Coucouuu tout le monde !

Alors, oui, je suis de retouur !

*des gens s'évanouissent dans la salle*

Je préfère ne pas en savoir la raison.

Donc, ma participation à un concours GDCP organisé par @Charis_Me !

Le but : écrire un OS entre 700 et 2000 mots, du point de vue d'un personnage, après le tome 8,5 (je vous expose le petit cadre spatio-temporel). Ah d'ailleurs j'ai fait 2089 mots oupsi.

Je publie mon travail ici parce qu'il n'y a nulle part autre où le publier et que ce livre est quand même fait pour ça, mais je reviens pour les quiz ! Il y en aura un nouveau demain soir. Et les résultats sur celui d'Harry Potter !

ATTENTION : la nouvelle qui suit est HUMORISTIQUE OKAY donc si vous êtes des fans purs et durs de GDCP... ne m'en voulez paaas !

C'est bon j'ai fini. Je vous laisse maintenant savourer mon écrit (ui bien sûr)...

Prologue

L'inconnu engendre la peur.

La peur provoque le rejet.

Le rejet déclenche la chute.

La chute mène aux ténèbres.

Et les ténèbres entraînent la mort.

Personne n'y échappe,

Personne ne peut fuir,

Personne ne fait exception.

Pas même toi.

« Pas mal, commenta Dex.

- Comment ça, « pas mal » ? m'indignai-je aussitôt. Je trouve ça génial !

- Qui l'a écrit ? demanda Sophie, de plus en plus pâle.

- Une certaine Casey, il me semble... WAOUH ! s'exclama Dex, les yeux toujours rivés sur son portable.

- Que se passe-t-il ? On va tous mourir, c'est ça ? Hein ? s'inquiéta Sophie.

- Non, du tout. Je ne faisais que regarder sa bio, elle est É-PI-QUE. »

J'entourai un bras autour des épaules de mon amie pour essayer de la calmer.

« Ne t'inquiète pas ma belle, c'est du faux. Rien que du faux.

- Je sais bien... mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir une crise cardiaque à chaque fois que je commence à lire une de ces... comment on appelle ça, déjà ?

- Fanfiction, Sophie, soupira Dex. Biana, tu peux me montrer comment on fait pour voter ?

- Expire, inspire. Voilà, comme ça, la guidai-je en ignorant mon autre ami. Ces humains ne vont pas te dicter ton avenir, ils essaient juste de... s'amuser un peu, optai-je finalement après une brève hésitation. En imaginant quelque chose de complètement irréaliste. Mais en aucun cas, je dis bien en aucun cas, ils ne vont prédire ce qu'il se passera véritablement. Ce n'est pas à eux de décider de notre sort, il faut que tu t'en convainques.

- Effectivement, c'est le travail de Shannon ! » cria une voix derrière mon dos.

Je me retournai en sursautant.

« Keefe ?! m'exclamai-je.

- Keefe ?

- Keefe ?

- Moi ?

- Mais... que-qu'est-ce que tu fais ici ? demandai-je, confuse.

- Tu n'étais pas censé être parti ? s'enquit Dex au même moment.

- Je suis contente de te revoir, Keefe, déclara doucement Sophie à mes côtés, les joues empourprées.

- Ouh là, trop de questions d'un coup ! Et moi aussi, Sophie, je suis content de te revoir. Ça faisait longtemps », ajouta-t-il avec un clin d'œil.

Sophie rougit de nouveau et regarda au sol. Elle était vraiment jolie. Si jolie que... j'ai parfois l'impression de ne pas être grand-chose à côté d'elle. Voire rien. C'est ma meilleure amie, et, évidemment, je l'aime. Mon frère et Keefe sont aussi fous d'elle. À tel point qu'il arrive que la jalousie m'emporte :

« Oui, bon, ça va, ça fait combien de temps que le tome 8,5 est sorti ? Une semaine ? Deux semaines ?

- Ça fait plus d'un an, Biana... me répondit Dex, le regard lourd.

- Oh.

- Ben alors, Bianachou, tu n'as pas l'air ravi de ma présence ici, me trompé-je ?

- Si, bien sûr que si, Keefichou », lâchai-je en tirant la langue.

Je jetai un regard en biais vers Sophie. Heureusement, elle ne semblait pas trop s'inquiéter de ma réaction. J'avais si honte tout à coup.

« Qu'est-ce que tu fais là, Keefe ? demanda justement Sophie lorsque je m'apprêtai à m'excuser.

- Eh bien, il semblait qu'on avait besoin de moi pour le chapitre. Il ne faut jamais oublier Lord Bellecoiffe lorsqu'on promet un casting d'exception, vous ne pensez pas ?

- De quoi il parle ? me chuchota Dex. Il a perdu la boule, ou... ?

- De quoi tu parles ? Quel casting ? » questionna Sophie.

