« A l’identique. »

Je suis a l’identique de moi-même, je suis une double moi, pourquoi ? Parce que je suis deux personnes. Deux âmes enfermées dans un même corps. Deux esprits séquestrés dans une même tête.

Je suis envie de millions de pensées, de souvenirs, de terreurs, de peurs. Je me sens si penaude comparée aux valeurs de la vie que je n’ose même pas affrontées. Je reste comme dans ma cellule, dans ma bulle de sécurité. J’ai peur de l’éclatée.

Je me sens comme deux personnes parce je suis deux personnes. Je pleure dans la libération de mon corps et sourie de la désintégration de mon âme.

Je me maudis de parfois être aussi stupide que je pourrais tout réussir, que tout va m’arriver dans les mains en ne faisant rien. Je sais qu’il faut se battre mais j’ai peur.

Une âme qui se détruit et l’autre qui s’effraye. Une qui se bat pour survivre, une autre qui gâche tout le travail. Une qui sourie pour l’ignorance du bonheur et l’autre qui pleure pour l’indifférence de celui-ci. Une qui se répare et l’autre qui l’assaille de coup. Une qui s’échappe, l’air livre et l’autre qui la retient et la reprend avec elle pour l’enfermée à ces côtés.

« J’aimerais que l’âme démoniaque, que l’esprit destructeur qui se cache en moi sorte de moi, sort de ma tête, s’échappe de mon être pour de bon et que ce ne soit pas une illusion. J’aimerais tant que cela se produise, qu’il ne sorte que pour montrer au monde que je sais m battre, que je ne suis pas une ingrate de la vie, une ignare, une incapable, une misérable mais non, ce n’est pas le cas. Cela n’arrivera jamais tout ça parce qu’elle trouve son bonheur, son plaisir, sa nourriture dans ma souffrance. »