Saigner du nez, avoir cette odeur enivrante dans les narines, le goût minicieux dans la bouche, essayer d'estompé l'écoulement de sang, essayer de coaguler, se roncer la bouche des millions de fois, se brosser les dents un nombre incalculable de fois, se retenir, s'empêcher, le sang trop tentant amène à prendre la lame cachée dans la table de chevet ou la paire de ciseaux dans le plumier, se retenir une dernière fois, le sang trop fort, trop puissant fait glisser l'objet tranchant sur la ppeau frêle du poignet. Le bonheur de se délivré, commencer et recommencer jusqu'à n'en plus finir. Le sang s'écoulant de partout à un trop grand nombre. Mourir dans son sang, baigner dans une marre de liquide rougeâtre provenant de son corps. Voilà ce que font des centaines voir même des milliers peut-être même des millions de personnes juste pour une chose qu'ils pourraient ignorer mais dont ils n'en ont pas la force. Ils meurent comme je meurs. Sans souvenir, sans joie, sans bonheur à petit feux jusqu'à ce que le sang soit comme inexistant dans leur corps. Mourir, voilà ce que je suis, morte, morte dans mon coeur.