je suis comme hors du temps. J'ai l'impression d'entendre nos cœurs battre à l'unisson.  

-Tinling, tout vas bien ? Me demande Maxime à côté de moi. 

Je vais le tuer. 

Attend il me parle ? 

-Heu oui. 

-Tu as slay ton discours. 

-Merci beaucoup ! 

Un autre groupe passe au tableau, je décide de continuer en chuchotant:

-Il faudra que je te parle à midi. 

-Ok.

La fin du cours sonne et la classe se vide petit à petit. Je range mes affaires et prévient les autres que je les rejoindrai plus tars. Je me dirige vers les professeurs. 

-Tinling ! Parfait, nous voulions te parler. Dit celle d'histoire 

-Nous avons remarqué tes facilités à l'oral, et la plume de ton discours nous a beaucoup plu. Continue celui de français. 

-Et donc, nous voulons te proposer de participer au concours d'éloquence de France. 

Je reste sonnée. Moi ? Tinling ? Je savais que j'avais fait du bon travail, mais me demander de m'inscrire à un concours ? 

-Moi ? Je demande, perplexe. 

-Oui, toi ! Nous devons choisir un ou deux élèves avant le premier janvier. Nous n'avions personne en vue à part William.

-Tu es comme tombée du ciel ! Nous allons aussi le proposer à ton camarade. 

-Je, je vous remercie. Je vais y réfléchir. 

-Ne t'inquiètes pas, tu as le temps ! Me rassure le professeur de Français. Tu as jusqu'à la prochaine rentrée, soit le lundi après les vacances. 

-Ok, merci beaucoup ! 

Je suis aux anges. Ils ont apprécié mon discours, le mien ! Je souris comme jamais, ma journée est refaite.  Je rejoins les autres au réfectoire. 

Je remarque qu'ils sont séparés en trois groupes à cause du manque de place. Ji-ho secoue sa main pour que je m'installe à côté de lui. Je m'empare d'un plateau et d'une assiette remplie de pâtes "bolognaises" avant de m'asseoir. 

William est assis avec nous lui aussi, en face de moi et aux côtés de Maxime. Je suis surprise, je ne savais pas que la bande était aussi proche de lui. Il passe son temps avec Nora et Carla. 

-A oui Tinling, je te présente William. Dit Max. Bon tu dois certainement savoir qui il est mais je ne sais pas si vous vous étiez déjà parler. 

-Si, il est venu me saluer le lendemain de mon arrivée. Je réponds. Par contre, je ne savais pas que vous étiez proches. 

-Nous faisons de la piscine tous les soirs ensemble. Explique le nouveau venu. Et on a profité du fait que nous faisions un exposé ensemble pour plus sympathiser. 

-D'accord. 

-D'ailleurs Tinling, pourquoi les profs t'ont retenu à la fin du cours ? Me demande Ji-ho. 

-Ils m'ont proposé de m'inscrire au concours d'éloquence. 

Tous les yeux de la tablée se pointent vers moi. 

-Mais c'est génial! Félicitation ma star. S'écrit Max en me faisant un hight five 

-En même temps, vu le discours que tu nous a dit, ça ne me choque pas. Dit Ji-ho. 

-Ils n'ont pas pensé qu'à moi, on sera deux à représenter notre établissement. 

-Et tu sais qui sera le deuxième ? 

Je lance un regard vers William. 

-Je ne sais pas si j'ai le doit de le dire, mais, ils ont aussi pensé à toi, William. 

Il en fait tomber sa fourchette. 

-Vraiment ? 

-Oui ! 

-Mais incroyable ! Tu slay trop William. Crie Max. Tu es fort en tout c'est pas possible. 

Le concerné lâche un petit rire avant de piquer une pâte dans l'assiette de Maxime. Ils s'entendent hyper bien, je n'avais jamais vu mon ami autant lui-même qu'avec William. Ce dernier se tourne vers moi:

-Si on s'y inscrit, on va tout faire pour gagner. 

-Ca me va ! 

12h48. Nous débarrassons nos plateaux en continuant de discuter. Je me sens vraiment bien. Ji-ho n'arrête pas de me faire rire. Il faudra juste que je discute avec Maxime, mais à part ça, tout se porte pour le mieux. 

Au moment de jeter le reste de mon repas, je sens quelque chose atterrir dans mon plateau et le faire voltiger dans les airs. Mon assiette s'explose sur le sol, une main me pousse et je tombe, m'écorchant les mains avec les morceaux coupants de l'assiette. 

-Retourne dans ton pays espèce de jaune ! Crie une voix masculine derrière moi. 

-Putain mais qu'est-ce qui te prend p'tite pute ! S'écrie à son tour Maxime. 

Je tremble. 

Je suis humiliée. 

Je me retourne lentement pour voir Max en train d'envoyer un coup de poing à un grand gars roux.  William tente tant bien que mal de le calmer. 

-Tinling, tes mains ! 

