Chapitre 23
Je suis vraiment désolé ce n'est pas un nouveau chapitre, je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé mais d'après la table des matières, ce chapitre est encore dans les brouillons alors qu'il aurait du être publié il y a un moment, donc je ne sais pas trop si c'est un bug de wattpad ou une erreur d'inattention de ma part, donc dans le doute, je reposte 😘.
Bonne lecture a tous !
Pdv Galdaë
Lilliputia sorti de la maison, sans un regard, et je la suivais immédiatement, voulant la rattraper, de peur qu'elle fasse une connerie.
Comme d'aller chercher ces types, par exemple.
Sur le pas de la porte, j'essayais de voir dans quelle direction elle était partie et après l'avoir aperçu au coin de la rue, m'élançais à sa suite.
J'avais toujours été fier de ma capacité endurante et de ma rapidité, mais j'avais l'impression qu'ici, tout était remit en question. Parce que ma rapidité n'était rien comparée à la sienne et je la perdais rapidement de vue.
Je m'arrêtais, conscient que je n'arriverai pas à la rattraper et de rage, envoyais mon pied dans une grosse pierre au bord de la route.
M'attendant à avoir mal, je me reculais à cloche-pied, mais aucune douleur ne se fit sentir et la pierre (qui devait bien faire vingt kilos) s'envola à l'autre bout de la rue. Je hoquetais de stupeur et faisais un bon en arrière sans pour autant reposer mon pied par terre de peur que la douleur ne se pointe si je le faisais. Déséquilibré, je tombais en arrière, atterrissant sur le cul de manière très gracieuse.
Putain. Manquait plus que ça.
Je grognais et posais une main derrière moi dans le but de me relever rapidement, mais une main fine et très claire se tendit pour m'aider à me relever. Je relevais la tête, et vis Rouquine, me regardant d'un air à la fois curieux, moqueur et gêné.
-Est-ce que ça va ?
Je secouais la tête, sa "trahison" toujours en tête, et me relevais sans son aide.
-Écoute... Elle fixait ses pieds et ses lèvres étaient pincées. Je sais que j'ai merdé, je suis désolé. Sur le moment ça me paraissait être une bonne idée.
-Te servir d'un humain comme appât te semblait être une bonne idée ?
Aucune colère n'animait ma voix. J'étais vraiment curieux de savoir si cette fille était persuadée de ce qu'elle disait. Et bien que je lui en voulait -autant pour ce qu'elle m'avait fait que ce qu'elle avait fait à Lilliputia- je voulais au moins connaître son point de vue.
-O-oui, couina-t-elle comme si cette vérité lui faisait mal à avouer.
Je soupirais ne sachant pas trop quoi dire ou faire pour qu'elle parte. Je ne me leurrais pas, il y avait très peu de chance qu'elle sache où était allée ma colocataire et je n'avais pas vraiment le temps, ni l'envie de l'écouter.
-Tu as un peu de temps ?
-Hum... Non, pas vraiment.
-Tu cherches Jerry, c'est ça ?
-Comment tu le sais ?!
Je reculais de quelques pas et croisais les bras contre mon torse, assez peu apte avec l'idée qu'une personne en plus nous suive comme une psychopathe.
-J'ai... Heu... Demandé ? Oui, c'est ça, j'ai demandé à... Des gens dans votre rue pour... Savoir où est-ce que vous étiez.
Mon corps entier criait au mensonge et j'avais pour habitude de suivre mon instinct.
-Je te crois pas.
Elle fixa quelques instants mes yeux avant de diriger son regard vers le sol.
Preuve de plus !
-Écoute, j'ai vraiment pas le temps là.
Je lui tournais le dos afin de reprendre mes recherches et elle se mit à côté de moi, dans le but de m'accompagner.
-Pourquoi tu la cherches ?
-En quoi ça te regarde ?
-Pourquoi tu réponds à ma question par une autre question ?
