valkyrie
«Un jour, on m'a dit que l'amour était le sentiment le plus puissant existant. Plus fort que la haine, que la guerre. Plus fort que les larmes et toutes ces choses néfastes. Après l'histoire que j'ai vécue, j'y crois.»
«On m'a dit que l'amour c'était plus fort que tout. J'y crois.»
Mia Poulin's house / 10h30, Les Lilas Bleu, France
Les rayons du soleil de la campagne avaient envahit ma petite chambre, la plongeant dans une chaleur inouïe. Je me levai, les sourcils froncés, mes yeux étant aveuglés par la lumière et je finis par sourire face a cette beauté du jour. Voila plus de quinze ans que je n'avais pas profité d'un soleil comme celui-ci et je comptais bien me rattraper. Je m'étira lentement avant de descendre de mon lit. La première chose que je fis fut d'ouvrir mes rideaux. Une vague de chaleur me submergea, ce qui me fit rester plus de cinq minutes face a la fenêtre. J'avais l'impression de mieux respirer, de revivre et ça faisait un bien fou. Voilà maintenant quinze ans que je j'étais engagée dans cette ecole. Je revenais de temps à autres pour des petites période de une à trois semaines. Aujourd'hui c'était différent car j'avais une permission de trois mois. Trois mois ou je pourrais profiter des rares amis qui me restent et de ma famille. Le sourire aux lèvres, je me rendis vers mon placard et enfila un petit short avant de me diriger vers ma cuisine. J'habitais encore chez mes parents, situé a Guéret enfin dans la campagne. Je n'y étais que rarement donc lorsque c'était le cas j'y restais le plus possible. Affamée, je décida de faire pour mon estomac un plat d'œufs brouillés et de bacon. Oui je mangeais beaucoup, c'est sur, mais je réussissais également a garder ma taille de guêpe en faisant énormément de sport. Mon téléphone se mit alors à sonner, je regardai le destinataire et soupira. Je n'avais pas la moindre envie de parler à cette personne sachant qu'elle ferait tout pour me faire sortir de chez moi. Je décrochai quand même.
- Salut Cris [...] Oui ça va merci et toi ? [...] Je suis chez moi, ou voudrais-tu que je sois d'autre ? [...] Évidemment que je ne sors jamais, il faut bien que je profite de mon lit tu ne penses pas ? [...] Ne commences pas a me fatiguer Christopher, s'il te plaît... Soupirais-je [...] Une soirée chez toi ? Beurk [...] Bon d'accord, soufflais-je, je viendrai faire un petit tour [...] Oui, moi aussi, bisous
Christopher. c'est un pote relou. Je le connais depuis 2017 et on est toujours là, 5 ans apres. Je le connais aussi bien que la poche arrière de mon jeans préféré et je l'aime comme un fou malgré nos deux personnalité très différentes. Il est plutôt un gros connard et moi ben... son opposé. Il est le gars de Richard Delamarre et Valérie Trucmuche, l'un militaire et l'autre mere au foyer. Chris avait un reve c'est d'ouvrir son magasin de vêtements. Moi aussi je l'étais pour elle. Je finis tranquillement mon plat avant de me poser devant la télé pour regarder une comédie romantique. Je n'en avais pas regardée depuis bien longtemps et ce genre de choses me manquaient, entre autre être seule chez moi, assise dans mon canapé, couverte d'une couette bien chaude avec un petit thé posé sur la table basse. L'après-midi parfaite. Je passa toute l'après-midi nichée chez moi, une journée bien reposante. Vers 21h, après avoir dîner, je décidai de me lever afin de me préparer pour la soirée chez Chris qui est en faite a l'école mais chut fuat pas lui dire.
