Mon amie


Je ne sais pas quand ça à commencé. Quand on s'est rapproché, quand on est devenu si proche. Tu ne m'aimais pas, au début. Et pour cause. J'étais une pute. 

Moi...Je ne te calculais juste pas. Tu n'étais pas dans mon monde, dans ma tête. Tu ne m'étais pas importante. C'est a peine si je connaissais ton nom et ta tête. 

Puis on s'est rapproché. Enfin, je me suis reproché d'une de tes amies, ce qui m'a rapproché de toi. Je te voyais presque tout les jours, mais sans plus. Tu étais juste l'ami de mon ami. Même si on trainait ensemble. Et on trainait forcément ensemble, puisque tu trainais avec ton ami qui était mon ami. On s'est légèrement rapproché. Tu es passé de connaissance, à ami d'une ami, puis à copine. Puis on a été dans la même classe. Ça rapproche toujours, c'est truc là. Tu es devenu ami. 

On s'est mit a sortir, à parler de nos profs, à se rapproché, petit à petit. Jours par jours. Tu m'aidais avec mes devoirs à 23 heures,  on rigolait, on lisait les mêmes livres, on parlait de ship. On s'est rapproché, toujours plus proche, jours par jours, heure par heure, cours par cours, rire par rire. 

On pouvait parler pendant des heures de rien, mangé des glaces alors qu'il faisait zéro degrés. J'avais l'impression de ne pas te faire chier quand je partais dans mes délires complètement barrés. J'avais l'impression que je pouvais tout te confier. Mes secrets, mes humeurs, ma survie, mon coeur. Je pourrais te suivre dans les endroits le plus fou sans poser de question. J'ai poussé mes limites avec toi. J'ai grimper à des endroits où je n'aurais jamais grimper, j'ai marché sur des endroits où je n'aurais jamais marché si tu ne l'avais pas fait d'abord. Si tu ne m'avais pas encouragé. 

J'ai ressenti des choses que je n'avais jamais ressenti. Je ne te connaissais pas, et d'un seul coup, tu étais mon Tout. 

Je t'es répondu au téléphone, et je t'es même appeler, alors que je déteste téléphoné et répondre au tél quand on m'appelle. J'ai eu envie de sortir, envie de rester, alors qu'avant je n'avais qu'une hâte, rentrer chez moi. 

Tu m'as changé. Et j'ai peur. Car je sais qu'un jour t'en aura marre. De moi. De mes délires tordus. De toute la place que je prends. Parfois je m'emporte trop, et je sais que à ce moment là je suis trop là. Trop présente, trop partout, trop près, trop chiante, trop. Alors j'essaye de prendre mes distances pour pas te faire chier. (même si je te fais chier les trois quart du temps) 

Mais en même temps, je n'ai pas envie de trop m'éloigner. Parce que j'ai peur que tu le prennes mal, ou que tu te rends compte que t'as pas besoin de moi, ou que je suis trop chiante, trop jalouse. 

Je t'aime. D'un amour diffèrent de tout ce que j'ai jamais connu. Je n'ai jamais rêvé de t'embrasser ou je ne sais pas quoi encore. L'idée même de nous deux ensemble me fais si rire que jeune peux plus m'arrêter. Parce que je t'aime d'un amour diffèrent. D'un amour qui surpasse tous les amours que j'ai pu m'imaginer. 

J'ai l'honneur de t'appeler ma Meilleure Amie, même si je sais que je ne suis pas forcement la tienne.    

Et je suis très contente que tu sois rentré dans ma vie, sans quoi je ne serais surement pas la personne que je suis maintenant. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top