-Pourquoi tu n'as pas répondu à la mienne ?
Elle soupira.
-Malgré tout, je reste sa gardienne. Et je m'inquiète pour elle.
-Tu t'inquiètes maintenant, mais lorsqu'elle était endormie et clouée au lit, là y'avait pas grand monde, lançais-je, sarcastique.
-Je me suis réveillée un jour après elle. C'est pour ça que je ne suis pas passée.
-Oh.
-Comme tu dis. Elle ricana. Tu vas répondre à la question que je t'ai posé ou me laisser comme une débile ?
-La quelle ?
Elle me jeta un petit regard, semblant demander si j'étais sérieux, puis elle soupira tandis que je me remettais à marcher:
-Pourquoi tu la cherches ?
-Parce qu'elle est pas là, dis-je, me foutant ouvertement de sa gueule.
Elle croisa les bras sur sa poitrine dans une mimique énervée qui enlevait le peu de crédibilité qu'elle avait.
-Tu me casses les pieds espèce de crétin arrogant.
Je lui adressais un parfait sourire moqueur et continuais mon chemin, ne sachant pas trop où aller. Les rues avaient presque toutes la même allure: des maison qui ont une apparence ancienne, des rues dallées à l'apparence aussi ancienne que le reste et une rouquine chiante à ma gauche qui n'arrêtait pas de me suivre.
-Sérieusement, je vois que t'es paumé. Ça fait trois fois qu'on repasse par ici. Je m'arrêtais immédiatement à sa remarque. Explique moi.
-On... Je secouais la tête alors que l'idée de lui expliquer vraiment germait dans mon esprit.
-Tu peux me le dire tu sais.
Je grognais tout en me répétant inlassablement "je ne veux pas lui dire".
-Elle est partie dans quel état d'esprit ? Me questionna la rousse.
-Énervée... Elle est partie énervée.
-Merde ! T'aurais pas pu me le dire plus tôt !?
Et voilà que je me faisais engueuler. En quoi le fait qu'elle était partie en colère pouvait aider ?
-Faut qu'on trouve Enaël. Suis moi.
Elle prit un bon pas et je la suivais, courant presque à côté alors que le nom d'Enaël me paraissait dangereusement familier sans que je n'arrive à remettre la main dessus.
-Il faut vraiment qu'on retrouve Jerry.
Son ton pressé commencait réellement à m'inquiéter et je ne savais pas vraiment comment réagir. La suivre aveuglément sans savoir où elle me menait même si elle semblait savoir ce qu'elle faisait, ou chercher de mon côté sans avoir aucune garantie.
Soudain, je me rappelais, c'était le mec qui m'avait intercepté alors que je courrais et qui ne m'avait pas donné une bonne impression. Je me stoppais net, assez peu enclin avec l'idée de le revoir.
Rouquine se positionna face à moi, un air contrarié au visage.
-Qu'est-ce que tu fais ?
-J'aime pas ce mec.
-Tu vas me foutre ton ego de côté parce que je n'ai aucune intention de perdre beaucoup de temps. Sache juste que là tout de suite, je suis aussi perdue que toi et que le seul qui peut faire quelque chose, c'est lui.
-Pourquoi ?
Bah oui, j'avais le droit de savoir quand même. Depuis le début on me parlait de lui et je n'avais toujours aucune idée de ce qui pouvait le relier à ma gardienne. Rouquine se mordit la lèvres inférieur et ses yeux furetèrent un peu partout sauf sur moi.
-Tu demandera à Jerry.
Solution de facilité... Elle refilait le boulot à quelqu'un d'autre. J'étais bien heureux que la petite blonde que j'avais au départ détesté soit ma gardienne et non cette fille. Avec Lilliputia, on s'entendait bien, on rigolait ensemble et on ne s'ennuyait jamais. Même devant un film débile et très soporifique on trouvait le moyen de se foutre de la gueule des acteurs. Alors que je sentais que ce n'était pas la même chose avec rouquine. Je secouais la tête en soupirant légèrement.
