chapitre 33

Pdv Jerry

Un brusque mouvement me réveilla et je sortais du monde dans lequel mon esprit était plongée.

Les bras qui encerclaient précédemment ma taille, ce qui formait comme un cocon protecteur, se détachèrent, comme s'ils fuyaient et une masse se souleva vite, tellement vite que mon corps rebondit sur le matelas.

Je grognais à l'intention du malotru qui s'était levé et me tournais de l'autre sens pour me rendormir, avant de me rappeler que le malotru en question n'était autre que Galdaë et qu'il s'était donc réveillé.

Je m'asseyais précipitamment, paniquée à l'idée qu'il se soit enfui, mais soupirais de soulagement lorsque je constatais qu'il était bien là.

Assis, le dos contre la porte, les genoux repliés contre le torse et le visage plongé dans ceux-ci. Sa respiration, plus que paniquée, se faisait entendre de là où je me trouvais.

-Galdaë ? Appelais-je doucement.

Sans surprise, aucune réponse ne me parvint.

-Galdaë...

Je me levais du sommier et allais rejoindre mon protégé.

Assise sur les genoux face à lui je tendais la main vers sa jambe (lieu qui m'était le plus accessible) et lorsqu'elle fut posée, provoquais un tressaillement ainsi qu'un franc mouvement de recul de sa part.

-Galdaë, je...

-Arrête, me coupa-t-il, et je m'estimais déjà heureuse de voir qu'il n'avait pas perdu la parole, même si c'était pour me donner un ordre.

-Arrêter quoi ?

-De...de...

Et soudain, l'homme heureux que je connaissais se brisa sous mes yeux. Son visage se releva vers le mien et je fus tellement captivée par la souffrance qu'exprimait ses yeux que j'en oubliais tout le reste. Il s'effritait, morceau par morceau et je savais que si je le laissais sombrer, alors l'homme en face de moi, que j'appréciais, disparaîtrait. Le monde semblait s'effondrer dans ses yeux perdus qui me semblaient implorants. Il me fixait, comme si j'étais le pilier qui le maintenant hors de l'eau. Blessures du passé qui ressortaient ici.

Comment le savais-je ? Aucune idée.

Des larmes apparurent dans ses yeux et les jointures de ses mains devinrent blanches tant il serrait ses jambes. Alors, le coeur brisé de cette vue qui me donnait à moi aussi la larme à l'oeil, je fis la seule chose que j'avais envie de faire à ce moment.

Ma main gauche alla à la rencontre de sa nuque et la droite, présente sur sa jambe, glissa jusqu'à son dos. Je fis pression et mes deux mains n'eurent pas à lutter beaucoup, car à peine le tirais-je que ses mains glissaient sur ma taille et m'attiraient à lui.

Lorsque son front toucha mon épaule, un violent sanglot le secoua, menaçant de le faire s'écrouler.

À la fois mal à l'aise et malheureuse, je le laissais pleurer, sachant qu'il lui faudrait au moins ça pour se relever, et me contentais de caresser doucement les zones où mes membres avaient élus domicile. Je posais aussi la tête contre la sienne.

Dépliant les jambes, il m'attira sur lui, me soulevant sans mal du sol et m'enserra de ses bras puissants comme il l'aurait fait avec un nounous.

Ce n'était plus un adulte que j'avais dans les bras, mais les vestiges d'un enfant qui ne s'était pas fait aimer de ce monde. Un enfant qu'on avait envie de protéger, envers et contre tout, quitte à casser quelques nez de vengeance. Oui, j'avais envie d'étrangler tous ceux qui lui avaient fait du mal.

Il n'y avait aucun doute là-dessus, Galdaë n'avait pas eu une vie rose. Et, comme je craquais parfois, le soir, lorsque j'étais sûre qu'il dormait, Galdaë avait atteint la limite que sa santé mentale lui imposait.

Tout humain, ou en l'occurrence toute créature, avait besoin de se reposer sur quelqu'un. D'arrêter ou d'amenuiser le poids des charges que la vie nous emmenait.

-Merci... Souffla-t-il du bout des lèvres. Merci d'être là.

Je me rapprochais encore plus, ne me souciant guère de la proximité qui nous liait à ce moment là, et serrait encore plus mon étreinte, faisant à mon tout reposer la tête sur son épaule.

