22. Retour au lycée !

Et voilà nous y sommes, devant le portail de se foutu lycée ! J'angoisse, vraiment. Harrison est plutôt serein, il a l'air content de revenir ici. Je ne comprendrais jamais les hommes ! Quant à Junior, il est normal. Les noms des bac ont changé donc je ne sais pas trop en quoi consiste le bac qu'il va découvrir. J'espère que ça ne lui plaira pas, comme ça il n'irait pas ici pour ses études. Enfin, il est 9h et le directeur arrive pour nous accueillir. Youpi ! Ensuite, il nous conduis dans une grande salle qui n'était pas la de mon temps. Enfin, ils ont juste cassé un mur pour en avoir une grande servant pour les réunions. Les professeurs ont appelé les collégiens et ils sont partis dans leurs classes respectivent. Nous, nous étions assis en attendant qu'il commence son charabia. Il n'a rien dit d'intéressant jusqu'au moment où il a laissé la parole aux autres parents.

''Et comment ça se passe la relation élève-professeur ? Parce qu'il y a eu un scandale quand ma sœur était lycéenne ici il y a quelques années. Une élève avait eu une relation avec son professeur.'' a demandé une femme d'une quarantaine d'années.

Harrison et moi nous sommes regardés. J'ai eu un petit sourire parce que ça allait devenir intéressant. Le proviseur m'a bien vue et donc, il a du reconnaître Harrison. Il sait que cette femme parle de nous. Un homme a ajouté que l'élève en question était même tombé enceinte. J'avais envie de hurler que c'était moi et que je les emmerdais tous ! Seulement, Harrison tenait mon bras avec force. Il ne voulait pas que je bouge.

''Oui, oui... Repris le principal. C'était une erreur de vigilence de notre part. Ne vous inquiétez pas, le professeur en question n'exerce plus ici et...

''Non, mais il est dans la salle.'' dis-je en chuchotant à Harrison.

''Encore heureux ! Ce pédophile devrait être en prison ! Et je ne parle même pas de la petite allumeuse...''

C'était trop.
Je me suis levée, et voilà. Tous les regards étaient braqués sur moi, le proviseur avait baissé la tête. Il devait m'insulter de tous les noms. Je suis restée plantée là, sans rien dire. Rien ne voulait sortir de ma bouche. Harrison me dirait le bras doucement en me disant de me rasseoir. Il en était hors de question.

''L'élève là, la petite allumeuse. C'est moi.''

Forcément, j'ai eu droit a une vague de ''oooh'', des yeux grands ouverts me regardant. Certains étaient même bouche bée.

''Vous êtes toujours là pour m'enquiquiner Mlle Fisher.''

''Vous croyez que je vais laisser ses personnes là me juger ?! Enfin nous juger ?!'' hurlais-je en désignant Harrison d'un coup de tête qui essayait de se faire tout petit. Désolée, mais non. Je n'ai jamais regretté ma relation avec mon professeur de droit. Je ne regrette pas non plus d'être tombée enceinte. Je ne regrette rien.''

''Merci Mlle Fisher... Maintenant si vous voulez vous rasseoir nous pourrons continuer...''

''J'ai eu une autre question, intervena une autre femme, pour le professeur de droit en question. Je suis pose que c'est lui vue que vous l'avez désigné d'un coup de tête.''

J'ai affirmé en regardant Harrison avant de m'asseoir. Il me mitraillait du regard. La femme sait levé, Harrison n'a pas bougé.

''Ça ne vous a pas gêné d'avoir une relation avec votre élève depuis toutes ces années ?! Et d'avoir perdu votre travail à cause de ça.''

''Ces années ? Ce n'était que quelques mois au sein de cet établissement. Après c'est autre chose. Et sinon, je ne regrette pas non plus. Nous étions conscient que notre relation était interdite et les conséquences que cela encourait. Surtout pour moi. Si mes souvenirs sont bons, Carrie a voulu arrêter notre histoire un bon nombre de fois pour éviter les problèmes, surtout pour moi. Je n'ai jamais voulu. Quand notre relation a éclatée, j'ai étais licencié de l'éducation nationale. Je n'ai rien eu d'autre vue que Carrie n'a pas plaidé contre moi. Maintenant, nous vivons ensemble avec notre fils. Nous avons brisé les lois, mais nous en sommes heureux.''

''Vous avez réussi a trouver un autre travail après ?"

"Non. Pas à cause de cela, mais parce que j'ai étais hospitalisé pendant une dizaine d'années. Douze pour être exact. J'étais dans le coma à cause d'un accident de la route pour les curieux. Je n'ai pas autant profité de ma relation avec mon élève et de mon fils si c'est ce que vous pensiez. Je les ai retrouvé il n'y a que quelques mois.''

''C'est votre punition pour avoir briser les lois.''

''Si nous arrêtions ces règlements de compte et...'' coupa le proviseur, gêné.

''Peut être, peut être. Même si c'est à cause de ça, je ne regrette pas. Carrie était là pendant ses années de souffrances et elle est encore là avec moi. Combien d'entre vous ont trouvé une femme aussi présente que la mienne ? Qui resterait malgré les difficultés ? Surtout après quelques mois de relation amoureuse. Personne n'a répondu, la femme sait rassise. Bien. Je pense que nous pouvons reprendre la suite de la réunion. Excusez-nous monsieur le proviseur.''

''Ce n'est rien M. Ford... Où en étions nous...''

Je n'avais pas lâché la main de Harrison durant sa discussion avec cette femme. J'étais fière de lui, fière de nous. La réunion a repris là où elle s'était arrêté puis à la fin, donc avant midi, nous sommes sortis. Junior termine à 17h donc nous viendrons le chercher plus tard. Nous nous sommes un peu baladé dans les couloirs, à l'abri des surveillants. La peinture était fraîchement refaite et le sol avait également changé. Je me suis stoppée devant une salle où la porte était fermée.

''La salle 114 ! Tu sais que c'est dans cette salle que ce prof de droit et l'élève allumeuse ont baisé ?''

''Oui ! Ils ont eu de la chance de ne pas se faire choper.''

''En même temps, elle était si belle avec sa jupe et son chemisier... Tout pour faire craquer !"

"Peut être... Ça remonte à loin. Mais elle est toujours aussi ravissante ! Je comprend pouquoi ce prof ne la quitte pas.''

J'ai souris en me jettant dans ses bras pour l'embrasser. Mes mains étaient sur ses joues et les siennes, à mes hanches.

''Tu as bien parlé tout à l'heure, tu sais ?''

''Je n'ai dit que la vérité, chérie.''

''Je t'aime.''

''Je sais.''

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