48. Oui ou non ?
Tout sait arrêté. J'ai ouvert les yeux, choquée par ce que je venais d'entendre. Harrison m'a regardé avant de baisser la tête. Je ne savais pas quoi répondre. Cependant, je me sentais bizarre. Il y avait comme un bloquement. Je crois que Harrison a ressenti la même chose.
''Carrie, on a un petit problème. M'a-t-il dit soudainement. Si tu pouvais te détendre, je pourrais peut-être sortir de ton vagin.''
''Me détendre ?! Mais bordel Harrison tu me demandes en mariage pendant que tu me fais l'amour ! Y'a de quoi être sous le choc non ?!" hurlais-je.
''Mais ne cris pas ! Chuchota-t-il avec autorité. Tu vas réveiller tout le quartier !"
''Ou pire, les enfants. Ils vont arriver et hop ! Ils vont découvrir qu'on est collés !" dis-je avec ironie.
''Coincés, plus exactement.'' répondit Harrison en essayant d'arranger la situation.
''Mais c'est de ta faute ! Hurlais-je encore une fois en le tapant. C'est pas comme ça qu'on demande quelqu'un en mariage !"
''Ça veut dire non ?"
Il m'a fait une tête de chien battu. J'ai soupiré en levant les yeux au ciel, puis je lui ai expliqué que ce n'était ni l'endroit, ni le moment pour en parler. Il n'a pas insisté, il a cherché un moyen pour arranger le problème. Tout naturellement, il sait mi a me parler de tout et de rien. Je n'ai pas chercher à comprendre, je lui ai répondu. Après quelques minutes, il a enfin pu sortir de mon entre-jambe. Sauf que, j'ai poussé un gémissement de douleur. Je ne pensais pas que ça me ferait mal ! Mais bon, nous sommes enfin délivrés.
Je n'ai pas pris la peine de me rhabiller. Je me suis tournée pour être dos à Harrison et j'ai fermé les yeux. Je voulais lui faire croire que je dormais, enfin que j'essayais. Quand il a éteint la lumière, mes paupières se sont ouvertes d'un coup. Je n'arrêtais pas de penser à ce qu'il venait de me dire. Je n'arrivais à m'imaginer le jour de mon mariage, dans une robe blanche. J'ai abandonné ce rêve depuis longtemps. Quand j'étais petite, je voulais un mariage de Princesse. Actuellement, je sais que c'est impossible. Je ne sais même pas qui inviter de mon côté. Je crois que ça va être vite fait... Je me pose un milliard de questions, je n'arriverais pas à fermer l'œil.
Je me suis réveillée quand j'ai senti quelqu'un sur moi. Je me suis tournée en soupirant, croyant que c'était Harrison. Sauf que, ce n'était pas lui. Quand on m'a appellé ''maman'' j'ai compris que c'était ma fille. Elle est venue entre moi et Harrison, qui dormait toujours. Après quelques minutes de bisous et de câlins, j'ai enfilé un peignoir et je l'ai porté jusqu'à la cuisine pour lui préparer son petit-déjeuner. Il était presque 8h30. Harrison est venu nous rejoindre ensuite et quand à Junior, il n'a pas d'heure pour se lever. Enfin, avant midi grand maximum ! Il ne faut pas abuser. Sinon, nous n'avons pas reparlé du mariage en présence de Billie. Je suis allée l'habiller et la coiffer, et elle a fait sa vie dans sa chambre avec ses jouets. C'est une petite fille qui reste tranquille en général. Je ne voulais pas rester seule avec lui, je ne savais pas si je devais lui dire oui ou non. D'un côté, je voulais être sa femme. Il est le père de mes enfants et surtout, je l'aime. Cependant, je n'arrivais pas à m'imaginer lors d'une cérémonie de mariage. Ça semblait si irréaliste ! Je me demandais également s'il ne se moquait pas de moi.
''Alors, tu as réfléchi ?" ai-je entendu pendant que je préparais le repas de midi.
Je n'ai pas répondu, parce que Harrison est arrivé pour poser ses fesses à côté de moi. Il me fixait avec ses beaux yeux marrons, j'ai donc tournait mon visage vers lui.
''Écoute chéri, je ne sais pas.'' dis-je en soufflant.
''Je voulais te le demander depuis longtemps, tu sais. Je voulais que tu deviennes mienne avant la naissance de Junior. Quand j'ai eu mon accident je revenais du bijoutier et...''
''Non. Dis-je en le coupant. Mes yeux se sont remplies de larmes. Donc, c'est vrai. Je ne serais pas entrée dans ta vie tu n'aurais jamais eu ce foutu accident ! Finalement ta mère a raison. C'est de ma faute tout ça !"
Sur ce, j'ai quitté la pièce pour allée prendre l'air. Je ne voulais pas prendre le risque que mes enfants me voient pleurer.
''Carrie. Entendis-je derrière moi. Je suis désolé, je ne voulais pas te faire de mal. Il a posé une main sur mon épaule. Ce n'est pas de ta faute. Si ce n'était pas toi, s'en aurait été une autre. Personne n'aurait pu prévoir ce qui sait passé. Il y a eu un silence, je ne disais rien. Le passé est passé. Profitons de l'instant présent ! Tu n'es pas d'accord ? Si tu continues à t'obstiner que c'est de ta faute, tu n'avanceras pas Carrie. Je suis la pour t'aider, tu le sais. Alors, je pensais que nous pourrions prendre un nouveau départ. Oublier les mauvais moments surtout. Sauf que, pour prendre un nouveau départ, j'aimerais que tu deviennes ma femme. C'est pour cela que je vous le redemande, Mademoiselle Carrie Frances Fisher. Accepteriez-vous de devenir ma femme ?"
Je me suis retournée pour voir un Harrison Ford à genou, une rose à la main. Mais dans la rose, reposait une magnifique bague de fiançailles. Toujours en pleure, j'ai saisis sa rose pour mieux l'admirer. Je souriais. Il sait relevé en me prenant la main. Il a retiré la bague de la rose rouge pour me la passer au doigt. Je me suis laissée faire puis je me suis jetée dans ses bras.
''Ça serait un honneur pour moi, Monsieur Ford, de porter votre nom. Rien d'autre ne pourrait me rendre plus heureuse.''
Nous nous sommes embrassés passionnément. Bientôt, nous porterons tous les quatre le même nom : Ford.
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