OS - Le lycée
Hey !
Comment allez vous ?🥰
Aujourd'hui je vous publie un OS !
J'avais envie de l'écrire dans le mood "lycée" rien de très spécial mais beaucoup inspiré de mon vécu !
Il y aura peut être une suite si vous le voulez 😏
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Mon esprit émit un "putain" en voyant l'horaire sur mon réveil : 6:15 ! Je me demandais, comme tout les matins, comment cela pouvait être humain de commencer les cours à huit heures un lundi matin... En plus de cela, je commençais avec comme merveilleuse matière qu'on appelait les maths !
J'émis un grognement ensommeillé qui se perdit dans ma gorge sèche de la nuit... tout signe de la motivation.
Malgré la radio qui gueulait à côté de moi, je me rendormis, me recroquevillant dans la chaleur de mon lit, fourrant ma tête dans les draps en me roulant sur ma droite. Je me dis vaguement que je me réveillerais dans dix minutes pour...
Merde ! s'écria mon cerveau en me sortant à nouveau des bras de Morphées. Heureusement que mon horloge interne me rattrapait toujours avant que la catastrophe soit irrémédiable. Je vis l'heure que mon réveil projetait au plafond afficher 6:50.
Oh tout allait bien, j'étais large...
Je pris encore une bonne dizaine de minutes pour me sortir du lit (tâche évidemment difficile vu mon degrés de motivation constante pour me rendre en cours). Là, par contre, j'étais en retard. Mais il me restait encore la tâche la plus compliqué : choisir une tenue. J'ouvris mes armoires et m'assit sur le lit, dubitative. Le pressement de l'heure qui avançait peu à peu ne me perturba pas, ce qui m'embêtait c'était que je ne savais pas quoi mettre...
Ce moment était toute ma vie en résumé : mon incapacité à faire un choix. J'étais carrément capable de mettre trois tenues différentes dans une même journée parce que je ne savais pas me décider. Bon, je l'avoue ce matin ma jupe bordeaux me faisait de l'oeil... Un regard vers mon réveil me décida aussitôt, j'attrapa la jupe, trouva très vite de quoi l'assortir (une fine chemise noir et des collants opaques entre autre) et marcha tranquillement vers la salle de bain (oui faut pas se fouler dans la vie non plus).
Ma douche fut le plus rapide possible, sachant que j'avais à me laver les cheveux. Oui, alors cela peut vous paraître bizarre mais je me lave les cheveux tout les jours, pour éviter un jour d'avoir a affronter mes cheveux gras. Tout les jours, et oui j'étais plutôt courageuse.
Habillé, je sortis de la salle de bain, non sans me regarder sous tout les angles dans le miroir verticale. Il fallait que j'ajuste tout jusqu'à ma taille qui, malheureusement, était quasi inexistante. Je n'avais pas la chance de ma mère qui, elle, avait une taille de guêpe dans sa jeunesse. Moi j'avais hérité de la longitude du côté de mon père, un grand rectangle qui partait des épaules aux hanches. Bon... j'avais encore la chance de ne pas avoir hérité des hanches de ma tante ! Je n'imaginais même pas l'assortiment que ça aurait pu faire avec ma silhouette déjà douteuse.
Bref... Je perdais du temps mais il me fallait être parfaite, comme toujours. La perfection faisait partit de moi et je n'y pouvais rien. C'est aussi pour ça que je m'assis devant ma coiffeuse, rempli de maquillage de toute les couleurs et de toute les sortes. Me scrutant dans le miroir, je m'appliquais du fond de teint en poudre, je trouvais ma peau bien trop moche pour la laisser à nu ! HORS DE QUESTION ! Et je ne voulais pas non plus m'asperger de ces fond de teints liquide qui obstruait les pores et les empêchaient de respirer.
Une fois la tâche terminé, je sortis mon eyeliner et, avec une main experte comme il m'était souvent donné, je traça un trait net au dessus de mon oeil, sur ma paupière. Je dû me dépêcher de choisir quel couleur irait le mieux avec ma tenu dans mes fares. Mon réveil s'exclamait "dépêche toi" en affichant les gros chiffres 7:20. Il me fallait encore sécher mes cheveux et faire mon sac... J'attrapa mon portable et envoya aussitôt un message à ma meilleure amie, avec qui je devais prendre le bus à 7:45 (ce qui voulait dire que je devais arriver à 7:40 forcément), que je serais légèrement en retard.
Ce genre de message était habituelle, si vous remontiez le fil de notre conversation avec Célestine, vous devriez trouver ce genre de message tout les deux jours.
Soupirant grandement en me demandant encore et toujours pourquoi j'étais moi même, j'entrepris de finir mon maquillage le plus vite possible. La mascara posé sur mes cils, je pria fortement de ne pas avoir l'envie d'éternuer. Souhait réalisé, je déballa mes cheveux de la serviette qui les tenait. J'avais une grande tignasse châtain foncée qui m'arrivait bien au milieu du dos. Malgré que je les ai coupé l'an dernier, ils avaient déjà repris leur longueur... je rêvais secrètement de pouvoir les couper court un jour, ce que je ne pouvais pas faire tant que ma mère payait le coiffeur.