-Enaël est tatoueur et a un salon près de la forêt.
-C'est lui qui a fait les tatouages de Jerry ? Demandais-je, intéressé.
Elle s'arrêta et écarquilla les yeux:
-Tu les vois ?!
-Bah... Oui.
Bien sûr que je les voyais. Pourquoi n'aurais-ce pas été le cas ? Elle passa une main sur son visage et se rendit sûrement compte que sa réaction était plus qu'excessive.
-Lors de la transformation, certains... changements physiques apparaissent. Les tatouages de Jerry viennent de là et les changements que la transformation provoque ne sont pas visibles pour les nouveaux en temps normal.
-Les... Qu'est-ce que ça implique ? Enfin, je veux dire, rajoutais-je devant son air d'incompréhension, qu'est-ce qui peut changer ?
-Tu peux éventuellement avoir les cheveux et les yeux qui changent de couleur, des... changements de taille-
-Ça veut dire qu'avant tu ne faisais pas cette taille ? La coupais-je.
Une grande clairière nous faisait maintenant face. Et une maison à l'apparence délabrée était à l'orée de la forêt. Je la vis prendre une grande inspiration avant de continuer.
-Si. Mais Laïa, que tu vois pour l'instant toute petite fais environ ma taille depuis la transformation.
-Et Lilliputia ? Enfin Jerry.
-Étrangement, elle est toujours aussi petite. Elle eut un rire. Les changements sont toujours peu attendus mais il n'y a rien que la personne ne voudrait pas. Elle ne devait donc pas vouloir changer. Mais je t'en dis déjà trop ! Normalement, on ne doit rien dire aux nouveaux et tu sera donc le premier depuis longtemps à ne pas flipper totalement en ouvrant les yeux après la transformation.
-En «ouvrant les yeux» ?! Comment ça en ouvrant les yeux ?
Rouquine mima ma fermeture de sa bouche en souriant.
-Mais là t'en dis trop ou pas assez.
-Je ne dirais plus rien. Et puis, regarde, on arrive !
Je secouais la tête, pleins de questions dans la caboche. Comment pouvait-elle me laisser dans ce flou total ! J'avais encore plus envie de savoir en quoi consistait la transformation, à quoi ressemblait Lilliputia et pourquoi on cachait aux nouveaux ce qu'il se passait.
On approcha de la maison délabrée et après avoir toqué et attendu quelques minutes, Rouquine me dit:
-Attends là au cas où il ouvrirait. Je vais voir derrière.
Peu enclin à l'idée d'attendre comme un con devant la porte, je hochais tout de même la tête, avec la ferme intention de la suivre quand même.
Pdv Jerry
Depuis plusieurs minutes, Enaël m'expliquait comment revenir à la normale et j'avais vraiment l'impression qu'il parlait dans le vide.
Bah oui, je suis totalement nulle et j'arrive à rien.
-Vas-tu te concentrer un peu, vociféra Enaël.
Je sursautais et remuais légèrement la truffe et plissais les yeux pour montrer mon mécontentement.
-Pas la peine de me faire cette tête là. C'est toi qui fais tout pour te faire engueuler.
-Je sais que j'y arrive pas, pas la peine de me le rabâcher tu sais, j'ai compris.
Assis sur les marches arrières de son salon, il m'observait avec consternation et semblait se demander qui lui avait foutu un apprenti pareil. Il passa une main sur sa tempe et la massa légèrement en fermant les yeux et soufflant.
-Tu as juste: à te concentrer et visualiser le toi humain pour te transformer. C'est pas compliqué alors explique moi pourquoi tu n'y arrive pas !
Je me couchais sur le flan, me concentrant pour ne pas lui mettre un coup de griffes en pleine tête. Coup qu'il éviterait a coup sûr mais je n'avais pas envie de faire les frais de mon manque de patiente.
