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Auteur : @ MamzelleBlackOpium
thème : accusé à tord
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Il suffit d'une personne qui te croit
Peter encaissa le coup. Il ne savait pas très bien depuis quand ça avait commencé. Enfin si, il avait les faits dans sa tête mais il ne savait pas quand il avait sentit l'animositémonter chez les autres jusqu'à lui exploser à la figure.
C'était il y a 6 semaines que Stella Norman avait été retrouvée dans les toilettes de l'école, décédée d'une overdose. Cette histoire avait souillé la réputation del'école et surtout choqué les élèves. Parce que Stella était vraiment une gentille personne qui aidait tout le monde. Il y avait eu des enquêtes dans l'école et en dehors. De la drogue avait été retrouvée dans certains casiers comme par exemple dans celui de Flash Thompson. Celui-ci avait été proprement renvoyé. Malheureusement, il avait eu le temps de lâcher une phrase qui était l'enclenchement de tout ce que Peter vivait maintenant. Il avait était là quand Flash avait été emmené et celui-ci l'avait regardé avec un sourire avant de crier.
-Putain Pénis ! Comment t'as pu te tromper sur les doses !
Peter n'avait pas compris ce que cette phrase impliquait jusqu'à ce qu'il se fasse interroger par la police. On lui avait demandé s'il avait fait parti du trafic, il avait répondu non mais le doute était présent. Faute de preuves, aucune poursuite. Mais le regard de tous était une assez bonne condamnation. Pour eux, il était coupable. Il faisait parti du trafic de drogue qui avait fait renvoyer 16 personnes et causé la mort de Stella. Après tout, il était toujours en retard, jamais joignable après les cours, il disparaissaitpendant des heures et il était si... étrange.
Alors, tout doucement, le peu de personne qui lui parlait s'était éloignée, même Ned. Et les rumeurs, les insultes et les coups étaient arrivés. Aux yeux de tous, il était le pariade l'école. Bien sûr, le proviseur avait réagit.
-Aucune preuve n'incriminait monsieur Parker, avait-il dit, je n'accepterai pas de harcèlement dans les murs de cette école. Quiconque serait pris en train de s'en prendre à un élève recevra de fortes sanctions.
Mais le ton qu'il avait pris indiquait clairement ce qu'il pensait de la culpabilité du jeune. Et l'harcèlement avait continué. Il pouvait maintenant dire avec une certaine ironie qu'il récoltait plus de blessure en étant Peter Parker que sous le masque de Spiderman.
En se préparant pour aller en cours, Peter se dirigea vers la cuisine pour prendre un fruit. May était assise dans le salon,un verre de vin en face d'elle. Elle se retourna en sursautant quand il l'appela.
-Peter... es-ce que... es-ce que tu peux venir s'il te plait ?
Le jeune mordit dans sa pomme en s'asseyant face à elle.
-Il y a un souci May ? demanda-t-il doucement.
-Peter... je ... j'aimerais savoir où tu vas quand tu disparais ?
-Oh... heu... ici et là, je me balade tu sais, prendre l'air,balbutia Peter.
-A minuit ? Vraiment Peter ? Prendre l'air ? Pourquoi tu fais ça ?
-Je ...
- Dis-moi ce que j'ai mal fait ? Tu n'as pas assez d'argent ? Ou tu aimes le risque ?
-De quoi...
-Je te parle de ce trafic que tu fais ! Peter, dis moi tout ... je... je ferais de mon mieux pour t'en sortir... mais... il faut que tu me le dises...
-May... je ne deal pas... je... je l'ai jamais fais !
-Peter... j'ai besoin que tu sois honnête pour que je puisse t'aider...
Le visage de Peter se ferma. May ne le croyait pas. Elle le pensait coupable. Elle pensait qu'il était un criminel.
-Je ne ferais jamais ça May, trancha-t-il froid, blessé.
-Peter ! Ne me prends pas pour une imbécile ! Ton ami, Flash,m'a tout dis ! Pourquoi tu fais ça !