La position dans laquelle nous étions était tout, sauf innocente, mes cuisses encerclant sa taille, ma poitrine collée à son torse et ses mains dans le bas de mon dos. Mais l'ambiance, elle, m'empêchait de voir cette situation comme contenant la moindre trace de tension.

-Ce n'est rien, soufflais-je en réponse, à quelques millimètres de sa peau, provoquant ainsi un déluge de frissons.

Je ne le forçais pas à bouger et lui laissais le temps qu'il lui fallait. Lorsque ses larmes se tarrirent, je soupirais de soulagement et me décoller légèrement, le forçant à faire de même, pour que nos yeux se rencontrent.

Doucement, je posais la main sur sa joue et essuyais les dernières larmes encore présentes puis je lui adressais un sourire réconfortant.

-Désolé, je m'effondre comme... un gamin.

Mon sourire s'accentua.

-Un peu. Mais tu as tout à fait le droit.

Il détourna la tête, sans doute légèrement vexé, et fixa le mur, en une mimique qui collait parfaitement à ce que j'énonçais précédemment. Étonnamment, ça me plaisait.

En un pur coup de folie, je m'approchais de sa joue, que je caressais doucement avec mon nez, comme un bisou esquimau, avant de descendre légèrement et tourner la tête d'un côté pour poser mes lèvres sur sa mâchoire en un doux baiser. Il sursauta et, inconsciemment, ses mains se serrèrent sur ma taille.

-Q'est-ce que...

Les mots s'étranglèrent dans sa gorge alors que je posais de nouveau mes lèvres sur sa mâchoire, quoi que plus près de son menton. Moins timide, je sentis tout de même mes joues chauffer, signe de rougeur.

-Pourquoi tu...

Afin d'éviter de répondre, sans aucun doute, à "pourquoi tu fais ça" (parce que je n'en avais pas la moindre idée pour tout dire), je posais cette fois ma bouche sur sa pomme d'Adam, qui n'arrêtait pas de tressauter. Sa tête, qui était encore sur le côté, voulu se détourner et sans le vouloir, il me mit un coup de menton.

Un rire m'échappa et ma tête se recula légèrement, éloignant par la même occasion mon corps du sien.

Gênée, je n'osais un regard dans sa direction et détournais la tête vers le sol. Moins intéressant mais, lui ne me fixait pas avec des yeux scrutateurs.

-Caren... Jerry, se rectifia-t-il en écoutant mon grognement de désapprobation.

Ses mains me pressèrent contre lui et je couinais de surprise lorsque ses lèvres se posèrent à leur tour sur ma joue, ma mâchoire, puis ma gorge. Un bruit exprimant ma satisfaction sortit de ma bouche et Galdaë crut bon de continuer ses baisers. Ma tête, instinctivement, s'orienta vers l'arrière, et je me rapprochais de lui, avant qu'il n'ait à le faire. Les battements de mon coeur s'accélérèrent et de ce fait, ma respiration prit le même chemin.

Embrassant tantôt mes joues, tantôt le bas de mon cou ou de mes épaules, je suivais le mouvement, comme une poupée désarticulée entre ses bras. Un soupir m'échappa et je décidais de reprendre un peu le contrôle. Le laissant continuer, je glissais les mains sous son t-shirt, explorant la peau de ses côtes avant de les faire glisser sur la peau de son dos, laissant une trainée de frissons et des soupirs satisfaits sur mon passage.

Un gémissement imprévu me mortifia de honte et j'arrachais une plainte de douleur à Galdaë en serrant trop la peau de sa taille. Sa bouche quitta mon cou, et, du bout des lèvres, je soufflais des excuses. Il se réapprocha et alors que je m'attendais à retrouver les sensations précédemment connues que furent ses dents qui rencontrèrent mon cou. Il me mordit légèrement, puis, en se reculant, m'indiqua simplement:

-Vengeance.

Un rire se fraya un chemin à l'extérieur de mon corps et je reculais, mon visage reprenant place normalement, pour fixer l'homme en face.

-Pour être quites, il faut que tu t'excuses.

-Et si je ne le fais pas ? Répliqua Galdaë d'un air malicieux qui brillait aussi dans ses yeux.

