Chapitre 36
Pdv Galdaë
-On y va ?
Mes lèvres se pincèrent mais j'acquiescais tout de même. Lilliputia me sourit doucement en se relevant, après avoir mis ses chaussures. Elle ouvrit la porte et après avoir pris une grande inspiration, je la suivais dehors.
Nous avions décidé, après avoir mangé, (enfin, elle m'avait plus forcé qu'autre chose) d'aller voir Laïa, chose qui m'excitait autant que je ne flippais. J'allais enfin savoir à quel espèce j'appartenais, mais d'un autre côté, le savoir voulais dire me mêler à toute cette foule et je ne savais pas si j'étais prêt.
En allant chez Azraël, je n'avais croisé personne et en rentrant, je ne m'étais absolument pas préoccupé par le monde qui m'entourait. Cette fois-ci, c'était différent: j'aurais les yeux braqués sur eux et eux sur moi.
Je frissonnais et focalisais mon regard sur la nuque de Jerry, devant moi, qui ne tarda pas à le remarquer. Elle se retourna et me dit, voyant clairement mon apréhension:
-Tu n'as pas été perturbé quand tu m'as vu. Dis-toi que c'est la même chose. Ce n'est que quelques détails en plus, mais au fond la personne a toujours été comme cela. Tu découvres simplement l'envers de la médaille.
-Ce n'est pas pareil, grognais-je en voyant quelqu'un apparaître au loin.
-Et en quoi ?
La personne, qui avait l'air de se promener, se dirigeait droit dans nôtre direction. Je ne l'apercevais pas encore très bien, alors je me forçais à rester concentré sur ma gardienne.
-Je te connais. Mais me retrouver au milieu d'inconnus tous plus étranges les uns des autres, ce n'est pas pareil.
Elle me sourit.
-Tu verras, ce n'est pas si impressionnant que ça et on s'y fait rapidement. Rassurante qu'elle était, je l'aurais presque cru sur parole. Évite de ne regarder que moi, il n'y a personne pour l'instant mais ce ne sera pas le cas tout à l'heure, tu ferais mieux de t'habituer à quelques personnes d'abord.
L'inconnu était un homme à la peau bleue pale et aux yeux d'un noir profond. Je détournais la tête, surpris de son apparence.
-"Quelques détails" ? Vraiment ?
Sa tête se pencha sur le côté et elle se mordit la lèvre inférieure.
-Allons-y.
Elle se remit en route et je n'eut pas d'autre choix que de la suivre. Sortir était déjà bien assez compliqué pour moi, je n'allais pas, en plus de ça me retrouver seul !
J'avais bien conscience de peut être en faire des tonnes, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Durant ces quinze jours, j'avais pu découvrir que le globe n'était pas aussi tranquille qu'il ne le laissait croire mais ce n'était pas pour autant que je n'étais pas surpris, méfiant et inquiété de ce qui m'entourait.
Nous croisâmes plusieurs personnes dans nôtre avancée qui me parurent plutôt normal en comparaison du premier homme et je relâchais doucement la pression contenue dans mes poumons. Jerry, semblant remarquer mon début de calme, sourit doucement en coin.
Lorsque nous arrivâmes au centre, j'étais plus sûr de moi. Néanmoins, Jerry me prit la main. Je ne savais si elle le faisait pour m'encourager ou simplement parce qu'elle en avait envie. Honnêtement, je me fichais du pourquoi, mais j'appréciais énormément le petit contact qu'elle instaurait entre nous. Elle sourit et m'entraîna à sa suite.
Nous croisâmes des gens aux dents pointues, aux longues oreilles, aux peaux de couleurs différentes, ainsi qu'aux ailes pour le moins imposante. En serrant plus la main de ma petite blonde, je remerciais silencieusement le ciel de ne pas l'avoir affublé de ce genre de détails.
Bien que des dents pointues auraient pu être intéressantes.
Je secouais la tête, ôtant ces pensées de mon esprit et continuais mon chemin.
L'impression que tout n'était que déguisement me vint à l'esprit et une seconde après, je reproduisais le schéma précédent en éliminant cette graine qui venait à peine d'être plantée.
