Yo les gens ! 

Et oui, après deux semaines de silence que s'est-il passé dans ma vie ? Énormément de choses... 

1 : j'ai terminé mon mémoire, l'ai rendu, ai rendu ma fiche de soutenance et n'ai plus qu'à attendre le 17 juin pour savoir si OUI ou NON je passe en M2. Cette réponse m'ait, en soit, déjà plus ou moins clair : du moment que j'ai rendu mon mémoire, je passe en M2 (à part s'il est véritablement catastrophique, mais le fait est que j'ai suivi les conseils de ma directrice, donc que je n'ai pas créé un désastre). 

2 : j'ai des problèmes au bidon, plus particulièrement l'estomac. Sous le coup de l'énervement, de la frustration et de la colère, j'avais écris un chapitre pour ça. Plus tard, je me suis dit que jeté à chaud, ces phrases et ces mots n'étaient pas à partager... Je peux vous dire que j'ai des problèmes de plus en plus handicapant avec mon estomac, des reflets, des douleurs, des inconforts constants, que j'ai tout fait, que je fais tout pour l'arranger, mais que ça ne marche pas. J'étais dégoûté de devoir faire des efforts, de me priver, j'en ai parlé à Lulu (coeur sur toi ma belle <3) et aussi à mes parents (j'ai pris mon courage à deux mains pour leur parler, ça ne m'a pas empêché de m'énerver, bon). Depuis, j'ai repris mon traitement en continu, mais je n'aime pas ça, soit, au moins je n'ai presque plus mal. 

3 : depuis mon rendu de mémoire, je n'ai strictement pas été productive. Voilà. 

4 : Ma grand-mère va déménagé dans un appartement dans un quartier exprès pour les vieux. Et ça fait des histoires de familles. Et ça, ça commence à m'agacer. Surtout quand on s'en prend à ma mère. 

4bis : Mon corps fait encore des siennes. Par exemple, quand je passe devant un miroir, il me joue des tours, j'ai l'impression d'être énoooooorme. C'est insupportable à la fin ! Alors qu'à l'intérieur de moi-même je ne me sens pas grosse, où est la logique ? 

5 : J'ai eu mes règles vendredi midi (soyez directe) et depuis mes hormones font la fête dans mon être. J'ai eu le droit aux grandes douleurs, à l'apathie, aux déprimes (oui, oui, tout ça en deux jours et demi, j'ai l'impression d'avoir vécu trois vies avec tout ça) et autres généreux dons des règles, c'est-à-dire grosse fatigue, les cernes, les maux de têtes... La joie ! Et je vous laisse là une vidéo qui résume bien la situation, grâce à une série Amazon Prime : Fleabag (qu'il faut que je regarde par tout les moyens). Série féministe, en plus, rien que ça. 

https://youtu.be/qI8JlZlv1Kg

Justement, une série avec... Kristin Scott Thomas. Dont je vais bientôt vous parler... 

5 - UNE TEMPÊTE EN MOI S'ÉVEILLE : 

Récemment, j'ai re-découvert une merveille qui m'a replongé dans un tourbillon de sensation longtemps oublié, un peu flou même, mais dont je n'ai pas envie de partir. 

Hier soir j'ai relu le début de Elle s'appelait Sarah, presque la moitié en une soirée (croyez-moi un record pour moi la lente lectrice). Pourquoi l'ais-je relu ? Parce que j'ai re-regardé le film samedi matin, et que, encore une fois, j'ai pleuré et j'ai été ému comme jamais. Pourquoi j'ai regardé le film un énième fois ? Parce que, lorsque j'étais cloué au lit par mes douleurs menstruelles insupportable, je me suis intéresser à l'actrice, Kristin Scott Thomas, la talentueuse, franco-britannique, ce sourire, ces yeux, ces émotions et cette aura. Pourquoi me suis-je intéressé à Kristin Scott Thomas ? Parce que je ne peux arrêter mon imagination quant à l'intérêt que je porte au Kristerine (trouvez-moi un autre nom de couple, il est un peu ridicule celui-ci), couple que forme Kristin et Katherine dans Rien n'est jamais hasard BONUS. Quel rapport avec Kristin Scott Thomas ? Parce que Kristin (du même nom) est la représentation que je me fais de Kristin (de ma fanfiction). 

Voilà. Alors maintenant, vous avez tout compris. 

Premièrement, je m'intéresse beaucoup à KST (je suis écrivaine mais répétez les noms, si je peux éviter, j'évite) en ce moment. Je la trouve juste sublime, et pas seulement parce que son sourire discret est juste extrêmement craquant, au même titre que son accent anglais, mais également pour son jeu, son talent et sa personne élégante. Je suis en admiration devant sa carrière franco-britannique, qu'elle ait joué avec tant d'acteurs connus comme Redford, Fabrice Luccini, Frédéric Pierrot, Daniel Auteuil, Huge Grant, Gary Oldman, et j'en passe. Ses rôles sont grandiose, ou bien alors, elle rend les rôles qu'elle incarne grandiose ! J'ai envie de voir tout ses films en une fois (alors que c'est impossible) tout simplement parce qu'elle est merveilleuse. 

Note à moi-même : je viens de trouver une concurrente à HBC ! 

Deuxièmement, depuis que j'ai relu Elle s'appelait Sarah, l'histoire des juifs, des rafles, de l'extermination, me reste en travers de la gorge. Toujours j'ai été touché par leur histoire, je me souviens encore, petite, m'être fait surprendre lorsqu'on m'a enseigné, en cours d'histoire, ce qu'il s'était passé. Aussitôt après, on m'a bien dit que c'était l'état FRANCAIS qui avait aidé grandement à l'extermination des juifs français. Longtemps je n'ai pas compris vraiment ce que ça voulait dire, j'étais indigné, comme tous je pense. Puis, vraiment, cette holocauste me hantait péniblement, encore plus après que la jeune moi de 16 ans eu fini de lire le livre de Tatiana de Rosnay qui, soit dit-en passant, m'a quasiment forgé en tant qu'écrivaine. 