Peter ne répondit même pas, il partit dans sa chambre prendre son sac et se prépara pour partir en classe. Il repassa par le salon pour partir, May pleurait.
-Je n'ai jamais fait ça May, je te le promets.
May releva le regard vers le garçon. Il était pâle et ses yeux étaient rouges.
-Je... Ben s'en sortait mieux avec toi mais ... je ne pense pas qu'il te soutiendrait non plus sur ça et ... oh mon dieu, que dirait Mary et Richard... ils auraient si honte...
Peter partit en claquant la porte. Il ne voulait pas en entendre plus. Ses parents seraient fiers de lui ! Il aidait des gens ! Il ne vendait pas de la drogue et il n'avait pas tué Stella ! Il essuya les larmes qu'il n'avait même pas conscience de d'avoir lâché.
Tout allait bien. Il allait bien. Il se savait innocent. Il savait qu'il n'avait jamais vendu cette foutue drogue et que Stella ... Stella n'était pas morte par sa faute... bien sûr il aurait pu passer par là et l'entendre pour l'aider ou sentir qu'elle avait besoin d'aide ou... il ne savait pas trop.
Peter passa une main sur son visage. Il était innocent... pas vrai ?
Les jours passèrent et bien qu'il se répète tout les jours chacun des faits, Peter sent une culpabilité fleurir en lui. Il ne sait même pas pourquoi, au fond de lui... et quand il y réfléchit profondément, il sait que c'est n'importe quoi maisil la ressent cette culpabilité. Il ne regarde plus May dansles yeux et l'écoute pleurer pendant des heures, il se laissefrapper par les autres élèves et écoute calmement les cris des amis de Stella qui le tienne pour responsable. Et tout doucement, Peter sent un creux qui apparait en lui et quil'englobe. Personne ne le croit ou ne l'écoute alors il setait. Et doucement, il se met plus en danger durant les missions en tant que Spiderman. Juste pour sentir un peu d'adrénaline et voir un point positif à toute cette histoire. Et puis, s'il meurt... qui s'en souciera ?
Il a tué Stella.
Et trois mois après la mort de Stella Norman, Spiderman, Peter Parker, reçoit une balle en pleine poitrine.
Peter regarde le sang qui commence à couler autour de lui. Il a du mal à reprendre son souffle. Il entend un étrangesifflement autour de lui. Il fronce les sourcils. Qu'es-cequ'il se passe déjà ? Ah oui, il était intervenu en voyant une transaction de drogue et s'était pris une balle. Ironie quand tu nous tiens. Peter essaya de bouger. Mais le feu dans sa poitrine l'en empêcha.
Es-ce que Stella s'était aussi sentit mourir ?
Au moins, il pourrait s'excuser auprès d'elle. De ne pas avoir vu qu'elle était aussi mal, de ne pas avoir entendu qu'elle mourrait et de ne pas l'avoir sauvée.
De l'avoir tuée.
Peter ferma les yeux.
-Monsieur, un signal d'urgence du costume de Peter Parker.
Tony leva les yeux vers l'écran le plus proche.
-Quel est le souci ? demanda le génie en fronçant les sourcils.
-Les fonctions vitales de Monsieur Parker sont en train de le lâcher, répondit Friday.
Tony sursauta et sortit de son labo en courant, dans le salon, les occupants levèrent les yeux vers lui.
-On sort enfin de sa tanière ? Rigola Barton.
-Strange ! Le coupa Tony, vous pouvez faire un passage jusqu'à une personne puis la faire revenir ?
-Oui, répondit le sorcier en levant un sourcil interrogateur.
-Friday ! Où est-il ? Et prévenez Bruce ! Qu'il aille dans le bloc médical !
Le scientifique regarda Tony, il était juste à côté de lui... qu'es-ce qu'il se passait ? Strange ouvrit un vortex versPeter où Tony se précipita, il devança les policiers qui s'approchaient et le prit avant de rentrer à nouveau dans le passage qui le conduit directement à dans la section médicale de la tour où Bruce était visiblement secoué par un quelconque passage mystique lui aussi. Heureusement, dès qu'il vit l'état de l'araignée, il se reprit.