-Bon. Il soupira. En attendant que tu daignes te transformer et ainsi me laisser bosser, je vais t'apprendre quelques trucs.
Je hochais la tête et me couchais sur mes pattes avants pour être mieux installée.
-J'ai réfléchis, et je pense que je suis pas là personne la mieux calée pour t'apprendre les différentes espèces. Tu ira au cours de Laïa.
-Elle ne fait pas ça.
-Si.
-Non, la première fois qu'on s'est rencontrées, elle m'a dit qu'elle s'occupait de la technologie, l'entretien d'une maison pour les jeunes et l'anglais.
-C'est sûr qu'elle allait dire à une nouvelle "ce n'est pas de l'entretien pour la maison que je fais mais j'enseigne sur les différentes espèces qui sont présentes ici parce que tu vois, je suis un ange et tu croisera des démons, naïades, fées, elfes, vampires et autres créatures en tous genres. Donc pour éviter que tu fasses un truc de travers et que tu te fasses bouffer ou tuer il faudrait que tu viennes à mon cours. Merci." et qu'elle t'adresse un grand sourire. Et puis ça t'as jamais semblé étrange qu'elle apprenne à des gens à repasser ?
C'était étrange, c'est vrai, mais je ne m'étais pas focalisé là-dessus.
-Bref... Tu as souffert lors de la transformation, non ?
-Oui.
-C'est normal. Une transformation, c'est comme... Si tu t'arrachais la peau avec les doigts. C'est pas très poétique comme comparaison mais c'est le cas. Lorsqu'elle est voulue, la douleur est minime parce que ton corps est préparé. Mais lorsque tu ne l'as pas décidé et qu'elle arrive comme ça, ce sont tes émotions qui prennent le dessus et tout est amplifié. La douleur comme les sens et tu n'arrive plus à rien maîtriser.
La douleur que j'avais ressenti n'avait pas la même ampleur que ce qu'il m'expliquait et j'avais réussi assez rapidement à reprendre le contrôle de mes sens mais je n'osais pas le contredire.
-Tu as maîtrisé tout en un temps record...
Était-ce un compliment ? J'hésitais vraiment à le remercier pour le coup.
-...je suis surpris vu l'incapacité dont tu fais preuve maintenant.
Je grognais à son encontre. Il aurait mieux fait de ne pas rouvrir la bouche, sa remarque aurait augmentée le peu sympathie que j'éprouvais pour lui.
-Quelqu'un arrive. Planque toi.
J'avais aussi senti cette présence. Deux personnes que je connaissais n'étaient pas loin mais je n'arrivais pas à identifier de qui il s'agissait. Je me relevais et en quelques pas, étais cachée derrière les premiers arbres de la forêt.
Je me concentrais sur mon ouïe afin d'entendre ce qu'ils se disaient. Une jeune femme rousse que je reconnaissais comme étant ma propre gardienne se trouvait à présent aux côtés d'Enaël.
-Est-ce que tu aurais vu Jerry ?
-Peut-être. Pourquoi ?
-D'après son protégé elle serait sortie en colère et j'ai peur qu'elle ne se maîtrise pas.
Je sortais de mon petit coin et m'approchais doucement d'Ilyana. Mais je m'arrêtais quelques instants plus tard, à mi-chemin alors qu'elle venait de m'apercevoir, ayant moi-même vu quelque chose.
Galdaë.
Qui observait toute la scène, caché derrière un des côtés de la maison et dont le regard incrédule ne me quittait pas. Je secouais la tête à l'intention d'Ilyana afin de lui faire comprendre de ne rien dire, alors que mon cerveau réfléchissait à toute allure, frôlant la surchauffe pour trouver une solution à tout ce merdier. Ne semblant pas comprendre mon mouvement d'arrêt, elle s'approcha de moi et dit tandis que je priais pour qu'elle ne divulgue pas mon prénom, auquel cas il serait compliqué d'expliquer qu'un loup ait le même prénom que moi:
-Je suis contente de te voir, on s'inquiétait tu sais.
