« Comme une machine. »

Je marche comme une machine. Un automatisme déclenchant en moi une peine profonde.

Je marche comme tout le monde, tout le poids du monde sur mes épaules. Je me dédomage d'un sourire contrastant avec ce qui se passe en moi.

J'ai un démon à l'inétrieur de mon être qui me martèle le coeur. Je suis une âme sans repos, rempli d'épouvante et de nêants.

Je marche, déambulant dans les rues comme une identique. Je ne suis plus une étrangère face à ce monde. Je ne connais plus le bonheur. Je ne suis qu'un ange déchu sans ailes, un démon sans corne, un monstre la forme humaine, un alien parmi les autres.

Je n'ai plus d'espoir refletant en moi. Je n'ai plus que des lèvres pour sourire, un coeur pour battre, des poumons pour respirer, des sens pour me sentir vivre.

Je ne suis plus qu'un fantôme rejetant toutes polémiques, se sidère de la mort, se bat pour survivre, se calme pour ne pas crier, se manipule pour ne pas pleuré. Avant j'étais unique maintenant je suis comme vous, qu'un identique.

« Je m'assoupis dans le regret. J'assouvis mes désirs dans les larmes et la mutilation. Chaque espoir oublié, chaque désir effacé. La vie me détruit, je meurs avec dans mes dernières larmes, l'espoir que le monde ne devient plus obscur qu'il ne l'est, qu'après mon départ, le soleil brille. »