J'sais qu'ça fait mal, mais putain, dis-le, dis-le moi que tu m'aimes bon sang ! Putain tu sais quoi, j'ai juste une envie de prendre cette putain de lame pour te rejoindre. Papy, j't'en supplie, aide-moi, soutiens-moi de là-Haut, je suis prête à imploser, à me torturer pour un stupide garçon. J'ai jamais eu ce genre de relation, dites «Normale» d'après ma mère. Il est adorable papy, mais putain des fois je le comprends pas. Des fois j'me dis que je ne suis pas une fille parfaite à ses yeux, qu'il exige trop de moi. Des fois je n'ai qu'une envie, de partir loin d'ici. 
Et puis y'a l'autre, un type qui se fout littéralement de ma gueule, qui est gentil mais qui me parle mal à moi. Tu sais, Papi, je ne voudrais pas que tout recommence, que les hospitalisations à répétition cessent, que je me dise que je suis une mauvaise personne. Ouais papy, je me use avec le temps, je n'ai plus envie de vivre, j'ai mal, mal de t'avoir perdu, j'te jure j'ai juste qu'une envie, de me foutre en l'air, de m'arrêter de vivre comme une sous-merde. 

Tu sais Papy, j'ai besoin de ton aide, de savoir comment me débrouiller, mais toi tu n'es plus là pour m'épauler. Tu sais, Papa pleure tous les soirs à cause de toi, mais je sais bien que ce n'est pas ta faute, que ce n'est rien par rapport aux problèmes financiers qu'il a. Tu sais, j'aimerais que tout redevienne comme avant, les moments joyeux que nous avions partagé, les délires sur les Noirs et les Juifs, tout ça me manque Papy. Et puis, tes histoires sur l'Algérie étaient géniales, mais malheureusement, je n'ai eu que la fin sur tes mémoires. D'ailleurs en parlant de ça, pourquoi t'es-tu arrêté sur les mauvais moments que nous avions passé ensemble ? Ça c'est une grande question. 

Je dois te laisser, Papy. 
Peut-être à la prochaine. 

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Bonjour. 

Comme vous l'avez sûrement remarqué, je replonge, et j'ai la rage d'écrire.