Texte Éphémère 26

De là où il venait, les rues n'étaient pas qu'extérieur. Elles étaient aussi autres choses.
Les sols étaient rempli de saletés. Les saletés avaient finis par devenir sol.
Elles faisaient les allées, les trottoirs et les boulevards . Et une odeur prenante en sortait. Celle de la misère.
Lorsqu' elle arrivait aux narines des passants, c'était pour y rester.
Le genre d'odeur qui attrapait les gens  par le coeur pour les transporter ailleurs. Une senteur que connaissaient bien les autochtones, elle vous prenait violemment, avec cette force dont elle seule avait le sens, et vous portait à l'intérieur de la rue. À l'intérieur de l'extérieur.  
Et dans cette réalité parallèle, certains disaient que c'était la vrai vie.
Les poubelles faisaient presqu' office de décoration.
Dans ces rues crasseuses où les rats côtoyaient les Hommes, où les cafards mangeaient à la même table que ces miséreux, les poubelles étaient des fleurs. 
Oui les poubelles étaient des fleurs car lorsque le vent passait, elles tombaient.

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