Jerry avait eu (encore une fois) raison. Bien qu'inhabituel, on ne mettait pas beaucoup de temps à s'accommoder de tout ce décor.
-On est bientôt arrivés. Tu vois, tu n'avais rien à craindre.
Ma gardienne avait l'air contente et je ne pouvais m'empêcher, devant son sourire, à faire de même.
Quand nous entrâmes dans le self, je retenais mon souffle, certains avaient les yeux rivés sur nous, d'autres s'en fichaient totalement. Jerry, bien loin de s'occuper des regards curieux, semblait chercher quelque'un du regard. Sans doute Laïa, devinais-je.
Une fois qu'elle l'eut trouvé, elle s'élança, me traînant à sa suite. J'étais surpris du nombre de regards, essentiellement masculins, posés sur nous ou plus particulièrement nos mains jointes. Je me doutais bien que Jerry attirait l'attention: de part son métier, elle était connue de tous mais le déferlement de jalousie me provoquait une chair de poule sans précédent. Un groupe d'hommes attira mon attention. J'avais l'impression de reconnaître Milo et Regan dans leur rangs (et à vrai dire, ça ne m'aurait pas étonné) mais ils étaient à la fois trop loin et changés pour que je ne les reconnaisse distinctement.
Elle s'arrêta finalement à une table où Laïa mangeait, seule. Des ailes blanches immaculées se trouvaient dans son dos. Je me souvenais soudain du soir où elle était venue manger et qu'elle avait finalement fait tout un speech sur différentes créatures. Je comprenais maintenant pourquoi.
-Coucou Laïa, s'exclama Jerry en s'asseyant, n'ayant toujours pas remarqué les regards insistant qui me brûlaient pourtant l'échine. Je m'asseyais à mon tour.
La plus âgée me jeta un regard avant de s'exclamer:
-Tiens, une éponge !
-Quoi ?!
Jerry et moi nous étions exclamés d'une même voix.
-L'espèce. Je ne savais pas que tu t'étais transformé Galdaë ! Ce n'est pas le vrai nom mais c'est un surnom.
-On était justement venus pour ça, expliqua Jerry. On ne sait pas ce qu'il est.
-Je m'en doutais. C'est un needer. Une espèce assez rare. A vrai dire, je crois que la dernière arrivée de cette espèce doit être là depuis... un an, peut être deux.
-A ce point là ?
Elle hocha la tête et enchaîna.
-Tu fais partie de l'espèce la plus proche des humains ici, parce qu'à part les capacités dont tout le monde est pourvu, tu ne possèdes pas de choses qui te différencie des humains. A part ton pouvoir, qui ne te servira que si tu as quelqu'un en possédant à côté.
-Et qu'est-ce que c'est ?
-Tu es capable d'absorber le pouvoir ainsi que l'énergie des autres. Mais, une particularité de ton espèce veut que tu n'aies pas obligation de le gérer; Si tu ne veut pas de ton pouvoir, alors il n'apparaîtra jamais.
-Je peux absorber... l'énergie d'une personne ? C'est... Dangereux ! jusqu'à quel point ?
-Non, ça ne l'est pas comme il n'y a pas de risque que ce pouvoir échappe à ton contrôle. Il faudra que tu lises la page dans le bestiaire, tu comprendras sans doute plus que si je te l'explique.
Nous continuâmes à discuter et lorsqu'il fut treize heure vingt cinq, nos pieds prirent le chemin des classes respectives. Laissant d'abord Laïa derrière nous, le chemin ensemble se fit court. Nous étions presque arrivés et elle faillit partir.
-Tu n'oublies pas quelque chose ?
Je l'avais retenu par le bras alors que nous nous étions arrêtés pour ne pas être trop mêlés à la cohue. Elle se retourna, et me fixa, surprise de mon geste. Lorsque de mon index libre, je tapotais ma joue en l'inclinais en sa direction, elle comprit.
-Tu es un gamin.
