~Défi n°2~
Bonjour à tou.te.s!!! Pour ce deuxième défi, on devait choisir une photo entre celles proposées et la décrire. L'image ci dessus (la n°1) est celle que j'ai choisi pour cet exercice. Bonne lecture! ^^
Sous un soleil couchant, les deux personnages de ce dessin se regardent. Derrière eux, un champ à perte de vue, du blé, peut-être de la lavande. L'atmosphère est magique, entre la végétation baignée d'une lumière rosée, le ciel bleu parcouru de nuages cotonneux, plutôt dilués. Ceux-ci sont teintés de blanc, d'or et de gris, s'étalent sur tout le ciel, jusqu'à se confondre avec le sol, loin derrière, au dernier endroit où notre regard se porte. Le soleil, auteur de tant de beauté, est juste à la limite de l'horizon, prêt à disparaître le temps d'une nuit, pour revenir le lendemain, tout aussi éclatant. À ce paysage magique s'ajoute la tendresse qu'échangent cet homme et cette femme, enlacés. Tant de secrets dans leurs regards, que de simples mots ne suffiraient pas à retranscrire.
Le jeune homme a des cheveux bruns coupés court et une peau claire. Il tient la femme par la taille, ses deux mains posées sur ses anches. Il porte un sweat à capuche bleu gris et un pantalon beige, dont la partie inférieure est cachée par l'herbe jaunie qui lui arrive jusqu'en dessous des genoux.
La jeune femme, qu'il tient de ses mains sûrement amoureuses, semble être d'origine africaine. On le devine à sa peau mate, et à ses cheveux crépus et noirs, caractéristique des habitants d'Afrique. Elle porte un pull rose à manches bleues, deux cordons blancs reposent sur sa poitrine. Une poche multicolore est cousue sur le devant du pull, le type de poche dans laquelle on peut passer les deux mains, une de chaque côté, et qui fait le bonheur des enfants. Un simple short recouvre ses jambes. Le bas de celles-ci est aussi plongé dans les hautes herbes. Tout pourrait sembler normal dans cette image, si ce n'est que la jeune femme semble être déchiquetée, comme une proie dans la gueule d'un prédateur. Elle ne semble pas souffrir, mise à part une once de tristesse qu'on peut percevoir dans ses yeux. La jeune femme paraît partir en lambeaux, emportée par le vent. Elle se transforme en fumée, se dissout, s'efface, comme entraînée dans l'oubli.
~350 mots~
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