« Tristesse »

La larme dégoulinant sur ma joue. Un arrière pensé dans mon crâne me donnant un goût amer dans la bouche.
Tout ceci est bien réel. Cela à l’air inoffensif à première vue mais tellement coupable à l’intérieur.
Chassé de sentiment, dépourvue d’émotion signifiant le bonheur.

Je suis au bord de l’eau, d’un gouffre plein de vide, d’une mer pleine de sang, d’un champ de bataille plein d’arme et de mort. Je suis comme un cadavre parmi tous les autres. Je ne suis pas encore morte mais je vais le devenir.

La tristesse palissant mon visage. Le dégoût se prolongeant sur ma langue. La colère se fondant dans mon cœur. La mort observant mon cerveau. L’ignorance s’envolant vers un autre être. La passion et le dévouement quittant peu à peu mon corps. L’amour absent dans mon esprit. La souffrance s’appropriant mon être. La douleur succombant au sang.

Chaque chose détruise une autre. Je me détruits et je détruits la vie, ma vie. La vie me détruit, elle se détruit elle-même. Une boucle sans fin. Nous vivons pour détruire, souffrir et un soupçon de sourire naissant sur nos visages. Le bonheur n’est pas dans un regard pétillant parce que ce regard là, lui est plein d’espoir et de volonté. Le bonheur se cache derrière les cœurs.

« Mourir pour vivre. Vivre pour mourir. Née pour mourir. Mourir pour naître. »