Mais elle se rapprocha tout de même et posa sa bouche sur ma joue. Je la lâchais et elle s'éloigna de quelques centimètres avant de me souhaiter un bon après-midi et d'aller vers sa classe.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir débouler un Eliott aux dents pointues de derrière moi et se diriger, toujours à la même cadence, vers Jerry. Il s'accrocha à sa taille et après avoir sursauté, elle saisit la main qu'il tendait vers elle. Cherchant ensuite sa mère, elle la salua finalement avant de lui rendre Eliott.
Lorsqu'elle eut disparu de mon champ de vision, je me détournais et sortais du bâtiment, me dirigeant vers chez Azraël. Peu importe l'effet négatif qu'elle m'avait fait le matin, il fallait que nous discutions de la suite. De ce que j'allais, ou non, pouvoir faire et de quelle manière allait-elle s'entraîner, car un point était indéniable, elle n'y arriverait pas seule.
***
En arrivant chez elle, je n'y avait trouvé personne. Après avoir poireauté cinq minutes devant la maison, j'en avais finalement fait le tour pour voir si elle n'était pas dehors et en voyant qu'il n'y avait personne, j'avais finalement décidé de rentrer et d'y retourner plus tard.
Ce pourquoi à quinze heure, je fus de nouveau dehors et allais toquer à la porte.
Toujours sans réponse.
Mais cette fois, des éclats de voix me semblaient venir de l'arrière. Je m'y rendais donc, et trouvais Azraël ainsi qu'une autre fille aux cheveux roses, dos à moi. La fille riait tandis qu'Azraël faisait mine de bouder. Je m'en voulais de gâcher un moment avec une amie qu'elle s'était trouvé alors je repartais de là où j'étais venu, dans l'optique de repasser une heure après. Je pouvais le permettre en prenant en compte que l'on ne parlerais pas plus d'une heure, du moins je ne le pensais pas et que je pourrais donc être là au retour de Jerry.
Mais lorsque je revins, elles étaient toujours au même endroit. Cette fois ci, je m'approchais.
-Salut, Azraël.
Les deux sursautèrent et tournèrent brusquement la tête vers moi.
-Je voudrais que l'on parle de ton entraînement.
Ma protégée se tourna, incitant par la même occasion la fille aux cheveux roses qui me rappelait vaguement quelque chose, à faire de même.
-Je suis occupée...
Elle laissa sa phrase en suspens, me laissant comprendre qu'elle souhaitait que je dégage rapidement.
-Ce n'est pas grave, Azraël, lui dit la fille en se relevant. On se voit plus tard.
Azraël soupira. Elle se releva à son tour et me fit face, comme une guerrière en attente d'une bataille. Je ne comprenais décidément pas son attitude. Pourquoi semblait-elle aussi réticente à mon égard ? Je n'avais pourtant rien fait de mal.
-Pourquoi est-ce que je m'entraînerais avec toi ? Tu ne maîtrises pas du tout la situation et tu es encore moins avancé que moi comme tu n'as pas lu le bestiaire.
Je grinçais des dents.
-Je ne dis pas que je te serai d'une grande aide, seulement qu'il faudrait qu'on en parle un peu.
-Et bien, ça y'est, on en a parlé, tu peux y aller.
La fille à côté sembla se rendre compte de l'aversion qu'Azraël avait pour moi et écarquilla les yeux en tendant vers son épaule.
Plus rapide, je la saisissais au vol.
-Désolé, tant qu'on a pas compris comment tu pourrais maîtriser tes pouvoirs, il n'y aura pas de contact.
Son amie, se rendant compte de sa bêtise, se confondit en excuses avant de nous souhaiter une bonne fin de journée et de s'en aller.
Azraël, baissant la tête, mes remercia du bout des lèvres.
-Je n'y pensais plus...
-Tu vois que je peux t'apporter de l'aide, souriais-je en coin.
Elle acquiesça.
-Sur ce point là, oui. Mais j'ai des doutes sur d'autres...
