Texte: Au revoir.

La mémoire a la dérive. Le corps chancelant dans la rue. L'âme a la recherche d'elle-même. L'esprit absent. La tête oubliée. Le contrôle perdu. Je marches dans cette rue humide. Provocation. Ceci est la provocation que la mort me fait. C'est la mort, elle me montre ce dont elle est capable. La douleur dans ma poitrine me détruisant les côtes. Ce n'est qu'un avant goût. Elle est dans ma tête, me répétant ces mots sans intérruption. Mon corps s'affaibli. La bouche sèche, je laisse la mort prendre le dessus sur moi.

Je n'ai plus aucun pouvoir sur moi. Elle me prend, elle m'arrache à la vie. Je n'ai plus rien à prouvée de toute façon. J'ai déjà tout fait. J'étais déjà morte. Morte dans mon coeur.Morte dans ma tête. Il n'y avait plus que mon corps qui était vivant. J'étais absente. N'ayant plus de héros, plus de sauveur, plus d'épaule à frôlée.

Mon père, mon héros. Partis. Absent. Je ne le reverais plus jamais. Je ne pourrais plus lui dire que je l'aime. Je n'ai jamais put lui dire, je n'en aurais plus l'occasion. Il est partit avec une autre femme. Je ne l'ai jamais revu. Je ne le reverrais jamais. Ce n'est pas si mal que ça. Je ne le verrais pas pleuré. Je n'aurais pas les larmes aux yeux mais il ne connaîtra rien de tout ce que je voulais lui dire.

Ma mère, ma génitrice. Forte, présente. Mon modèle, ma force. Elle a connue les galères. Elle a tout connue. Mon pilier dévasté, détruit mais tenant toujours debout. Elle ne pleurait pas, jamais devant moi. Elle restait forte, forte pour nous. Le soir, elle pleurait seule dans son lit pour ne pas montré ses faiblesses. Je l'aime. Elle est restée lorsque mon père partit alors qu'elle pouvait nous délaissée, elle aussi. Je ne la reverrais plus jamais. Je ne reverrais plus son sourire. Je ne veux pas la voir d'en haut pleurée. Mon pilier, il doit sourire.

Je meurs sans pouvoir rien dire au monde, sans pouvoir faire éclaté la vérité sur ce monde cupide que personne n'ose avoué même si il connait. Ce monde sans pitié même pour les plus démunis. La guerre, le sang, l'argent, la fierté, la trahison, la peur, le feu, la vulgarité, la célébrité, les jugements, la cupidité, l'avarerie, la médiocrité, l'hypocrisie, le chantage, le rejet. Voilà tous ce qui m'ont écrasée, détruite et achevée. Ils m'ont cassée et maintenant ils me tuent. Je ne suis qu'un petit bout de vie réservant ces dernière forces pour se rappelé le monde qu'elle délaisse sans pouvoir rien faire.

Au revoir. Je pars vers le monde du dessus. Le ciel est à moi. Adieu.

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