Comme si elle lisait dans nos pensées. D'ailleurs, c'était sûrement le cas. Le regard qu'elle posait sur le nouvel arrivant était intense. Difficile à dire si c'était sur le coup de l'émotion, ou parce que la réponse précédente de Keefe lui faisait peur.

« Dex, comment s'appelle l'auteure que tu viens de lire ? demanda-t-il en ignorant Sophie.

- Celle du prologue ?

- Oui.

- Casey, répondis-je à sa place.

- Pardon ?

- Casey, répétai-je.

- Comment ça s'écrit ?

- Aucune idée, demande à Dex.

- C'est ce que je faisais avant que tu ne l'interrompes.

- De mémoire, c'est C-A-S-E-Y, dit fièrement Dex.

- Donc ça se prononce Kaysi, déclara Keefe.

- Ah ?

- Kaysi.

- QUELQU'UN POURRAIT M'ÉCOUTER ICI ?! » s'écria soudainement Sophie, redevenue toute pâle.

Dex se précipita vers elle pour la faire s'asseoir. Keefe et moi le suivirent aussitôt, avant que Keefe ne m'attrape par le bras.

« Qu'est-ce que tu veux ?

- Je veux savoir ce qu'il se passe. Pourquoi Sophie est dans cet état ?

- Honnêtement, je n'en suis pas certaine. Elle n'arrive pas à supporter l'attente du tome 9, qui a été repoussée. Elle craint que Shannon nous fasse tous mourir. Mais sa plus grande peur, me semblerait-il, était de ne jamais te revoir, ajoutai-je, confuse.

- De ne jamais me revoir ?

- Oui, je te rappelle que ça fait un an que tu es parti. Tu l'as dit toi-même, ça fait longtemps. Vraiment longtemps.

- Elle est comme ça à cause de moi ? Je veux dire, je compte autant pour elle ?

- Qu'est-ce que tu crois ? m'exclamai-je. Tu es l'un de ses meilleurs amis, évidemment qu'elle s'inquiète pour toi ! Et si tu verrais toutes les fanfictions Sokeeefe qui tournent sur internet en ce moment, la moitié de la planète serait offusquée de ta question.

- Les fanf... quoi ?

- De fausses histoires que les gens écrivent sur nous.

- Ah, comme celle qui me demande d'être ici !

- Apparemment. »

Nous commencions à nous rapprocher de Sophie et Dex, tout en continuant à discuter de sa fameuse arrivée-surprise. Une fois arrivés à leur hauteur – enfin, pas exactement, comme ils étaient assis – Sophie s'exclama :

« Keefe, je suis désolée ! Je ne voulais pas... Ce que je veux dire, c'est que je suis vraiment contente de te voir. Je suis juste un peu tendue en ce moment.

- T'inquiète pas, Foster. L'important, c'est que je sois de retour, pas vrai ?

- Oui, acquiesça-t-elle.

- D'ailleurs, je repose encore la question, mais pour quelle raison es-tu de retour ? demanda Dex en relevant les yeux vers nous.

- Casey avait besoin de moi pour m'inclure dans son chapitre. Pour un concours.

- Quoi ?

- Je ne me souviens plus bien... un concours de chapitres, je crois, répondit-il en haussant les épaules.

- Dex, tu pourrais peut-être regarder sur ton portable pour avoir des informations plus précises ? quémandai-je.

- Attendez, depuis quand on a des portables ici ? La classe ! s'égosilla Keefe.

- On a droit aux portables depuis que Shannon gagne assez d'argent en nous faisant traverser des épreuves inhumaines et en bousillant ce qu'il reste de notre vie. » lâcha Sophie, les yeux rivés au sol.

Il y eut un vague silence. Keefe jeta un coup d'œil à Dex et moi auquel nous répondirent d'un regard désolé. Je m'assis en tailleur à côté de mon amie et lui pris la main.

« Sophie, regarde-moi, s'il te plaît. »

Elle leva vers moi des yeux emplis de larmes, avant de se prendre la tête entre les genoux et d'être secouée de soubresauts. Keefe et Dex nous avait rejointes. Nous lui prîmes tous les trois la main et attendîmes. Ça me faisait tant de peine de la voir dans cet état. Ma gorge était serrée, mon estomac contracté, mes yeux humides. Je voyais qu'il en était de même pour les deux garçons, qui semblaient aussi désemparés que moi. Au bout de quelques minutes, Sophie releva la tête et regarda au loin.

« Ne t'en veux surtout pas, Foster, souffla Keefe. Tu as le droit de ne plus supporter ta situation. Tu es ostensiblement celle de nous tous qui en bave le plus, c'est peut-être pourquoi tu ne nous vois pas aussi inquiets. Tu as fait preuve d'un tel courage et d'une telle bravoure, je n'avais jamais vu ça auparavant chez quiconque. Et c'est toujours le cas.