Ne prêtant attention qu'à la première partie de sa phrase, je continuais:
-Je veux juste qu'on parle de la façon dont tu voudrais être entraînée, que tu me donnes tes idées, tes ressentis, ou tout ce que tu voudras bien me dire. Comme l'a dit Jerry, nous allons, en grande partie, être là pour t'aider psychologiquement. Parce que pour le coup, nous sommes moins avancés que toi.
-Très bien. Allons à l'intérieur.
J'acquiesçais et la suivais, posant ensuite mon derrière sur un canapé rouge, possédant un plaid multicolore.
-Tu veux boire quelque chose ?
-Oui, si tu as.
Elle me demanda et après que je lui ai dit, elle la fit apparaître devant moi. Je la remerciais, n'ayant pas pensé avant que je pouvais le faire apparaître seul. Je saisissais la bouteille et la portais à mes lèvres. Faisant de même avec un verre de ce qui ressemblait à du mojito, elle me dit ensuite.
-Je pense que mes pouvoirs ne se sont pas encore développés, ce matin, en me réveillant, j'avais comme une force qui me donnait l'impression de pouvoir me terrasser si elle le voulait. Au fur et à mesure de mon réveil, elle disparaissait.
-Effectivement, ce sont sans doute eux, ils doivent profiter du lâcher prise que tu as en dormant pour essayer de prendre le contrôle.
Je n'arrivais pas à croire le sang froid dont je faisais preuve.
-Je pense que le mieux que nous puissions faire, c'est de t'habituer à être ici, que tes pouvoirs se rendent compte que tu progresses et qu'ils ne seront pas plus fort que toi. Il va falloir améliorer toutes tes capacités physique.
-Un peu de sport ne va pas me faire de mal.
Je me mordais la lèvre.
-A propos de ta maladie... je suis désolé que tu aies eu à vivre tout ça.
Elle soupira avant de fixer ses yeux aux miens.
-J'aimerais passer à autre chose, et tu n'as rien à voir avec ça alors pourquoi tu t'excuses ?
-Hum...
A vrai dire, je n'avais pas de réponse à cette question à part peut être que c'était comme ça que réagissaient les gens d'habitude. Mais c'est vrai que ce n'était pas logique. Pourquoi s'excuser pour quelque chose que l'on n'a pas commis ? Sans doute pour avoir l'air plus empathique, bienveillant, ou encore compréhensif. Humain, en somme.
C'aurait pu être un bout de ma réponse si Azraël ne s'était pas d'un coup recroquevillée de douleur en gémissant. Raide comme un piquet, je m'agenouillais ensuite devant elle. Ses poings se serrèrent de douleur.
-Azraël ! Qu'est-ce qui se passe ?!
Totalement pétrifié, sa douleur m'éteignait comme un poignard en plein cœur. Sans réfléchir je saisissais sa main droite pour essayer de desserrer sa poigne.
Lorsque nos mains se touchèrent, la tête d'Azraël se renversa en arrière et un craquement sinistre se produisit. Alerté, je voulu enlever mes mains mais j'en fus incapable, celles ci comme scotchées aux siennes, et je compris ce qu'il se passait.
Elle lit ma vie entière.
Une seconde après, la jeune fille se releva faisant face à mes yeux terrifiés des liens qu'elle avait pu faire, des choses qu'elle avait découvert ainsi que de savoir ce qu'il s'était passé, en ne serait-ce qu'une seconde. J'avais beaucoup trop de secrets à cacher pour qu'elle n'en découvre même que la moitié alors savoir qu'elle savait tout m'était insupportable.
-Je n'y crois pas ! Me hurla-t-elle au visage. Comment est-ce que tu arrives à vivre ici, tranquillement alors que... Qu'il y a un tas de gens qui ont souffert !
Elle semblait aller mieux et apte à me crier dessus. Ce qui était le principal, non ...?
Non, ça ne l'était pas, je ne voulais pas qu'elle sache.
J'avais peur qu'elle ne lui répète tout, j'avais peur de ce qu'elle pouvait me dire et qui m'achèverait sans doute. J'avais peur qu'elle ne se rende compte de quel lâche j'étais et d'à quel point j'étais facile à démolir. Mais surtout, j'avais peur qu'elle ne prenne un tel plaisir à me démolir que je serais indéniablement ramené dans des souvenirs que je préfèrerais oublier. Où quelqu'un d'autre me détruisait, brique par brique en prenant un tel plaisir que si je l'avais voulu, j'aurais pu le toucher.