En tout cas, les sécher fut assez complexe, enfin pour quelqu'un qui n'avait pas l'habitude. Pour moi, c'était quotidien. Après m'avoir asperger de démêlant, je les brossais et les dressais aussitôt dans le bon sens en traçant ma ligne. Puis avec une brosse et un sèche cheveux je les séchais droit, pour qu'il soit lisse et doux... oui parce que mes cheveux ne l'étaient pas du tout naturellement. Si je n'avais pas fait ceci, j'aurais eu des bouclettes sur le crâne et cela m'horrifiait encore plus que ma taille inexistante.
Pendant que je fini mon ouvrage complexe, discutons ! Vous avez sans doute pu déceler chez moi un manque grandiose de confiance en moi, cette dernière qui m'amène à toujours avoir un oeil très précis sur mon physique ! Bon c'est vrai j'avais des mains de fées pour le maquillage... mes amis étaient toujours subjugués que j'arrive à me maquiller si bien en si peu de temps. Ce n'était rien d'exceptionnel mais sans mon maquillage je me sentais comme... nu. J'avais subi beaucoup d'humiliation pendant la période de mon collège, harcelé, insulté, mise de côté... bref tout plaint de chose super plaisante. Et bizarrement, ce fut en commençant à me maquiller que j'avais réussi à braver leur regard, leur insulte et leur...
Oh là là je ne sais plus ce que je dis... pourquoi je parle de ça moi ? Peut-être parce que c'est ce à quoi tu penses tout les matins en t'appliquant tout ces soins ? me répondit une voix dans ma tête. En vérité, je m'étais aussi fait insulté lorsque je m'étais maquillé, je viens de m'en souvenir... Et si je réagis ainsi c'est que la façon dont j'ai été traité à ce moment me donne envie de gerber... Mais soit, je n'avais pas encore pris de petit déjeuné alors fallait-il mieux que je me retienne.
A une vitesse soutenu (cette essence avec laquelle j'étais carburé tout les matins) je mis mes affaires de cours dans mon sac (qui se tenait au bras, non un sac à dos c'était trop ringard) et sortit de ma chambre. Je descendis toute la flopée de marche qu'il y avait dans ma maison, croisant ma soeur et ma mère dans ce chemin jusqu'à arriver dans la hall de ma maison.
Je décida de mettre mes bottes à talons malgré la journée intensive qui m'attendait. Les talons étaient mon dada, si je n'étais pas perché sur plus de dix centimètres, la journée ne pouvait pas aller. Dix centimètres ? J'exagère peut-être, je ne sais même pas à quoi ça équivaut. De toute manière tout mes talons étaient haut.
Dans un élan j'enfilai un trench coat beige, mis mon sac confectionné par les doigts expert de ma mère sur mon épaule et partit dans la cuisine. Mon père était déjà attablé, se beurrant une tartine.
- Tu peux m'en faire une steup ! Je suis à la bourre là ! demandais-je en plongeant dans l'armoire pour trouver mon bol où mon nom était écrit.
Mon père ne broncha pas et exécuta ma demande, il me connaissait très bien et c'est de lui que j'avais hérité mon don pour être constamment ricrac sur les horaires. Je versa le lait que j'avais attraper dans la frigo à l'intérieur de mon bol, fit venir le Neskiq à moi pour en mettre deux cuillères (pas plus, attention les fesses !). Je bu ce mélange en quelques secondes et remarqua que mon père avait emballé une tartine sur le bar.
- Merci ! sifflais-je en faisant le tour de la cuisine pour m'échapper dans le couloir. A c'soir ! criais-je en filant à grand pas jusqu'à la porte.
Enfin dehors et marchant à une cadence très rapide (et oui les filles j'arrive à marcher très vite avec de très haut talons, jalouse ?) je sortis mon portable. Verdict :
7h43
Dans le noir du petit matin j'étouffais un "merde". Je ne pouvais pas augmenter ma cadence de marche. J'avais cinq minutes tout au moins pour arriver jusqu'à mon arrêt de bus. Je profita du chemin pour manger ma tartine, le coeur battant fortement par peur de ne pas réussir à chopper le bus, quand je reçus un message de Célestine, ma meilleure amie.
"Palma le bus arrive, il est au feu"
Il me restait la moitié du chemin à faire... à ce moment précisément je me détestais. En plus, si ma meilleure amie mettait mon prénom en début de phrase c'est qu'elle était de mauvaise humeur ! Je la connaissais trop bien... J'accélérais encore plus mon pas, mes talons claquants dans le silence sur le béton. Le stress de louper mon bus d'autant plus grand quand, arrivé prêt de l'arcade qui donnait sur la route, je le vis passer. Il s'arrêta... ouf. D'un regard bref je vérifiais qu'il n'y avait personne aux alentours pour courir à toute vitesse (il ne fallait pas que je me tape la honte...). Arrivé sur la route, je la vis, ma meilleure amie, montant doucement dans le bus. J'arriva tout juste à pas soutenu pour rentrer derrière elle, ma carte de transport dans ma poche, le souffle court.
- Salut ! lâchais-je dans un souffle.
Célestine me lança à peine un sourire, je savais que je la fâchais à chaque fois que je faisais ce que je venais de faire...
Mes retards devaient autant la stressait que moi. Enfin. J'étais dans le bus, direction le lycée pour une journée de terminal bien rempli !
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Comme vous l'avez compris dans l'OS : dur lundi matin des reprises de cours ! Notre vie à tous !
J'espère que vous avez aimé ! N'hésitez pas à laisser un petit com, et puisqu'il y aura une suite, avais vous hâte ?
Merci à vous et sûrement à bientôt ! 😘
PaulaTena 💜
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