Texte: Loup blanc
« Loup blanc. »
Je suis comme ce louveteau. Je suis sensible, insoupçonnable de la plus grande cruauté, si innocent, si mignon mais capable de tout. Je suis couverte de sang que l’on pourrait me croire encore innocente.
Je suis ce petit louveteau qui n’a rien demandé à la nature de devoir tué pour se nourrir, je me tue pour trouver le réconfort dans la mort.
Je suis couverte de sang, je suis pourtant innocente, naïve, insouciante, imperceptible. On ne sait rien lire dans mon regard parce qu’il est vide, comme mon cœur. Je suis une âme, un esprit dévasté qui continu d’avancé malgré qu’on le retient vers l’arrière.
Je suis couverte mais pas que du sang. Je suis aussi recouverte de cruauté, de fausseté, d’insouciance, de nonchalance, de malchance, de malheur. Je suis blasée de la vie, plus de goût empestant dans ma bouche le bonheur comme quand j’étais petite. Il n’y a plus que ce goût d’amertume, de distance brisante l’éclat dans mon regard, d’eau qui dort.
Je me fais passée pour une gentille, une soumise mais dedans, en moi, il y a une flamme qui brûle, quoi dort et qui un jour éclatera tel un volcan. Plus personne ne m’aura.
Je ne suis qu’un visage vide, des sourires sans but précis, des rires sans sons, des larmes sans visibilités. Je ne suis qu’une innocente qui se fait marchée dessus à attendre que cela éclate en elle.
Une épée dans le cœur, une pointe de jalousie dans le regard envers toutes ses filles minces mais aussi certaines stupides, de la haine dans les gestes pour tous ceux qui me maltraitent intérieurement, un soupçon de médiocrité envers la vie, de l’hypocrisie dans le sourire, de la maturité dans les mots, de l’espoir dans la voie, de l’abandon dans les paroles, de la trahison dans les larmes.
Je suis saupoudrée de tellement de choses, de sentiments que j’en ai le regard qui se perd.
« Perdue dans les mirages de la vie, dans le néant des souvenirs, dans l’obscurité du désarroi, dans le rouge de la haine, dans le noir de la tristesse, dans le rose du bonheur qui n’est qu’une illusion. Je me suis faite fauchée par la vie, comme écrasé par une voiture ou par un train. Je me suis faire avoir dans son jeu, elle me disait que la vie était belle, pleine de bonheur, dans la liberté mais seulement cette période ne dépasse pas le seuil de l’enfance. »
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