Une fois assez proche de moi, elle s'assit et je posais moi aussi le derrière au sol. Elle était maintenant assez proche pour être la seule à entendre les choses que je dirai.
-Pour le coup, je te déteste, sifflais-je en chuchotant, m'éforçant de ne pas hausser trop la voix.
-C'est encore pour ce que j'ai fais à Galdaë ? Tu sais-
-C'est pas ça, je la coupais. Tu n'as aucune idée de la merde dans laquelle tu nous as mis. Ne te retourne pas mais Galdaë est planqué derrière le mur de la maison et nous observe.
Elle écarquilla les yeux d'horreur.
-Oh merde...
-Comme tu dis. Comment on fait pour se sortir de ce bordel ?
-Toi, tu ne fais rien. Je... vais me relever et retourner vers Enaël, puis j'irais vers l'avant de la maison où il fera sans doute semblant de ne pas m'avoir suivis. Je lui dirai qu'il m'a dit d'aller voir... Sur les bords de la forêt et tu nous tombera dessus après nous avoir laissé chercher un peu.
-Bon plan... Sauf que y'a un couac. Deux même. Un: je lui dis quoi plus tard s'il me demande pourquoi t'es restée avec un loup et deux: je ne maîtrise absolument pas la transformation ! J'arrive pas à redevenir humaine et c'est pas faute d'essayer.
Ilyana se releva:
-Essaie de te débrouiller, je ne peux pas t'aider pour le coup. Je nous ferai poireauter le temps qu'il faudra et pour l'excuse, sors lui que je suis dompteuse de loup ou un truc du genre en lui disant que c'est moi qui t'ai demandé de dire ça. Un truc bien absurde pour qu'il sache que je le prends pour un con, sans pour autant lui dire la vérité.
Je secouais la tête, incrédule devant sa réponse et me retournais quand elle me fit signe de partir avec sa main. Un dernier regard à mon protégé me signifia qu'il avait décidé de s'en aller, sans doute de retour à l'entrée de la maison.
Je pénétrais dans la forêt avec la ferme intention de redevenir humaine le plus rapidement possible.
Quelques mètres plus loin, je m'arrêtais, essayant de repérer la direction dans laquelle ils avaient décidés de commencer de chercher. À gauche. Ils étaient juste à l'orée et je remarquais qu'Ilyana veillait à ce que Galdaë ne rentre pas dans la forêt. Je les suivais quelques instants avant de me faire la remarque que je n'arriverais jamais à me concentrer en étant en mouvement. Je prenais donc de l'avance dans la direction que j'imaginais qu'ils allaient suivre.
Après avoir trottiné quelques minutes, je m'arrêtais et fermais les yeux. Je me concentrais, me visualisant humaine, certains souvenirs me revenant en tête.
-Je décrète que chocolat est le meilleur goût de glace !
-N'importe quoi ! Tu dis n'importe quoi Josh.
Mon ami me souriait à pleines dents alors que je lui tirais la langue. Vingt-quatre heures plus tôt, nous avions décidé de faire les ermites et de se nourir uniquement de glace. Malheureusement, le stock laissait à désirer et depuis environ soixante minutes -heure à laquelle nous avions décidé de commencer un énième film- nous bataillions pour savoir quel goût restait le meilleur. Chantage, étouffements par oreillers, ainsi que chatouilles et tout autres moyens de tortures étaient bien entendus de la partie.
-Si tu ne rejoins pas le côté obscur de la force, je vais être obligé de dire au directeur que c'est toi qui a foutu de la graisse sur la porte de Monsieur M.
Monsieur M, de son vrai non monsieur Mostri, était notre "merveilleux" prof d'espagnol. Il passait son temps avec une bouteille de vodka, préalablement caché de manière aussi discrète qu'un hippopotame qui ferait de la danse classique, et dont il se servait toutes les cinq minutes, de manière à faire qu'à neuf heure, chaque jour, il était bourré et ne pouvait pas assurer son cours.