J'étais heureuse de constater que son air maussade avait disparu et qu'une étincelle de joie brillait dans ses pupilles. Mais je savais ce passage de courte durée.

-Alors je vais te bouder.

Pour appuyer mes propos, je retirais les mains se son dos pour les croiser sur ma poitrine et attendais une réaction de sa part.

-Embrasse-moi.

Je laissais quelques instants passer avant de réaliser le sens de ses paroles.

-Pardon ?!

Est-ce que ça me déplairait de l'embrasser en toute maîtrise de mes moyens ? Sans doute pas. Est-ce que j'en avais envie ? Mon cerveau, qui voulait voter non, se fit mettre à plat par un petit oui, tout timide qui n'avait pas encore bien la place dans mon esprit.

Galdaë baissa la tête et marmonna, à son tour honteux.

-Laisse tomber, c'était débile de demander ça.

-Alors pourquoi tu l'as fais ? Ne pus-je m'empêcher de questionner.

Il marmonna quelque chose d'inintelligible et baissa encore plus le nez.

N'appréciant pas spécialement l'ambiance lourde qui s'installait, je saisissais doucement son menton et murmurais, à quelques centimètres de sa bouche:

-Tu réagirais comment si je te demandais de m'embrasser Galdaë ? Tu le ferais ?

Sa pomme d'Adam tressauta deux fois de suite et je souriais devant son froncement de sourcils. J'aimais lui faire de l'effet, quel qu'il soit.

-Et toi, tu le ferais ?

-Tu te débarrasses facilement en me renvoyant la question. C'est pas la règle du jeu, ça, marmonnais-je.

-Tu me l'as renvoyé aussi je te signale.

Amusée, je secouais la tête et lui tirais la langue, caressant sa lèvre inférieure de part le manque de distance et le faisant soupirer.

-Oui, murmura sa voix après quelques secondes de silence, comme s'il partageait un secret. Je le ferais.

Nos lèvres, déjà proches, se frôlèrent et je lui murmurais:

-Embrasse-moi.

Ses yeux s'écarquillèrent, et en quelques secondes, la distance qui s'était introduite entre nos deux corps fut réduite. Seules nos bouches ne se touchaient pas encore à proprement parlé. Ses mains glissèrent sous mon t-shirt, trouvant leur empreinte sur la peau nue de mes hanches et les miennes s'agrippèrent respectivement au col de son t-shirt et à ses cheveux. J'attendais le premier geste de sa part.

Alors, quand il s'approcha enfin je soupirais d'aise. Mais râlais lorsqu'il s'éloigna de nouveau.

-Désolé de t'avoir mordu... Voilà, là on est quittes.

Comme s'apercevant d'une erreur commise, d'une folie qui n'avait pas lieu d'être, il se reculait, me laissant frustrée; oh oui, tant que je ne me l'avouerais pas à moi même.

-Qu'est-ce que tu...

Je m'interrompais, apercevant de nouveau cette lueur de tristesse dans ses yeux. Mon humeur changeant du tout au tout, je posais une main sur sa joue, signe de réconfort, avec un sourire contrit. Se faisant, l'enfant sommeillant en lui repointa le bout de son nez et Galdaë me fixa avec toute l'innocence dont cet enfant était capable.

J'avais l'impression que dans ce corps, deux personnalités se disputaient la première place. Son vrai prénom, l'enfant mal aimé, homme en colère que j'avais pu rencontrer à son arrivée au globe, et Galdaë, homme jovial, quoique légèrement gamin sur les bords, qui passait son temps à faire des blagues plus que nulles.

-Parle moi, lilliputia, implora Galdaë, le ton suppliant, presque douloureux, et les yeux fermés.

-Mais, qu'est-ce que tu veux que je dise ?

-N'importe quoi, occupe mon esprit... S'il te plait.

L'enfant avait maintenant l'air de disputer la première place avec l'homme en colère. L'expression de son visage se transformait de seconde en seconde.

N'ayant aucun surjet et affolée à l'idée de le faire paniquer aussi, je passais ma main doucement sur sa joue, en ce que j'espérais être une caresse réconfortante. Soudain, une idée brillante, je devais bien l'avouer, me vint.

