« Le poids, cette tueuse d’âme et d’amour propre. »

Le nombre de personne qui meurt parce qu’elles se font du mal. Le poids, une apparence.

Ce n’est pas parce que quelqu’un à un kilo de trop qu’il est mauvais ou trop.

Il y a trop d’image et de préjugé dans ce monde. On se juge tout ce qui bouge ou même tout ce qui est dans ce monde.

Chaque humain à déjà jugée, dans sa tête. Les mots font plus mal que les coups. Les blessures des mots sont des plaies plus profondes au celles au couteau, elles atteignent le cœur plus facilement.

Les mutilations, scarifications, démangeaisons. On vit dans un monde de torture. On se torture, on se fait du mal, on se fait sa guerre. On se combat tout les jours contre ses démons. Nos anges en deviennent déplumés. On finit par mourir quand les démons ont gagnés.

Le sang sortant des veines alors qu’il ne devrait pas. La nourriture régurgite par des personnes au lieu d’être digérée. Le coup compressé dans un foulard ou une corde, la dernière chose qui soutient le corps dans le vide. Le corps au bord de la falaise, un pied dans le vide, l’autre près à sauté. Dans la baignoire, la noyade. L’électrocution. S’assoiffer. S’affamer. Il y a des millions de moyens de se faire du mal.

Le monde tourne mal. Les gens biens partent, les gens mauvais restent. Les gens biens se font passée pour des personnes mauvaises. Les gens mauvais font croire qu’ils sont biens.

« Torrent dévastant mon être. Je pleure pour le monde. Je me détruis. Je crie pour qu’on m’entende mais tout le monde fait croire qu’ils sont sourds ou font semblant de ne pas m’entendre. »