Vendredi 24 Juillet
Je montai donc du mieux que je pus. J'avais dû parcourir une dizaine de kilomètres sur sa langues en rentrant dans sa bouche. Et là, bon sang, sur la tête de ma mère, je dis la vérité ! La langue était visqueuse et je progressais avec peine. Je vis alors d'immenses montagnes – je suppose que c'était ses dents – de grands prés, de grandes forêts, et d'immenses villes au moins aussi grandes que Lyon.
La première personne que j'aperçus fut un paysan qui plantait des choux. Ébahi, je lui demandai :
« — Excusez-moi, que faites-vous ?
— Ça ne se voit pas ? répondit-il. Je plante des choux, en vue de les vendre à la ville, là-bas !
— Mais comment ?! m'exclamai-je, il y a un nouveau monde ?!
— Hmm... en quelques sortes, dit-il, mais ce monde-là n'est pas vraiment nouveau. Mais c'est vrai que l'on raconte qu'il y a au dehors un autre monde où chacun voit le ciel et trouve un beau travail... Mais notre monde est le plus vieux.
— Et comment s'appelle cette ville où vous vendez vos choux ?
— Elle s'appelle Aspharage et ses habitants sont des gens très biens ! Ils vous accueilleront avec joie. »
Je me mis donc en route vers cette ville.
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