Bonjour chers lecteurs et lectrices 

ceci est ma première histoire wattpad, je vous prie de ne pas prendre en compte les erreurs.

Je tenais à vous avertir que ce ne sera pas une simple et toute joyeuse. 

 J'espère que votre cœur est bien accroché et je vous souhaite une très bonne lecture :) 

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20h47. Je soupire tandis que le générique de fin du nouveau Bl de GMMTV se lance. J'en ai regardé deux pendant le trajet, mais j'aurai aimé les regarder chez moi, sous une couverture, mon chat collé à moi avec l'odeur d'épices de ma maison. Une voix retentie dans les hauts haut-parleurs de l'avion, dans un parfait thaï :

-Chers voyageurs, veuillez ranger vos ordinateurs portables, remonter les tablettes, redresser vos sièges et vous attacher. L'atterrissage se déroulera dans une dizaine de minutes. 

Je resoupire en rangeant mon ordinateur et mes écouteurs. Je décide de regarder dans l'hublot. La nuit commence à tomber, mais je discerne tout de même les contours du Bassin d'Arcachon. Des plaines et des forêts se déploient à perte de vue, mais ça ne vaut pas les paysages de mon pays, la Thaïlande. 

Je détourne mon regard, en proie à la colère. Je n'avais aucune envie de déménager à l'autre bout du monde, mais quand on a seulement 15 ans, on a aucun pouvoir sur les choix de nos parents et on se doit de faire ce qu'ils nous demandent qu'on le veille ou non. 

Je sens alors ma mère gigoter sur son siège. Elle a le sourire aux lèvres depuis que nous avons décollé, soit 13 heures. Ma mère a toujours aimé la France, elle passe son temps à nous en parler et à regarder des émissions. Tout le long de mon enfance, elle m'a enseigné la langue. Suite à cela, j'ai gagné le concours de langues étrangères de mon école 3 fois d'affilés. On ne peut pas dire que je suis bilingue, mais j'ai tout de même un bon niveau. Mon grand frère, quant à lui, n'a jamais voulu apprendre cette langue et a trouvé absurde la passion de ma mère. Etant majeur, il a pu rester en Thaïlande. 

J'eu beau supplier mes parents, ils n'ont pas voulu me laisser avec lui. Je me retrouve donc dans cet avion pourri, pour aller dans une ville pourri, dans une maison pourri. Oui je suis énervé, oui je suis triste de ne plus voir ma famille et mes amis. Et surtout mon chat. Je resoupire. 

-Bon, tu as fini de souffler ? Râle mon père en me dévisagent de ses yeux verts

Pour toute réponse, je lui tire la langue. Sans cette foutu promotion qu'il a obtenu à son travail, jamais je ne serai partie pour la France. Je ne dis pas que c'est de sa faute, mais ça m'énerve. 

C'est alors que l'avion atterrit. Je m'agrippe à mon siège et ferme les yeux. Je n'ai jamais été une grande amatrice de sensations fortes, et ce petit tour en avion ne m'a pas beaucoup plu. Sans mon ordinateur et les Bl, je n'aurai jamais pu survivre. 

-Bah alors Tinling, tu vas bien ma chérie ? Me demande ma mère 

Je rouvre mes yeux et hoche doucement la tête. Je n'en peux plus d'être assise et enfermée dans cet engin volant, pourvu que nous sortons vite. 

-Chers voyageurs, merci d'avoir choisi notre compagnie pour votre voyage. Nous vous souhaitons-

La voix des haut-parleurs disparait sous le vacarme qui se lance. Tout le monde s'est levé et attrape ses affaires. Je les imite avec mes parents et après une dizaine de minutes, je me retrouve enfin dehors. Nous allons chercher nos trop nombreuses valises sur le tapis roulant. Une d'entre elles a perdu une roue pendant le trajet, super. Nous attendons ensuite une heure assis par terre avant de pouvoir chercher la voiture de location. 

-Mais c'est que vous parlez tous très bien français ! S'écrit le propriétaire, un homme d'une cinquantaine année sans plus aucun cheveux sur le crâne. 

-Oui, nous avons tous très bien appris la langue, vous vivez dans un très beau pays. Réponds ma mère. Je ne l'ai jamais vu sourire autant. 

Je lève les yeux au ciel. Elle a dit ça à absolument tout le personnel de l'aéroport, j'espère qu'elle ne sera pas comme ça dans notre ville, nommée Talence. 

Nous chargeons ensuite la voiture et nous partons. La route est infernale, il se met à pleuvoir, il y a des feux toutes les deux secondes, des bouchons... Et plusieurs français nous rentre à moitié dedans ! Je me retiens temps bien que mal de balancer mon sac sur un des véhicules. 

-Bon, au moins nous sommes bien arrivés en France. Dit mon père, en riant. 

Oui, nous y sommes... 

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Et voilà, premier chapitre terminé !!

J'espère vraiment que cela vous plait :)

n'hésitez pas à mettre la petite étoile ou mettre un commentaire pour partager votre avis! 

sur ce, des bisous et on se revoit au prochain chapitre ;)