-Quand on arrive au globe, un profond sentiment de malheur est présent en nous. Concentre toi sur ce que je dis, c'est important. On est déboussolés, et bien souvent en colère. Alors, pour empêcher qu'on ne foute notre deuxième vie en l'air, on apparaît comme un humain et nous devons ensuite passer par un transformation. Lorsque tu t'es évanoui, c'était la transformation qui s'activait. Ça signifie que tu t'es parfaitement intégré et que tu as de nouveau envie de vivre, est-ce que j'ai raison ?

Il hocha la tête et j'en aurais presque fait un danse de la joie, tant cette affirmation me donnait espoir qu'il surmonte cette passe.

-Lors de cette transformation, des changements physiques s'opèrent, alors je vais te demander d'ouvrir les yeux et de lister tous ceux que tu vois chez moi.

Il obtempéra, ses yeux se bloquant aux miens, et il entama:

-Tes yeux, il y a du doré en plus du bleu. Ils glissèrent plus haut. Tes cheveux. Et enfin, descendit au plus bas de mon visage et ses doigts vinrent frôler ma lèvre inférieure. Et ta bouche (le peu de salive qui me restait s'évapora tant son regard était brûlant)... S'en est limite fluorescent.

Après une seconde de trop, ses yeux remontèrent:

-Et moi, qu'est-ce qui change ?

Son regard, légèrement inquiet, me fixait avec une patience parfaitement feinte.

-Étrangement, rien du tout. Ton ego était si grand que tu t'estimais déjà parfait, c'est ça ? Plaisantais-je avec un sourire sur je tentais de rendre communicatif.

-Loin de là...

-Tu plaisantes ?! Mais avec le physique que tu as, comment est-ce que tu peux être complexé ?! Je marquais une pause. Okay, ose me dire des trucs qui te font complexer.

-Mes yeux, répliqua-t-il du tac au tac. Ils ressemblent trop à ceux de... Mon père... Je les déteste !

Je lui demandais de les fermer, relevant tout de même le fait que ce n'était pas la première fois qu'il mentionnait ne pas aimer son père et décidant de ne pas creuser tout de suite.

-Pourquoi ?

Je souriais malicieusement.

-Tu verras.

Après un soupir faussement râleur, il suivit ma demande et, tour à tour, je vins embrasser ses paupières, puis heureuse du sourire apaisé que je voyais mûrir sur ses lèvres, je me penchais à son oreille pour murmurer:

-Moi, je les trouve magnifiques. Ensuite, murmurais je en me reculant. Qu'est-ce qui fait complexer ma girafe préférée ?

-Girafe, sérieux ?

-Oui mon capitaine Némo. T'as vu, j'ai fais une référence à vingt mille lieues sous les mers. Et en plus, tu te transforme de girafe à poisson.

-Ma taille. Quand j'étais petit, rajouta-t-il alors que je le fixais interloquée, parce que j'estimais qu'à un mètre quatre-vingt, si ce n'était plus, il n'avait pas à rougir de sa taille. J'étais chétif et on pouvait faire ce qu'on voulait de moi. Ses poings se serrèrent et je devinais les contours de quelque chose qui se chachait là dessous. Saisissant ses mains dans les miennes, je passais les pouces sous ses phalanges, provoquant un desserrement, et entremêlais nos doigts.

-C'est passé ça, raté, je ne t'embrasserai pas, retente ta chance.

Après un léger éclat de rire, qui sonnait comme forcé à mes oreilles, il déclara, les yeux braqués dans les miens et le plus sérieux possible:

-Mes lèvres...

Je l'observais, interloquée, en fixant, je devais l'avouer, légèrement trop sa bouche pour que ça ne paraisse pas suspect. En remontant vers ses yeux rieurs, je compris qu'il s'était foutu de ma gueule.c

-Espèce de crétin, tonnais-je, faussement en colère en frappant son bras.

-Non mais c'est vrai !

-Bien sûr...

-Si si !

Je m'approchais de lui, faisant mine d'obtempérer et au dernier moment me retractais, le laissant à son tour frustré - bien fait !- .

-Ose me le jurer en me regardant dans les yeux.

-Je te jure que...

Un rire tonitruant sortit de son corps et, étant toujours assise sur ses jambes, je tressautais aussi, emportée pas ceux qui agitaient ses jambes.

