Texte: Nuage de fumée
« Nuage de fumée. »
Ce n’est pas un nuage de fumée comme les autres qui m’enveloppe, ni un brouillard identique ou presque à tout ceux déjà vus. Je mien est invisible, enfin à l’œil nu.
C’est celui du recueillement, de la mort me pénétrant, m’enveloppant et me prenant avec elle.
Elle est invisible pour celui qui ne cherche pas, qui ne regarde pas plus loin que le bout de son nez, qui ne fait attention qu’à lui, qui regarde pas au-delà, qui croit que les apparences sont ce que ressentent réellement les personnes.
Cette fumée qui enveloppe la terre, de tout son espace, le monde se détruit, l’humain le détruit, le monde détruit l’être humain, l’humain se détruit. On n’en a jamais assez de se détruire, alors on rajoute des couches.
Celui qui ne croit pas en l’espoir, qui ne croit pas aux apparences, verra cette fumée comme je la vois, à deux on sera peut-être la battre, mais il faudra d’abord trouver cet inconnu dépressif.
La fumée de cigarette ou autre n’importe quelle autre chose comme le feu, n’est pas comparable à celle-ci, la différence c’est qu’elle est plus grande, plus imposante, plus haute, plus dure, plus insensible, plus indestructible, on ne peut la détruire avec de l’eau, ou avec de l’air pour la chassée, elle vous englobe et vous n’avez qu’à ne se laisser faire, ou de voir la probabilité qu’une main est tendue vers vous, peut-être une personne de l’extérieur ou quelqu’un qui est dans la même fumée que vous.
« Je suis adique à sa vue, je ne sais pas m’en détachée du regard, elle m’attire vers elle comme un aimant, elle tue, elle me déshydrate, elle me pénètre, elle m’englobe, elle m’arrache à la vie, elle m’assassine. »
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