Christopher Delamarre, EMRS / 22h30, France
Lorsque j'arrivai a l'école, tout le monde était déjà déchaîné. Je venais de mettre les pieds dans l'école du diable. Cigarette, drogue et alcool se battaient en duel. Certains de mes instincts de militaire se réveillaient face à ce qui se passait sous mes yeux, ce qui me stressai un peu. Je ne pouvais être tranquille nul part ! Je vis Chris au loin riant avec Tommy, un ami a lui. Je m'approchai d'lui sur les nerfs.
- Tu m'invite a des soirées bourrées de choses illicites maintenant ?
- Oh ma Mii, me répondit-il en me prenant dans ses bras joyeusement et affectueusement.
- Mia, tu es de retour, dit Tommy en souriant et en me prenant a son tour dans ses bras.
Comment voulez-vous que je reste sérieuse face à cette situation ? Attendrie, je souri. OK, je passe l'éponge cette fois-ci, mais juste celle-la, pensais-je intérieurement. Ce connard que je kiffe, c'est un connard car il a un trouble du comportement et ce qui fais qu'il est un connard et autre gros mot pour designer ce genre de salaud. Je finis par leur sourire.
- Tu nous as manqué, me dit Tommy.
- Vous aussi. Par contre j'ai eu le Covid, dis-je en riant fort de ma blague.
- Tu n'es même pas drôle soupira Chris après un moment de silence, c'est désastreux, améliore ton humour nullarde.
- La tout de suite, je te montre mon majeur, dis-je avec un faux sourire
Puis, on se mit a rire. Oui, ces deux là m'avaient incroyablement manqués. On resta tout les trois dans un coin a rire et je leur racontait quelques unes de mes anecdotes, puis on se sépara afin qu'ils aillent discuter avec leur autres invités. Même si certains n'étaient plus assez lucide, et ce même pour parler. Ah sa fais que deux semaine que j'ai eu le covid voila, pendent deux semaine je l'ai eu un pas grave mais un long.
- Mia Poulin ?
Je tournai la tête pour me retrouver face a un homme brun, grand, cheveux rasé baraqué a la militaire, bref François Lecannard, mon beau-père. Je le jaugea du regard et, reconnaissant, je fronçai des sourcils pour qu'il se présente.
- François, j'imagine Mia que tu ma oublier me dit-elle, Général des armée. Ajouta-t-elle. Ouah, ça fait deux semaine, c'est que tu es devenue... perte de memoire. Finit-elle simplement par dire dans un sourire moqueur.
D'accord, je me souviens très bien d'elle désormais. Je le savais okay, je suis en couple avec son cadet de fils aussi fou de l'armée, je dis ça mais je me suis bien trouver avec lui. Il m'en faisait voir de toutes les couleurs et je pleurais énormément par sa faute. J'avais horreur d'lui. A l'époque, j'étais le genre de fille à qui personne ne prêtait attention et elle en profitait en m'en faisant baver. Malheureusement pour elle, je n'étais plus la petite et fragile Mia. Je lui sourit hypocritement puis bu mon verre d'eau que je m'étais servis quelque instant plutôt. Ah c'étais il y a deux semaine vu que je suis en terminal dans son établissement scolaire la ou ce passe cette fête.
- Ou étais-tu passée ? Mais surtout, pourquoi es-tu revenue ? Continua-t-il en riant.
Je ris avec lui avant de lui jeter mon verre d'eau en pleine face et de continuer à lui sourire. D'abord choquée, il ne réagit pas, puis finit par se mettre à hurler comme si on était entrain de la rouer de coups, pauvre mec, tout les regards de la pièce finirent par se retourner vers nous. Chris me demanda du regard ce qu'il venait de se passer. Je me contenta d'hausser les épaules, un sourire amusé dessiné sur mes lèvres.
- La garce, elle l'a fait exprès hurla-t-elle
- Ferme-la un peu, dis-je le plus simplement du monde, tu nous casse les pieds la.
- Tu ne t'en sortiras pas comme ça Poulin, je te prive de voir mon fils a merde tu passe voir ce drogué alcoolique, siffla-t-elle entre ses dents blanches.