Note à moi-même : je pense qu'on peut se définir écrivain(e) du moment que les mots te sont indispensable pour forger ta pensée, pour te soulager, pour raconter, enfin, tout simplement pour vivre. 

Depuis ce moment, la shoah me hante. Je me sens coupable car, à mon niveau, physiquement je ne peux rien faire, c'est du passé et, à part y penser, je ne sais pas bien où est ma place. De plus, comme le sont les réfugiés, je me sens illégitime face à ces tragédies. Je ne sais pas pourquoi, ah si : ma famille est française pur souche, chrétienne (ceci avant que mes parents s'insurgent contre la religion). Je sais, c'est idiot, mais j'ai comme cette faute sur les épaules d'être trop bien loti, de n'avoir rien à voir ni avec les juifs, ni avec les réfugiés. Allez savoir pourquoi. Alors je lis, et je pleure aussi, parce que, comme Julia Jarmond, ma rencontre avec la shoah m'a laissé des traces et je ne peux m'arrêter de penser à eux depuis que j'ai revu ce film. 

Je ne répéterais pas des mots que vous, ou d'autres, se sont déjà dit en entendant parler de la rafle du Vel d'Hiv. Je crois que nous avons tous notre sensibilité à l'horreur de ce que cela a été. Comme il l'est dit dans le livre, ce sont les heures les plus sombres de notre histoire. Et, moi, je n'ai pas envie d'oublier, ce n'est pas parce que je suis d'un autre siècle que ça ne me touche pas très profondément. Parce que ce qu'il s'est déroulé est injuste, et l'injustice me révoltera toujours. 

Un jour, peut-être, qui saurait nous dire, je leur rendrai hommage. Du moins, à ma manière. Pour l'instant, je n'ai que ma pensée et mes mots pour le faire. 

*

DERNIÈREMENT, LA RÉFLEXION SUR LA VIE : 

Voilà, en ce moment, je suis dans une sorte d'apathie de ce qui m'attend pour la suite. J'ai fini mon mémoire, et même si je m'en plaignais, j'ai l'impression d'être "vide". Cela fait une semaine que j'en ai été débarrassé, quelques jours que j'en ai vraiment fini avec toute la paperasse qu'il a engendré. Et maintenant, il faut que je télé-travaille pour le Colisée. Puis j'irais surveillé des concours aux grandes écoles (des écoles d'ingénieurs apparemment), et ensuite, juillet-août, j'irai travailler à la FAC. Puis, encore après, il faudra que je continue mon chemin vers l'avenir. 

C'est peut-être ça qui me fige "l'avenir". J'en discute avec mes parents, ils me disent de faire du "concret", mais je ne pense pas pouvoir faire du "concret" et de la FAC en même temps. 

Pause : je souris parce que, dans mon jardin, je regarde mon chat se préparer à sauter sur une souri, c'est archi mignon. Je crois qu'il n'a pas réussi. 

Pour faire du "concret" comme ils disent, il faudrait que je fasse peut-être un service civique, pour entrer dans la pratique. Ou alors, je devrais faire une école ou des stages d'acting. Mais là, c'est le problème de l'argent qui prédomine. 

Je sais, j'en suis sûr, que je ne suis faite pour rien d'autre que devenir comédienne/actrice. Ce n'est aucunement de la prétention, mais je le sens, je le sais, que c'est ce dans quoi je peux m'épanouir, et dans rien d'autre je ne pourrais être tant épanouie. Alors maintenant, il me reste à remonter les manches et à provoquer les choses. Comment ? Je ne sais pas encore. Si vous pouvez, donnez-moi de la force. Et puis, comme dit le dicton, après tout "chaque chose en son temps". 

* 

Je crois que j'en ai assez dit pour aujourd'hui. Espérant que je pourrais avoir des discussions avec vous sur cette partie, suite à vos noooombreux commentaires (je vous tiens à l'oeil). Sur ceux, je vous laisse avec une vidéo qui m'a beaucoup fait rire (ouais, même quand je me tordais de douleur menstruelles), et qui amène Gary Oldman (Sirius chéri) et Kristin Scott Thomas (la sublime) dans la boîte aux questions : 

https://youtu.be/x2T0S310mAY

Regardez ! Ce n'est pas un conseil, c'est un ORDRE ! Et maintenant, on en discute : vous ne trouvez pas que Gary Oldman fait un très bon Sirius Black dans la vraie vie ? Non vraiment ? C'est que vous n'avez pas regardé la vidéo : "qu'est-ce que vous aimez le plus en France ? Gary : le vin, les femmes" on est d'accord là ? 

Bon, soyez franc, ils sont mignon tout les deux ! Vraiment ! Puis Kristin et son accent français... ! Désolé mais cette accent est beauuuucoup trop mignon pour que mon moi intérieur admiratif ne soit pas en train de crier d'amour et de cutitude dans mon cerveau ToT ! 

Soit, j'arrête mon fangirlisme ici. Et, je vous souhaite une bonne soirée de dimanche !! Nous, on va manger du barbecue ! Et vous ? 

PaulaTena 

PS : j'ai mal aux fesses parce que je suis resté assise genre une heure sur mon banc , dans le jardin, à vous écrire. Maintenant elles doivent être devenu toute plate vu comment j'ai des crampes ! RIP mon push-up naturelle (nan mais vraiment, moi, jamais eu besoin de porter des push-up pour fesse ou sein, et ça, c'est une fierté).