Texte 7

Septième concours auquel j'ai participé.

Le thème était : La mort

Il n'y avait pas de contraite particulière je crois qu'il fallait juste envoyer une image en lien avec notre texte... Je vous l'ai remis en média -.^

Bon je vais pas vous mentir le thème était parfait pour moi j'étais inspirée de fou ! C'est peut-être mon esprit sadique qui a pris le dessus x)

Enfin bref comme d'hab j'ai choisis un couple que j'aime (ouais je mets très souvent des couples dans mes textes de préférences qui souffrent XD)

Donc là, pour moi le Delena collait parfaitement avec le thème (because you know Elena et Damon voilà quoi ils connaissent quoi...)
J'ai pas mis leurs prénoms et tout mais c'est d'eux que me vient l'inspiration ♥ (et puis j'ai casé des références -.^)

Bref !

N'hésitez pas à voter et commenter j'y réponds toujours ^.^

Kiss ♥

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Mes bras tendus au maximum commençait à me brûler, mais rien ne pouvait me retenir. J’étais sur ce pont. Notre pont. Celui sur lequel tu m’avais dit que j’étais la plus belle chose qui soit arrivé dans ta vie. Il faisait beau, le soleil brillait, les oiseaux chantaient. Tout était parfait comme figé dans le temps. Je n’ai jamais oublié ce moment. Ce jour là je me suis enfin sentie importante aux yeux de quelqu’un.
Alors comment ce lieu synonyme de bonheur est-il devenu en l’espace de quelques secondes celui de mon pire cauchemar ?
Ce pont a détruit ma vie. En prenant ta vie.
Tu es mort, dans ce bête accident de voiture. Tu a perdu le contrôle du véhicule qui a finit sa course dans le cours d’eau. Tu t'es noyé. Tout simplement.
Raconté ainsi cela semblait si simple de mourir. Un battement de coeur manquant, un souffle s’arrêtant et la mort survient. Comme une vieille amie qui nous a attendu pendant toutes ces années. Et pourtant, je me tenais à ce même endroit sans comprendre comment l’on pouvait mourir aussi rapidement. Était-ce réellement aussi facile ?
Pendant 29 années la faucheuse t’avais laissée en paix. Et elle nous a laissé passer 10 fantastiques années ensemble. Mais elle devait reprendre son dû. Toi, la plus merveilleuse personne que je n’ai jamais connu. Mon homme. Ma moitié. Ma raison de vivre. Elle te voulait en son sein alors tu m’as été arraché.

Des larmes commencèrent à embuer mes yeux et brouiller ma vision. Mes mains tremblaient mais tenaient encore fermement la barrière de ce pont, seul objet qui me permettait à mon corps de ne pas aller s’écraser contre la surface liquide qui t’avait tué.
Il ne fallait pas que je pense à toi. Cela ne faisait que me rappeler que tu n’étais plus là. Que je ne sentirais plus jamais tes bras musclés autour de moi. Que plus jamais ton odeur emplirait mes narines. Je ne verrais plus ce beau sourire illuminer ton visage lorsque tu me regardais. Je pense que c’est tout cela qui me manque et me donne le courage de faire ce qui doit être fait. Ou peut-être est-ce autre chose qui donne envie de te rejoindre. Comme ce trou dans ma poitrine où tu es supposé être.

Et pourtant mes doigts refusaient de lâcher le barreau qui me maintient dans ce monde. Une légère brise vint caresser mon visage et fit voleter mes longs cheveux bruns. Je ne parvenais pas à détacher mes yeux de l’eau. Le liquide ondulait à la surface. Le fleuve semblait si paisible. Pourtant je savais quels dangers il abritait.
Je pris une grande inspiration et détachait un à un mes doigts de la rambarde.

Je tombais. J’étais en chute libre sans rien pour m’arrêter. L’air fouettait chaque parcelle de mon corps mais je laissais mes yeux ouverts pour voir une dernière fois cette Terre. Ce temps, avant que je ne traverse l’eau me parut une éternité mais chaque seconde me rapprochait un peu plus de toi, alors je n’avais pas peur.
Soudain je percutais le glaçant liquide. Le froid me saisit presque instantanément. Je coulais inévitablement vers le fond. Les abysses m’attiraient lentement vers ma mort. L'oxygène dans mes poumons commençait à se raréfier si bien que dans un réflexe vain j’ouvris ma bouche en grand pour tenter de respirer. Mais l’eau fut la seule chose qui s'inserra dans mon corps. Cela ne fit qu’accentuer la sensation de brûlure que je ressentais déjà. À cet instant, pour la première fois, la crainte naquit en moi. Sûrement un dernier instinct de survie avant ma disparition. Mais rien ne me ferait reculer maintenant.
Je sentais mon corps s'engourdir et une douce torpeur s’empara de moi. Au plus loin de ma vision, j’apercevais un lumière qui brillait. Était-ce le pure fruit de mon imagination ? Ou la silhouette que je voyais était bien la tienne ?
Je n’en saurais jamais rien. La dernière chose que je sentit avant que mes yeux se ferment à jamais fut la fluidité de l’élément qui m’entourait. Ou peut-être était-ce la douce chaleur de la mort qui m’accueillait enfin...

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