-C'est bien ce que je pensais, petit lenteur, m'exclamais-je une fois qu'il se fut calmé.

-Mais non, c'est toi avec ton regard qui m'as fait rire !

-Hum...

-Tu boudes ?

-Non.

Sa glissa le long de ma taille et il me chatouille le bas du dos. Je sursautais et retenais difficilement un rire. Ne pas montrer que je craignais les chatouilles et il n'y aurait aucun problème.

Interpellé par ma réaction, il réitéra son geste. Plusieurs fois. Au bout de cinq, je m'éloignais, ayant pour but de me relever mais Galdaë me retint, ses yeux brûlants de sadisme pur et de fierté d'avoir découvert ça:

-Alors, on craint les chatouilles ?

-N...

Ses doigts se mirent en action autour de mes hanches et je fis tout pour retenir mon rire

Ne ris pas, ne ris pas, ne ris pas !

Ma résolution éclata en mille morceaux et à son instar j'éclatais... Mais de rire, sous le regard sadiquement satisfait de mon protégé.

Je te hais !

Je me tortillais dans tous les sens, aussi gracieuse qu'un phoque dans un canapé, mais mes tentatives de fuite étaient vaines. Ses jambes et ses bras me bloquaient à chaque fois.

Alors, je me redressais pour entreprendre la seule chose qui, je le savais, ne serait pas repoussée. Je posais mes lèvres contre les siennes, rien qu'une demi-seconde, faisant griller toutes les cellules de son cerveau et arrêtant tout mouvement de sa part. Étant libérée, je me levais à la va vite en riant, fixant son visage ahuri.

Il se leva à son tour et avança vers moi, comme un prédateur qui ne ferait qu'une bouchée de sa proie.

Reculant, je m'arrêtais néanmoins en sentant le derrière de mes genoux rencontrer le bord du lit. Arrivant à mon niveau, ses mains glissèrent dans mon dos et m'attira à lui, les pupilles dilatées:

-Allumeuse, va.

Un gloussement m'échappa et il l'interrompit en posant brusquement, pour ne pas dire brutalement, ses lèvres contre les miennes.

_______

Et POUM !!! Fin du chapitre ! Alors, il vous a plu ?

Je dois avouer que j'ai vraiment hésité à couper ici ou un peu plus loin, mais je dois avouer que vous laisser, sur cette fin, bah c'est juste énorme ! 😂😘😎

Je suis au taquet moi en ce moment, c'est un truc de fou ! Et voici donc le chapitre non écrit en avance, que j'ai écrit le plus rapidement, désolé chapitre 32, tu t'es fais détrôner 😂

J'ai peiné à écrire ce chapitre (étonnant hein ?😂) parce que j'étais tellement inspirée que les phrases venait toutes seules, mais trop vite pour que j'ai le temps de les écrire. Donc le temps que je me cite tout, je n'arrivais plus à me souvenir à nouveau du début.

Bon, comment allez vous ?

La fin des vacances arrive à grand pas pour moi donc je pense que le rythme va légèrement diminuer, mais j'espère que ce ne sera pas un retour aux longues absences !

J'ai trouvé le moyen pour écrire plus rapidement. Le truc, c'est que le moment où je suis la plus encline à écrire, et bien, c'est le soir ! Sauf que le soir, je n'ai plus mon portable et jusqu'à maintenant, je me forçais à ne pas écrire trop sur feuille. Même si ça voulait dire ramer comme une malade le lendemain en me disant que j'aurais mieux fait de noter les phrases de malade que j'écrivais et impossible à retrouver le lendemain. Et là je me suis dit "tiens, si je mettais un cahier à côté de mon lit, qui me permettrait de noter des trucs !" Et c'est comme ça que le soir même du poste du chapitre 32, j'écrivais plus de 500 mots. Je n'avais plus qu'à les recopier le lendemain.

Bon, je vais arrêter de blablater, et vous souhaiter une bonne journée 😊

Byzzz

PS: j'ai hésité à publier demain pour encourager ceux qui reprennent mais j'ai trop envie de voir vos réactions pour attendre ! Ce chapitre, c'est un peu des montagne russes 😂

Pps: je ne sais pas de qui est le dessin qui est en média mais je le trouve magnifique.

... Et la musique aussi !!😍😍😍

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