-Son cœur vient de s'arrêter, intervint alors Friday.
Tony lâcha un cri et Strange le poussa à sortir. Pour dire, Tony n'avait même pas remarqué que le sorcier l'avait suivit.Tony respira à fond et essaya de rester calme dans le couloir. Après avoir ordonné à Friday de réunir toutes les informations de ce qu'il s'était passé. Tony les redemanda encore etencore. Les vidéos, les rapports de police, tout.
Quand Bruce sortit de la pièce, il se tourna vers Tony.
-L'enfant va bien Tony, il est sorti d'affaire, dès que j'ai retiré la balle qui n'était pas allée très profondément. Le plus dur était que la chair s'était accrochée autour. J'ai recousu et si les données que tu as sont bonnes, il n'y aura plus de trace de cette blessure d'ici 1 mois.
-Mais qu'es ce qu'il c'est passé, bordel ! Cria l'ingénieur en ignorant volontairement l'insistance de Bruce pour le mot enfant.
-Eh bien, il a dut être déconcentré et s'est pris la balle...
-Non ! Il a ... un truc. Un truc qui lui dit quand des choses arrivent et qui lui permet de l'éviter. Mais ... regarde cette vidéo ! Il a vu la balle. Là, tu vois !
Tony pointa le visage de Spiderman qui regarde là où la balle arrive.
-Et il ne bouge pas... murmure doucement Stephen en regardant la réaction de Tony.
-Non... il ne bouge pas, il regarde la balle qui risque de le tuer. Pourquoi ?
Tony se laisse tomber au sol.
-Qu'es ce qu'il s'est passé pour qu'il ne bouge pas face à cette balle.
-Tu n'avais pas de contact avec lui ? demanda directement Bruce. Je veux dire... à un moment il venait de temps en tempspour réviser son costume non ?
-Ouais, murmura Tony. Mais il était un peu énervé que j'ai mis un traceur dans son costume et que je puisse à n'importe quel moment intervenir alors il l'a désactivé et j'étais en colère alors je lui ai dit se débrouillé tout seul si il a pas mon aide.
Il y eu un silence dans le couloir.
-Et...
- J'ai voulu retourné vers lui mais après tu sais, Pepper me demandait partout pour ce problème débile puis il y a eu le procès puis j'ai voulu prendre du temps pour moi ...
Tony releva le visage et regarda toute les personnes dans le couloir. C'est-à-dire tout les Avengers qui les avaient suivis.
- Mais ... s'il a désactivé tout ce qui te devait te prévenir comment tu as su ? demanda Natasha
- Karen reste mon IA et elle a un système d'ugen... Friday ! Connecte-toi à Karen, je veux pouvoir lui parler !
*****
Peter prit une inspiration douloureuse. Doucement, il sentit ses sens revenir. Un bip-bip qui lui broya les tympans. Une lumière qui lui brûla les yeux, même à travers ses paupières. Une odeur qui lui attaqua les sinus. Un gout étrange qui lui donna envie de tousser. Un étau tout autour de lui qui le fit se sentir emprisonné. Une présence qui le mit sur ses gardes.
-Peter ?
Il gémit. Il voulait demander à ce que tout s'arrête. Comme si quelqu'un l'avait entendu, la luminosité baissa considérablement. Peter ouvrit doucement les yeux. La première chose qu'il vit fut le visage inquiet de Tony. Peter refermales yeux et les rouvrit.
-Tu es à la tour Avengers. Tu t'es fait tirer dessus pendant que tu intervenais. On t'a guéri. Tout va bien maintenant.
Peter hocha la tête, les souvenirs remontant doucement dans sa tête. Quand il avait surpris la transaction, quand il était intervenu quand il avait vu la balle... quand il avait pensé à Stella.
Stella.
Stella.
Stella... la fille qu'il a tué...
-Peter ! Respire !
Le garçon regarda Tony, celui-ci lui faisait des signes pour qu'il retrouve un rythme normal mais bien qu'il réussisse, Peter sentait encore quelque chose peser sur sa poitrine.
