« La mort. Cette faucheuse de bonheur. »

Cette maladie, quelle qu’elle soit t’a emporté dans un autre monde. Dans celui du dessus, là où tu ne souffriras plus. C’est mieux comme ça.

Tu n’auras plus cette odeur d’hôpital dans la bouche, tous ses médicaments, tous ses mots scientifiques voulant rien dire qui se détruise.

Cette maladie t’a amené la mort. Une mort prématurée. Une mort atroce, pleine de souffrance, trop lente à mon goût.

Elle t’a prise à petit feu. Elle t’a fatiguée et affaiblie pour mieux te prendre à la fin.

Je sais que tu t’es bien battu. Je suis fier de toi. Je sais que tu te battais, que tu avais l’espoir de t’en sortir mais elle ta prise avec elle.

Ton visage se décomposait, des poches apparaissaient, ton regard fuyait, ton corps refusait, tes cheveux tombaient, ton esprit divaguait et moi je ne disais rien perdue à mon tour dans l’espoir qu’un jour se cauchemar s’arrête pour laisser place au bonheur.

Je m’étais trompée.

« Maladie assassine, rodant dans ce monde par milliers, par millions, tuant et détruisant des personnes chaque jour, affaiblissant le monde à tour de bras, maudissant chaque guérison. »