Paralysé
(Il s'agit d'une fanfiction axé sur la série Teen Wolf mais elle répondait au thème alors voilà ! L'histoire se passe lors de la seconde guerre mondiale, et pour cette partie en particulier, un peu avant le départ des soldats américains pour l'Angleterre en vue du débarquement.)
Peter s'était rendu chez Stiles pour le prévenir de son départ imminent pour l'Angleterre. Il n'avait nullement envie d'y aller mais pour la patrie il se devait d'y aller.
Cependant quand il arriva chez le jeune homme il ne put se rendre auprès de lui. En effet son neveu Derek était venu lui aussi dire au-revoir au seul humain de la meute avant son départ. Peter était loin d'être bête, si Stiles devait aimer un homme ça serait son neveu... ils ont quasiment le même âge, il s'entendent à merveille et Derek est beau tout son inverse... en effet Peter se trouvait quelconque. En plus de cela il s'entendait comme chien et chat, en clair pas du tout, quand l'humain était présent au manoir Hale, sa sœur l'envoyait dans sa chambre pour éviter une énième dispute entre les deux hommes.
Peter était paralysé par la douleur, déjà conscient des sentiments interdits qu'il ressentait pour un homme, voilà qu'en plus ils n'étaient pas réciproque.
La douleur empêchait ses jambes de faire demi-tour, ses yeux ne pouvaient se détacher de la vision des deux hommes se faisant une étreinte "tendre". Ses oreilles très fines ne pouvaient se soustraire aux supplications du plus jeune demandant au plus vieux de revenir.
Oui la douleur le paralysait et plus il devait assister à ce spectacle plus il était blessé.
Quand Derek parti son cœur se déchira encore plus en voyant les larmes sur les joues de Stiles mais il resta là sans pouvoir bouger.
- Peter, je sais que t'es là... murmura l'humain.
Il attendit une réponse qui ne vint jamais de la part du loup. Alors il décida d'enchaîner.
- Tu sais bien que ton neveu reviendra, Derek revient toujours. Il est comme ça, il est comme toi... alors ne t'inquiètes pas pour lui, et puis si tu as besoin je serais là. Même si c'est dur à croire, je sais écouter...
L'humain arrêta de parler en voyant Peter sortir de la lisière des arbres, et si plutôt les oreilles de Peter ne ratait pas un bruit la il rata l'accélération du rythme cardiaque du jeune homme. Il rata également l'inquiétude qui prit possession de son regard. Il rata tout un tas de signes qui lui auraient pourtant prouver que le jeune homme tenait énormément à lui.
- Tu vas bien Peter ? demanda Stiles la voix teintée d'inquiétude qui échappa encore au loup.
- Je vais toujours bien Stiles... menti le loup.
- Tu trembles, tes yeux sont rouges, et ta voix... commença l'humain avant d'être coupé par la main de Peter effleurant sa joue.
Stiles n'était pas stupide, il savait très bien que le loup n'était pas dans son état normal. Un truc le tracassait et Stiles voulait savoir ce que c'était mais au moment où il avait réuni son courage pour lui demander, Peter le devança.
- Je pars ce soir pour l'Angleterre... je tenais à te le dire même si tu en as probablement rien à faire... murmura le loup.
- Qu... quoi ? demanda le jeune homme en tremblant, il espérait tellement avoir mal compris.
- Je pars ce soir Stiles... répéta le loup.
Stiles n'arrivait pas à croire ce qu'il entendait, à son tour il se retrouva paralysé. Il fixait le loup sans comprendre. Non c'est pas qu'il ne comprenait pas, c'est qu'il n'acceptait pas. Il réagit à peine quand Peter lui donne un papier avec les infos pour lui écrire. Il fut incapable de répondre quand l'homme lui demanda si il acceptait de lui écrire. Stiles était tétanisé. La peur lui rongeait le cœur. Il était paralysé alors qu'il désirait tant lui dire qu'il l'aimait, le supplier de rester, le prendre dans ses bras mais il était paralysé.
Peter fit demi-tour, le cœur complètement détruit par le silence et le manque de réaction de Stiles mais il devait partir.
Jamais Peter ne vit Stiles essayer de le rattraper, il ne l'entendit pas non plus l'appeler comme il ne sût jamais que Stiles avait pleurer.
Le cœur de l'un était paralysé par la douleur alors que le cœur de l'autre était paralysé par la peur.
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