- Je suis d'accord, ajouta Dex. Et puis, tu as été la première à me parler. La première à réellement s'intéresser à moi. Grâce à toi, je fais partie d'une bande d'amis avec lesquels j'ai vécu des expériences incroyables, et je ne m'en lasserai jamais. Je t'en serai toujours reconnaissant.

- Il a raison, intervins-je, la voix tremblante. Tu m'as fait ouvrir les yeux quant à mes fréquentations, ma manière d'être, avec moi-même et avec les autres. Tu nous as tous aidés. Contrairement à ce que tu crois, nous ne sommes pas en danger par ta faute. Au contraire, nous sommes en sécurité, grâce à toi, parce que tu nous as offert une famille.

- Et c'est ce qu'il fait de toi quelqu'un d'humain, termina Keefe. Presqu'au sens propre, d'ailleurs. »

Il y eut de nouveau un bref silence. Celui-ci fût brisé lorsque Sophie murmura :

« Merci. Je vous aime, vous trois.

- Et tu penses que ce n'est pas réciproque ! sourit Keefe.

- Bien sûr que si, c'est juste que... je ne veux pas vous faire de mal.

- Tu nous fais plus de bien que de mal, sois-en sûre. » la rassura Dex.

Nous nous serrâmes tous les trois contre elle pendant un petit moment. C'était vraiment agréable.

« De quel concours s'agit-il ? demanda Sophie entre nos bras. Je ne m'inquiète pas, rassurez-vous, c'est purement par curiosité.

- Attends que je regarde ça. » répondit Dex en se détachant de notre câlin collectif.

Au bout de maintes manipulations et grognements face à son écran, celui-ci s'exclama :

« C'est un concours qui vient d'une certaine Charis Manaïté, ayant elle-même écrit une fanfiction sur nous ! Waouh, il y a 48 chapitres ! Et 2,3K votes !

- C'est beaucoup ? demanda Keefe.

- Ça l'air, en tout cas. Bref, je crois qu'elle organise un concours pour les gens qui sont fans de... nous.

- Et qu'est-ce qu'on gagne ? m'enquis-je.

- Un... macaron ? Qu'est-ce que c'est ?

- Une pâtisserie humaine, intervint Sophie. C'est une sorte de petit rond croquant, fourré d'une pâte parfumée.

- Donc... elle offre une pâtisserie ? demandai-je, confuse.

- Apparemment.

- Tu peux me rappeler son nom, Dex ? questionna Keefe.

- Charis Manaïté. Pas compliqué, au moins.

- C'est de quelle langue ? Je parie sur espagnol.

- Et moi, je dirai... russe ! m'exclamai-je. Ça sonne bizarre, ça va bien ensemble.

- Russe ? Qu'est-ce que c'est ?

- Je parie sur colombien, ajouta fièrement Dex.

- Dex, les colombiens parlent espagnol, lui annonça Sophie, redevenue elle-même.

- Ah...

- Alors, notre Polyglotte préférée, ça vient d'où ? C'est à toi que revient l'honneur de trancher. » déclara Keefe en souriant.

Sophie sembla se concentrer quelques secondes, puis nous fixa, stupéfaite.

« C'est de l'elfique, annonça-t-elle.

- Pardon ?

- Comment ça se fait que nous ne comprenions pas ? demandai-je en fronçant les sourcils.

- Je n'en sais rien, c'est étrange.

- J'ai une théorie ! » s'écria Keefe.

S'assurant que nous l'écoutions attentivement, ce dernier continua :

« Plusieurs langues elfiques existent dans l'univers, si vaste soit-il, avec seulement quelques disparités entre elles. Et, manque de chance, les deux mots en question nous sont inconnus, pour nous, elfes de la race supérieure.

- Oh ! s'exclama Sophie. Tu veux dire, comme le français et le canadien ?

- Parfaitement, approuva Keefe. S'il existe d'autres elfes dans un autre monde, il y a une chance que ce soit leur langue.

- Je ne vois pas... oh, si ! Il y a des elfes dans un film humain très connu, je ne me souviens plus du titre...

- C'est sûrement eux, acquiesça Keefe d'un air follement convaincu. Est-ce que le film est bien, au moins ?

- Il a beaucoup de succès, dans mon souvenir.

- Alors c'est bien lui. »

Dex et moi échangeâmes un regard d'incompréhension, avant que mon ami les interrompe :

« Vous pensez qu'on va le remporter ?

- Quoi donc ? demanda Keefe.

- Le concours.

- Évidemment ! On est beaucoup trop stylés et cools pour que la victoire nous file sous le nez, pas vrai Foster ?

- Je suis d'accord, admit Sophie en riant.

- Tous les quatre... souris-je.

- ... on gagnera, sans aucun doute, termina mon amie. Comme dit Keefe, on est trop stylés pour ne pas gagner. Et quand bien même ce ne sera pas le cas, moi, je vous aime. »