Texte : Partir

« Partir. »

J’ai déjà eue cette pensée, au fond de moi, piégée dans mon corps de vouloir partir, de tout lâchée, de pétée mon câble. J’ai voulue être ce papillon, qui peut fuir sans être poursuivi.

Le paysage magnifique, la vue sur le monde qui change, qui prend une tout autre vision. Le monde sous une autre facette, j’en rêve avec les étoiles brillantes dans mes yeux innocents.

J’ai rêvée d’un monde plus beau, mais j’ai enfin compris, que ce rêve d’enfant, ne pourra jamais voir le jour, même pas l’aube du matin, lorsque le soleil s’élève dans le ciel.

J’ai envie de voir tout les couchées de soleil du monde, tout les levers de soleil du monde, dans chaque pays, avec quelqu’un de ce pays pour me donner sa vision de cet art qu’est la beauté de la nature.

La nature, en elle-même, on ne sait pas la domptée, juste l’admirée sous toutes ses coutures. On peut partir et la regardée dans un endroit différent, à une seconde différente. On ne sait peut-être pas être partout, mais on sait le voir.

J’ai enfin compris que c’est en partant que les indécis de la vie comme moi, ce décide enfin. Ce n’est pas en restant dans l’endroit de la souffrance, qu’elle part, non plus en la fuyant mais juste en la battant. Je pars, j’en rêve, je parcours le monde, je découvre la souffrance des autres, la mienne n’est rien comparée à la leur.

Je rêve de partir, de changer d’air, de bouleversée mon quotidien. Je regarde le monde sous un autre œil.

Je le redécouvre, l’admire à nouveau, avec un espoir caché dans les yeux, que la paysage ici et là-bas est le même, procure le même effet d’apaisement.

« Je sors de mon idéalisme trop parfait, trop superflu, trop inexistant, pour recherchée ce dont j’ai besoin, ce dont je manque, dans la vision du monde à travers mes yeux. C’est en partant, que je me rends compte de tout ce que j’ai ratée en restant assise à en rêvée. »

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