- Grandis un peu François. deux semaine plus tard tu es toujours aussi con, lui répondis-je naturellement, arrête de me faire chier, tu ne sais pas de quoi je serais capable pour te détruire, je finis de dire dans un murmure.
Il me dévisagea avec son regard de chienne en chaleur avant de s'en aller tête baissée. Je soupira, je venais d'attirer tout les regards en cinq petites minutes, ce que je détestais. Je récupéra ma veste puis sortis prendre l'air. D'ailleur il est une grosse victime ce mec de 46 ballet ? Pour un militaire c'est flippant !
- Tu reviens et bim, tu te prends la tête avec mon père à ta première sortie, original.
- Chut Loïc, chut.
- Il n'empêche que c'était bien drôle.
- Tu es devenue folle c'est mon père, et on est en couple !
- Entre autre, sans plus quoi, dit-il en haussant des épaules.
- D'accord, je souffle, je vais rentrer Chris et désolé Loïc a plus tard même si c'étais cours.
- Aussi tôt ?
- Oui, je suis épuisée.
- D'accord, on se voit demain alors.
- Non, je ne t'aiderai pas a nettoyer ce capharnaüm.
- Je te rappel qu'il y a un Homme de ménage Mii, dit-il en levant les yeux aux ciel, tu passes au QG ?
- D'accord, ajoutais-je en riant, je t'enverrai un message alors...
- Tu n'es pas sérieuse tout de même ?, me coupa-t-il, tu passe a l'heure que tu souhaites, tu es chez toi.
- Merci Cris, dis-je en le prenant dans mes bras et en l'a serrant fort, a demain alors, embrasses Tommy pour moi.
Je lui sourit une dernière fois avant de monter dans ma voiture pour rentrer chez moi. Cette soirée m'avait paru très longue. Trop longue même. Peut-être parce que c'était la première fois depuis très longtemps que je côtoyais plus de vingt personnes en même temps. Fatiguée, je rentrai enfin chez moi, je passa le pas de la porte, me mis en sous-vêtements et me nicha sous mes draps pour m'y endormir.
Cafet de la EMRS, 11h25 / France
C'est essoufflée que je rentrai dans la cafet. Je venais de faire un jogging qui avait duré plus de deux heures et il m'avait littéralement épuisée. En short, débardeur et avec une grosse trace de sueur au niveau des seins, j'y mis juste un pas avant qu'on ne me tombe dessus. Toujours fatiguée, je ne compris pas de suite ce qu'il m'arrivait. Un grand brun aux yeux bleus ne faisait que de m'hurler dessus. Je voyais ses sourcils froncés et sa bouche ouverte qui parlait sans s'arrêter. A mon tour je fronçai des sourcils et au moment ou je voulu m'occuper de son cas, Chris arriva.
- Que se passe-t-il ici ? Demanda-t-il
- Salut Chris, j'expliquais a cette femme qu'il faudrait mieux qu'elle s'en aille, commença-t-il, regarde sa tenue, finit-il par murmurer à son oreille.
- Je suis juste à côté, dis-je en écarquillant les yeux, j'ai été courir triple idiot, normal que je sois habillée comme ceci. Et expliquer c'est vite dit, vous étiez plus entrain de crier qu'autre chose. Bonjour Chris, finis-je sur les nerfs.
- Salut ma puce, souffla-t-elle, du calme Yann, c'est juste Mia.
- Oh, escuse ?, murmura-t-il
- Oui, celle-là répondit Chris en riant.
- Toutes mes excuses, dit-il en me serrant la main, je suis confus.
- Ce n'ai pas grave, lui dis-je en souriant faiblement, ma fureur étant retombée.
- C'est génial, tout vas bien dans le meilleur des mondes, on peut sortir maintenant ?
- Tout de suite maintenant ? Regardes ma tenue Cris !
