J'ai retrouvé ça dans mon ordi. Je ne sais pas si c'est bien, si je devrais le publier, mais bon j'ai rien d'autre à faire. 

Parfois, j'ai juste envie de le dire.

Ce serait si simple.

Je me vois presque prendre mon téléphone et t'envoyer un message. Un simple message, mais qui pourrait changer tant de choses. Mais je ne le fais pas car j'ai peur. J'ai peur de te perdre, j'ai peur que tu me déteste parce que je t'aime. Alors je me contente de ce que j'ai, en me disant que ton amitié me suffira. Mais la vérité, c'est que ça me ronge. Ça me rend folle. Tellement folle que j'aimerai juste te hurler que je t'aime. Mais je ne peux pas. Car si tu me quitte, j'en mourrais. Alors je le cri au ciel, quand la nuit tombe. Je le cri dans un murmure pour que seul le silence puisse l'entende. Et j'endure. Je te vois tous les jours, tu souris, tu es heureuse. Et moi je t'aime. Et j'en meurs. Et tu ne vois rien. Tu me regarde, tu me touche la main, tu me parle, tu me blesse, tu es là. Et parfois c'est suffisant. Mais parfois ça ne l'ai pas. Lors de ces moment-là, ces moments où tous espoirs m'abandonne, où la peine me consume, je pense à la mort. Cette triste et douce mort. Qui pourrai tout régler. Mais je suis lâche. Si je ne peux pas te dire que je t'aime, je ne peux pas mourir. Mais je meurs petit à petit, sans que je le veuille. Et tu ne vois rien. Personne ne voit rien. Alors est-ce que quelqu'un verra si, un jour, je disparais dans le seul endroit où l'on ne peut revenir ? Je ne sais pas.

Je ne suis pas très intelligente, ni très malin. Et je sais peu de choses. Mais je sais une chose que je suis la seule à savoir. Je t'aime.