Absent. Tu es absent. Tu es sans âme ni coeur. Tu as joué avec moi, j'ai jouée avec toi. J'ai perdue, tu as gagné mais ce n'était qu'une impression. Toutes rancoeurs qui te rongent de l'intérieur maintenant. Tout tes regrets exposés au monde à travers tes yeux. Ton regard me berçant auparavant est vide. Ton teint pâle. On a joué. Tu as cru avoir la gagné la bataille mais elle n'était pas finie. Ta victoire n'était qu'une illusion.

Tu t'appitois sur ton pauvre sort. Je te regarde dévasté, sourire au lèvres. J'ai gagnée, tu as perdu. Je ne suis plus là pour savourée ma victoire. Je ne pourrais pas montrée au monde le trophée de ton échec. Tu te retrouves seul face au monde comme je l'étais avant que tu n'arrives. Ta présence m'a changé. Ce n'était qu'un jeu mais pourtant moi c'était bien plus. Je m'en suis coupée la peau, noyée dans l'eau du lavabo. J'en suis morte. Je souries de ta souffrance.

Tu étais si fière d'avoir gagné mais maintenant tes regrets ont pris le dessus. La défaite t'a remplie le coeur et volée le sourire. Les larmes dégoulinant sur tes joues creuses. Les larmes provenant de tes yeux rougis. La guerre, ma plus grande victoire et ma plus grande destructrice. Sans vie, sans coeur, sans âme, sans esprit, je suis dans cette tombe au milieu de la terre sur laquelle tu es penchés et accroupis devant.

Tu pleures ma mort parce que tu as cru n'être pas amoureux de moi. Tu t'es trompé. Je l'ai sue qu'après ma mort. Je ne sais plus revivre. On se reverra quand tu partiras me rejoindre. La lettre que tu m'as écrite et lue il y a quelque temps. Tu l'as dépose sur la pierre. Le couteau sur ta gorge. Je ne sais pas te retenir. Tu te donnes la mort pour effacé l'erreur que tu as commis. Responsable de ma mort, c'est comme ça que tu te sens. Je sens ta culpabilité de l'autre côté de la terre. Tu me rejoins alors que je n'en ai pas envie. Tu as joué, tu t'es brûlé les ailes. J'ai gagnée, je suis morte.