- C'est vrai que... commença Yann avant de se stopper, voyant mon regard de tueur.
- T'en fais pas, on va juste dans un petit café, lança Chris.
- D'accord alors, dis-je en soupirant.
C'est ainsi qu'on se dirigea vers le stand. Chris souriant me racontait sa super rencontre d'avec Yann ce que je m'en fou. C'était il y a cinq ans de cela en plus j'étais la mais bon on va pas il en vouloir, ils avaient eu un coup de foudre amical et ne s'était plus jamais quittés. Yann était un colloc de Chris vu qu'il sont dans la même chambre d'internat. Il avait 14 ans et vivait a Sucé-Sur-Erde depuis ses cinq ans seulement. Voilà pourquoi je m'en fou de sa gueule. Il était venu avec son frère jumeau qui avait percé dans le football américain il y a 4 ans maintenant dans l'école, ne voulant pas se quitter, Yann avait décidé de venir dans cette ecole pour faire plaiz a son daron, quittant son village a sucé lol. Ils ne m'en avaient pas dit plus. On arriva au stand quelques minutes plus tard, y entra et on s'installa. Chose qui sert a rien vu qu'on été déja a table mais bon...
- Alors Mii, que fais-tu dans la vie ? Chris ne m'en a jamais réellement parlé, me demanda Yann un sourire aux lèvres.
- Je suis militaire debilos, dis-je simplement.
- Miliquoi ?
- Militaire tu sais comme ton père !
- Tu es militaire ? Me répéta-t-il avec des yeux ronds
- Voilà pourquoi je n'aime pas trop m'étendre sur ce sujet, soupirais-je, oui je suis une femme militaire, je me bat pour la France. Je suis dans UNE ECOLE MILITAIRE YANN, UNE ECOLE LA TU EST DEDANS GROS CON !
Chris me sourit tendrement et Yann avait toujours les yeux ronds, me regardant comme une bête de foire.
- Bon on commande ? dit Chris en tapant dans ses mains, tout ça pour détendre l'atmosphère.
- Ce ne serait pas de refus, soupirais-je
- Maél, dit-il en appelant Maél qui arriva a la seconde, deux frappucino un a la vanille et l'autre au caramel et un café noir si te plize !
- Tout de suite, dit Maél après avoir prit la commande.
- Et pourquoi es-tu là si tu es militaire ?
- Okay toi comprend rien Yann j'ai eu le covid deux semaine et je reprend les cours.
- Tu dois être contente, dit-il en me souriant.
- Va te faire foutre avec du Sardou !
- Non pas du Sardouuuuuuu !!!!!!!!!
Je regardai Chris qui ne parlait pas et avait la tête baissée. Il avait l'air touchée.
- Chris, ça va ?
- Oui t'en fais pas, dit-il en reniflant.
- Tu pleures ? Demanda Yann visiblement surpris.
- Non, du tout, répondit-il en relevant la tête, les yeux brillants.
- Bon ok, je chiale, continua-t-il après un moment de silence, mais c'est juste que tu ma manqués, j'en ai marre de ton boulot qui te fais être a plus de cent kilomètres de moi et qui menace ta vie chaque jour un peu plus. Puis trois mois c'est peu ! Explosa-t-elle
- Chris, soufflais-je en l'a prenant dans mes bras et en la serrant, tu est con sa on peu rien faire tu est dans une putain, vous etes dans une putain d'école militaire et vus daron sont militaire alors fermé la votre gueule de merde !
On se sourit silencieusement puis Yann brisa ce si beau moment en sortant son iPhone de sa poche pour prendre une photo souvenir.
- Allez, je veux voir deux magnifiques sourires s'il vous plaît et essayez de nettoyer ces traces de larmes, c'est laid.
On rit une seconde fois avant de s'exécuter. Il prit une photo qui restera très certainement gravée dans nos mémoires. Ce jour ou Chris m'avait avouée qu'il pouvais chialé ! lol !
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