Texte: Laisse-moi partir.
« Laisse-moi partir. »
Tu me retiens et tu me fais souffrir en même temps. Cette mutilation que je me fais tout les jours, tu ne sais pas ce que c’est. Tu ne vis pas ce que je vis et comment je le vis, tu ne peux donc pas comprendre.
Je liquide ces quelques mots sur un papier, je fais ça tout les soirs. C’est une autre manière que la mutilation pour me défoulée, me vidée. Personne ne lira jamais tout ceci. Sur ses papiers beaucoup d’espoir et de tristesse s’y glisse comme un glaçon sur une plateforme chaude en été.
J’ai perdue des êtres chers. Des âmes se sont éteintes avant moi, je les ais rejoins maintenant laisse-moi partir avant que je ne tombe dans cette dépression. Je ne suis pas comme eux, tu le sais et je ne finirais pas comme eux.
Je suis tombée un nombre innombrable de fois, un retour à la case départ sans compter. Je ne sais même plus combien de fois je me relevais alors que j’avais les jambes cassées.
On m’a respectée sans le faire. Je ne viserais jamais plus loin qu’une ombre, la lumière n’est pas faite pour moi.
On m’a toujours pointée du doigt à chacune de mes erreurs. Je n’ai jamais montrée que cela me faisait mal. Je me montrais forte et le soir je pleurais. Tout ceci n’a pas changé et ne changera jamais.
Je tombe dans cette folie, je veux mourir avant que je ne suis plongée dedans. Je suis déjà dans ce torrent qui m’engouffre de plus en plus au fil des secondes qui défilent.
Ne me tend pas ta main. Je ne méritais pas ça. Je ne mérite pas la vie, c’est une chance qui me détruit.
Personne ne croit qu’il existe des chances qui nous détruisent. Je meurs sans vivre.
Je ne côtois plus personne. Mon entourage s’efface et disparait toujours. Jamais il ne reviendra. Je m’efface, je ne vis plus. Je suis condamnée à mourir. Il n’y a plus d’aller-retour dans la vie, il n’y en a jamais eu. La vie n’est pas un train. La vie est la vie et elle me tue.
Je suis finie, j’agonisse déjà. Je m’essouffle sur le bord de la route. Du chemin de la vie, je suis passée de la vitesse à la panne. Je n’ai plus d’échappatoire. Je suis morte dans ce monde. Je laisse déjà ma place à la prochaine personne. Je lègue déjà mon issue paradisiaque à quelqu’un d’autre qui je l’espère sera en profité comme je l’aurais fait.
« La mort, un rêve enfin atteint. »
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