Ce plaisir de souffrance.
Je me relevais, ne supportant pas la situation d'infériorité dans laquelle j'étais et qui me faisair passer pour plus fébrile que je ne l'étais déjà.
-Tu étais au courant pour elle ! Et tu arrives à la fixer droit dans les yeux sans avoir souvenir de quoi que ce soit ! Tu arrives à vivre avec elle en sachant ce qu'il s'est passé alors qu'elle, n'en a aucun souvenir !
Inconsciente du mal qu'elle pourrait me causer et sans faire attention aux sensations qu'elle avait senti précédemment, Azraël continua sur sa lancée, sans s'interrompre:
-Tu continues votre "relation" alors que tu sais que lorsqu'elle le saura elle ne voudra plus te voir tant tu lui rappellera ce passé qu'elle souhaitera oublier de nouveau ! Tu vas lui faire beaucoup de mal Galdaë ! Prononça-t-elle en appuyant bien sur mon pseudonyme, me faisant comprendre explicitement qu'elle savait tout de moi et qu'elle n'hésiterait pas à se servir de mon passé contre moi au premier faux pas.
Je sentais la réplique finale arriver, comme une épée de damoclès au dessus de ma tête, prête à me la trancher.
-Mais visiblement tu n'en as rien à faire, tu privilégies ton propre bonheur au sien ! Mais je ne devrais pas m'étonner, tu as toujours agi comme ça ! Tu as laissé souffrir une dizaine d'innocents incapable par la suite de se souvenir de quoi que ce soit ainsi que leurs familles, simplement par lâcheté et terreur. Maintenant que tu es là, tu penses que tout va s'arranger mais le passé finit toujours par te rattraper. Tu le sais inconsciemment mais tu le refuse. Sauf que lorsque tout va te retomber dessus, vous souffrirez bien plus que si tu arrêtais maintenant.
Je serrais les dents, tentant de faire abstraction de mon cœur qui se brisa en des milliers de petits morceaux. J'avais presque l'impression que du sang entachait ma cage thoracique, qu'il se dispersait de plus en plus et qu'il finirait par toucher ma raison.
Baissant les yeux, comme un enfant prit en faute, je réalisais qu'elle avait parlé avec assurance, promettant quasiment la façon dont tout allait se dérouler. Je réalisais ensuite qu'elle avait raison sur les plus gros points: oui, j'allais lui faire beaucoup de mal et ... j'étais égoïste, lâche et je comptais bien en profiter tant que tout allait bien.
Oui, je suis égoïste et je sais que plus je reste et plus je la ferai souffrir plus tard, mais j'ai besoin d'elle. Sans doute plus qu'elle n'a besoin de moi d'ailleurs...
_______
Putaiiiin ! je suis tellement contente d'avoir réussi à poster aussi tôt ! *se racle la gorge* pardon, je m'emporte !
Bonjour à tous ! comment allez vous ?
3000 mots pile, je suis douée !
Perso une petite routine écriture s'est installée ces dernier jours et j'adore pouvoir écrire sans avoir à me dire "et merde, je n'ai plus qu'une demi-heure ou des trucs comme ça". Ça me permet de vraiment être dans l'histoire et d'y penser à chaque instant et de pas me stresser de l'avancée de l'écriture. Se dire qu'on a tout le temps qu'on veut, c'est vraiment génial !
bon, alors ce chapitre, on en pense quoi ?
La première sortie ? Et la discussion avec avec Laïa ? Galdaë est donc... une éponge ! Il va donc pouvoir faire la vaisselle plus facilement !
(Pardon, pour cette blague plus que douteuse, je m'auto frappe là, je vous jure😂)
Les remontrances d'Azraël ? Que pensez vous qu'elle ait découvert dans le cerveau de Galdaë ?
Bon, je vais vous laisser, et vous souhaite à bientôt !
Byzzz
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top