Texte: Ma soeur.

« Ma sœur. »

« -Dis moi ma sœur, est-ce qu’un jour tout cela va se finir ?

-Je ne sais pas, j’espère. Il ne t’arrivera rien, rien tant que je serais là. Je t’en fais la promesse, je te fais la promesse de te protégé même si je devais en mourir. Je serais toujours là pour te protégé. Je te fais cette promesse et je ne vais pas la brisée. »

-Grande sœur, tu m’avais faite cette promesse, il y a quelques années d’ici, tu l’as tenue. Tu es morte pour moi, pour que je puisse me sauvé. Je ne t’en veux pas, tu as faits tout ton possible. Ce jour-là, je m’en rappellerais toute ma vie, je t’ai perdue et ce pour toujours. Les parents, notre terreur à nous deux. Tu t’es battue durant toutes ses années et moi je te regardais te faire du mal pour moi. J’ai vu le mal, ton mal. Tu souffrais déjà assez mais tu en rajoutais. Du haut de tes 9ans tu étais déjà mon symbole de force et de courage. Tu étais forte, tu remplissais ton rôle de grande sœur parfaitement. A 9ans tu ne connaissais déjà beaucoup du malheur, déjà anorexique, je ne connaissais pas encore ce mot du bas de mes 5ans. Je te voyais souffrir mais ne rien faire pour t’aider. Dans ton regard, je voyais toute la souffrance du monde mais aussi tout l’amour, l’attendrissement, l’attention, la complicité, l’attachement que tu avais envers moi. Tu étais ma grande sœur, ma princesse, mon exemple. Tu m’as faits comprendre que malgré que la vie t’enfonce, te détruit, il faut en profiter parce qu’il n’y en aura pas d’autre. Tu m’as donné l’espoir que le monde puisse être plus beau, qu’il pouvait y avoir quelque chose de magnifique dedans, que la vie mérite d’être vécue pleinement. Tu m’as dis de ne jamais partir malgré tout les problèmes du futur, que si tu venais à partir que je devais vivre pour moi mais surtout pour toi. Tu tenais à moi comme la prunelle de tes yeux. Tu t’es battue comme une guerrière même si tu n’as pas gagnée cette guerre, je suis comme fière de toi. Tu t’es battue jusqu’au bout, tu m’as protégé jusqu’à la dernière seconde. Tu as utilisée la dernière seconde de ta vie pour crié de partir et me sourire. Tu avais aussi une larme au coin de l’œil. Sache qu’à cet instant-là je voulais faire demi-tour, rester pour te sauver mais je n’en avais pas le courage, tu avais faits tellement d’effort que j’aurais tout gâché. Maintenant je sais ce que c’est que de vivre. J’en deviens ivre. Même si je ne suis que de la chair, des os, d’eau, j’ai compris que tu avais tant de valeur en toi. Tu as déteins sur moi durant toutes ses années. Tu as sourie, tu as utilisée tes dernières forces pour me sourire pour que j’ai un bon souvenir de toi. Tu étais à terre, tu te faisais battre en me criant de partir, de m’éloigner de tout. J’ai obéis, j’ai couru dans cette forêt. J’ai couru sans m’arrêté, même si j’allaitais, même si je n’arrivais plus à respiré par respect pour toi. Je me suis réfugié dans notre endroit dans cette forêt, le nôtre. Je savais que personne ne pouvait m’y trouver, personne ne le connait. Je suis resté là plusieurs jours, j’ai appris à vivre seul, j’ai acquis tout ce que tu m’avais appris pour chasser et se nourrir, c’était comme si tu avais tout prévu. Tu savais peut-être déjà avant que ça allait se finir comme ça. Tu es morte pour moi, sous mes yeux de petit enfant de 5ans. J’ai parcouru le monde pour toi, tu me disais que tout était beau, qu’il y avait un endroit dans le monde où il n’y avait plus de noir. J’ai vu des choses horribles, des guerres, des âmes errantes, des souffrances, des cris, des erreurs mais j’ai surtout vu des magnifiques choses. Tu m’as montré sans être présente que le monde est beau, qu’il y a de la beauté même si on ne la voit, on la ressent. La beauté est invisible pour les yeux mais pas pour l’esprit, pas pour celui qui arrive à voir au-delà. Je voulais que tu reviennes, j’ai pleuré plusieurs fois de ton absence. Je voulais que tu reviennes, que tu refasses surface mais dans ma tête de petit enfant de 5ans, je me rendais pas compte que la mort est la fin de la vie. J’avais l’espoir de revoir un jour dans la rue, il s’est effacé quand j’ai appris que tu étais réellement belle et bien morte ce jour-là. Tu as été la sœur la plus formidable, la meilleure que jamais je n’aurais peut avoir. Je reste amble, fier pour toi. Je ne montre pas mes faiblesses. Toi qui m’as si souvent dits « Ne montre pas tes faiblesses, le monde les verra et en profitera pour t’enfoncer. » J’ai enfin compris cette phrase. Du haut de tes 9ans, tu savais déjà tellement de choses, tu étais déjà tellement mature, tu étais déjà si intelligente, tu étais déjà une grande connaisseuse de la vie. Tu savais que le malheur cache le bonheur et que le bonheur reflète un espoir qu’il soit là. Tu savais déjà tout sur la vie, tu disais déjà des phrases philosophique, créées par ton imagination. Je me bats pour toi, tu es mon espoir, ma force. Me voilà à te dire tout ça, sur ta tombe. Tu étais comme une mère pour moi, tu étais unique. C’est toujours les meilleures personnes qui parent en premiers. »

« Rien ne remplace la perte de quelqu’un. La maltraitance des parents envers les enfants en tuent, en détruits, en achèves. Il y en a qui meurt pour leurs frères et sœurs. C’est une guerre, une bataille qui vive chaque jour. Ils vivent ça alors qu’ils n’ont même pas tentés le diable. »

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