-C'était drôle quand même, s'esclaffa mon ami. Cette façon de tirer sur la porte avec la force d'un homard grillé.
Je rigolais légèrement à mon tour:
-Oui, c'était drôle. Mais ça ne m'empêchera pas de te balancer.
-Dans ce cas là, je serai dans l'obligation d'expliquer à mon tour ce que tu as fais dans les toilettes des filles.
-C'était un accident, m'écriais-je. Alors que toi c'était volontaire.
-Oui, mais il n'empêche que tu as fais péter la plomberie.
Je plissais le nez alors que le rire de Josh emplissait la pièce.
-Et voler des produits en physique chimie c'était involontaire peut être ?
Je posais l'index sur mes lèvres et lui fis un clin d'œil.
-C'est pas le même problème, mon cher.
-J'ai deux arguments contre toi, tu n'en as qu'un. Donc, je gagne.
-Je n'ai qu'un mot à dire pour gagner. Casserole.
Au souvenir de l'enguelade par sa mère, mon meilleur ami blêmit.
-Toute façon, t'as plus rien contre moi. Elle est déjà au courant.
Je plissais les yeux et hochais doucement la tête en souriant sournoisement.
-Je sais que des capotes sont planquées dans ta table de nuit. Tu penses que la discussion une fois que tes parents seront au courant se passera bien ?
Josh me fixait, comme figé par ce que je venais de lui dire. Ses parents avaient toujours l'habitude de croire que leur fils avait trois ans alors qu'il en avait bientôt quinze et ils oubliaient souvent qu'il grandissait. La discussion qui résulterait donc de la découverte de cette vérité serait longue et houleuse.
-T'as gagné. Mais tu sais, je m'en sers pas ! C'est juste-
-Je ne veux absolument rien savoir se ta vie sexuelle Josh. Garde tout pour toi.
-Ok.
Je souriais franchement me rappelant ma victoire écrasante.
-Tu avoue donc que les glaces au chocolat ne sont pas les meilleures ?
-Hum, il jeta un petit regard à l'oreiller présent derrière moi, hésitant sans doute à m'étouffer avec, je... Non mais je te laisse gagner ! Je ne vais pas en plus dire un truc comme ça ! Je ne bafouerai pas mes valeurs !
Je secouais la tête, désespérée. Ce n'était pas de dire un truc comme ça qui allait le tuer mais j'avouais que son parfait jeu exagéré me faisait rire.
Je rouvrais les yeux et fixais mes pattes, toujours présentes.
-Ragh ! Rageais-je. Pourquoi j'y arrive pas !
Je devais avoir l'air d'une parfaite folle à m'auto-engueuler mais clairement je m'en fichais. Ça me foutait les boules de savoir que je n'y arrivais et je ne voyais pas la raison. Je me visualisais parfaitement, et j'étais concentrée. Soudain, une sorte de brume m'encercla et sans que j'en comprenne quelques chose, j'étais sur mes deux pieds et la brume disparaissait de nouveau. Je fixais mes mains puis fis un rapide état de ma personne. Les même vêtements que je portais le matin étaient réapparus et tous mes membres semblaient avoir retrouvés leur place.
Je restais tout de même surprise. La transformation avait commencé lorsque j'avais arrêté de me concentrer et que j'avais même arrêté totalement se réfléchir.
Étrange...
Je secouais la tête, me remettant les idées en place et essayais de savoir où etaient partis Galdaë et Ilyana, notant dans un coin de la tête qu'il faudrait que j'en parle à Enaël.
______
Hello !
Comment allez vous ?
Bref, ce chapitre ? Comment l'avez vous trouvé ?
Je suis désolé, je n'ai pas beaucoup de temps, j'attends vos avis avec impatience.
Que pensez vous qu'il va se passer ?
Byzzz
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top