Ji-ho se tient près de moi et m'aide à me relever. Mes mains saignent, et des bouts de verres son enfoncés dedans. Les larmes montent. 

-Gros connard la retouche plus jamais ! 

Je tourne la tête. Noa vient de me défendre. Noa. 

Le reste de la bande est là. 

Autour de moi. 

Noa se rapproche, rouge de colère :

-Tinling, on va à l'infirmerie. Ji-ho, va prévenir un adulte, et tente de calmer Maxime, sinon Nick va se faire buter. 

C'est donc ce Nick qui m'a fat ça. Charmant. 

Je ne dis rien, je retiens mes larmes comme jamais je ne les fais avant. Je ne peux pas encore plus m'humiliée. 

Nous sortons du réfectoire. Je n'arrive plus à penser calmement. Mes pensées se brouillent. Comment ça a pu autant dégénérer ? La bande m'avait prévenue de la méchanceté des gens ici, mais je ne savais pas que j'allais être victime de racisme... 

-Tinling. 

Je lève la tête. Ses yeux gris me scrutent avec inquiétude. 

-Ca va aller. 

Ma lèvre inferieure se met à trembler. 

"Ca va aller."

C'est la première fois que Noa semble se soucier de moi. Je sens sa main se mettre contre mon bras, avant de s'emparer d'une de mes mains. Elle laisse glisser son pouce autour de mes blessures. Son chemin sur ma peau m'électrise et surtout m'apaise. 

Elle m'apaise. 

Elle plonge son regard dans le mien. 

-Il faut aller à l'infirmerie, c'est vachement profond. 

J'acquiesce. Elle me guide vers une porte bleu et toque. 

-Entrez ! 

Elle ouvre la porte et me laisse passer devant. 

En voyant mes mains, l'infirmière accourt vers nous. 

-Mon dieu, mais que s'est-il passé ? 

Les mots restent bloquées dans ma gorge. Heureusement, elle n'insiste pas et m'installe sur un lit. 

Le processus est douloureux. Chaque morceaux de verres enlevés, je grimace. Le désinfectant me brûle la peau et ma plaie. Je m'empêche de crier à plusieurs reprises. Dans quel merdier je me suis fourré putain... L'infirmière, une grande blonde à grosse lunette, enroule du bandage autour de mes mains. 

-Bien, je te fais une dispense pour aujourd'hui et demain matin. Ne fait plus de sport de la semaine. Tu peux rester ici jusqu'à la reprise des cours mais ensuite repars dans ta chambre. Je vais appeler tes parents pour leur parler de ton cas. Reviens demain matin refaire le pansement. 

Je hoche la tête. L'infirmière contourne le rideau et se remet à son bureau. 

Noa me rejoint, et s'assoie sur le lit, à mes côtés. 

Le silence entre nous est pesant. Une envie violente de pleurer me prend par surprise. Je tente de retenir un sanglot, en vain. Les larmes s'écoulent si vite de mes yeux que mes joues deviennent vite trempées. 

Je me retape la honte devant elle. 

Des bras hésitant s'enroulent autour de mes épaules. Une main essuie délicatement mon visage. Je reste quelques instant dans ses bras, les siens. 

-Tinling, c'est un gros chien. Personne ne s'est foutu de toi je te le jure. Chuchote-t-elle à mon oreille. 

Bizarrement, mon cerveau croit ses paroles. Je me calme, petit à petit. Les larmes se font plus rares.  Je me dégage doucement de son étreinte. 

Son regard gris, rempli de compassion, se plante dans mes yeux. Sa main serre légèrement mon épaule. Elle me sourit. Son grain de beauté brillant à la lumière. 

-C'est fini maintenant. Avec toutes ses preuves, il va subir une lourde punition j'en suis sûre. 

Je déglutie, mes cordes vocales ont l'air de s'être déliées. 

-Merci Noa. Je suis désolé. 

-Ne t'excuses pas. 

Puis, elle se lève. Me souris une dernière fois avant de partir. 

Shia, elle se soucie de moi ? 

                                                                ------------------- à suivre------------------

Heyy !! J'espère que ca chapitre remplit de rebondissements vous aura plu ! 

Que pensez-vous de l'attitude de Noa ? De Maxime ? Ou encore de William ? 

Je suis ouverte à toutes théories !! 

On se retrouve au prochain chapitre <33

(Ps: voici un petit bonus concernant Noa !)

*PDV NOA*: 

Je sors de l'infirmerie. 

Mais bordel qu'est-ce qui m'a prit ? J'aurai dû laisser Ji-ho avec Tinling. 

Mes sentiments ont encore prit le pas sur ma raison... 

J'ai merdé putain. Et pas qu'un peu. Il va vite falloir que je répare ma connerie. Mais vraiment. Ce genre de chose ne doit plus jamais se reproduire. 

Jamais. 

Il est hors de question de Tinling souffre à cause de moi. Je ne me le pardonnerai jamais. 

Jamais. 

--------fin chapitre 11---------