-Peter... par rapport à cette Stella...
Peter le regarda avec horreur. Il avait dit le nom tout haut ? Peter ferma les yeux. Tony allait le tuer et il ne voulait pas le voir. Il voulait encore moins entendre Tony le dénigrer oului dire aussi que c'était sa faute. Il le savait bon dieu !
-Peter !
Il ne regarderait pas Tony lui dire qu'il était une honte et lui retirer le costume.
-Peter... ouvre les yeux s'il te plait...
Pourquoi Tony avait-il un ton si doux ? Pourquoi...
-C'est... c'est pas moi qui vendait de la drogue... ne puts'empêcher de murmurer Peter.
Il devait essayer. Juste une fois de convaincre Tony. Même si ça ne servait à rien, au moins il l'avait dit.
-Quoi ?
Le cri de Tony le refit pleurer encore plus.
-Peter... qu'es-ce que tu racontes ! Evidemment que tu n'as pasvendu de drogue ! Je le sais ! Je n'ai jamais douté un seul instant de ça !
Peter arrêta de respirer. Tony... Tony le croyait ? Il ouvrit les yeux et regarda l'inventeur. Il semblait outré qu'il puisse croire que Tony ai douté de lui.
Et soudain, quelque chose explosa en Peter. Tony le croyait. Tony le croyait quand il disait qu'il n'avait pas vendu cette drogue. Tony le croyait. L'air revint à toute vitesse dans ses poumons et le poids sur sa poitrine et sur son cœur sauta en l'air. Tony le croyait. Il pouvait respirer. Tony le croyait. Tout allait mieux. Quelqu'un le croyait. Il n'était pas une honte, il n'était pas un criminel, il n'était pas coupable.
*****
Petit Bonus...
-Comment tu vas aujourd'hui Peter ? demanda Bruce en regardant sa blessure.
-Très bien Doc, répondit le garçon. Assez pour retourner àl'école, en tout cas, ajouta-t-il au regard septique de Tony.
-Tu ne retourneras pas à l'école, répondit le génie en s'approchant de son protégé alors que Bruce sortait rapidement.
-Qu... quoi ? demanda Peter. Mais...
-Peter, le calma Tony, tu es resté deux mois dans le coma et ça fait une semaine que tu récupères. Les cours sont presque finis. Ce n'est que l'une des raisons pour lesquelles tu ne retourneras pas en cours.
-Mais...
-L'autre raison, continua l'homme, c'est que ces ... personne sont abusé de toi. Physiquement pour certain mais mentalement aussi pour tous. Que ce soit la direction, les professeurs ou les élèves. Et je ne tolérerais pas que tu y retournes.
-Mais...
-Pendant ton coma, Stephen, Bruce et moi avons fait un inventaire de toutes les blessures physiques que tu as eu. Pour le reste, les caméras et les aveux ont fait l'affaire. Tes avocats, Natacha et Clint, ont rendu une petite visite à Flash qui a avoué que tu n'avais rien à voir avec cette histoire. Tu es donc tout à fait blanchi et tout le monde à été jugé. Ta ... ta tante s'est excusée et ... elle m'a offert ta tutelle...
Peter ne dis rien. Il regarda Tony sans comprendre.
-Comment... mon absence...
-J'ai dis que tu avais essayé de te tuer...
-Mais...
-Car c'est ce qu'il s'est passé, continua Tony en regardant Peter dans les yeux. Pas vrai ? ... Tu avais vu, ou sentit,cette balle et ... tu es resté.
Peter ne répondit pas et Tony ne continua pas, ils avaient tout le temps.
-J'ai dit que je gardais un œil sur toi et que, au dernier moment, tu m'as envoyé un sms et que je suis arrivé juste à temps. Pietro et Wanda ont fait en sorte que Spiderman soit vu durant toute cette période. Tu n'as plus rien à craindre maintenant. Je te lâche plus... Pete.
Peter releva le regard.
-Merci Tony... de m'avoir cru...
-Toujours, Pete, toujours.
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