Bonjour, bonsoir mes tartes à la citrouille. 

Bon, je sais qu'il y en a qui n'aime pas la citrouille mais bon ... C'est la spécialité d'Halloween voyons ! Bon comme vous l'avez appris ce soir nous sommes confinés. Sachant que je travaille en librairie et bah clairement je vais être en chômage partiel donc ... Je vais pouvoir écrire et lire comme j'aime. Car oui bon je suis payée littéralement à lire et à parler de mes lectures en chômage partiel x)

Alors aujourd'hui je vous présente un OS écrit par ma douce et magnifique maîtresse Clem qui est @Amie_de_la_lune je vous conseille vraiment ces écrits car ils sont magnifiques et drôles. N'hésitez pas à commenter et à lui dire ce que vous en pensez car cela va lui faire plaisir. 

Bon aller je vous laisse avec son OS, 

Mrs Rogers 

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— PAPAAAAAAAAAA ! cria une voix. J'EN AI TROP MARRE, PRINCIPAL MORITA A REFUSÉ NOTRE DEMANDE D'ORGANISER UN BAL DE HALLOWEEN !

Peter eut un petit rire. Il savait pertinemment que sa fille n'aurait jamais gain de cause : la dernière fois qu'il y avait eu un bal de Halloween à Midtown Science, c'était quand lui-même était élève là-bas, l'année de ses seize ans. C'est à dire, vingt ans auparavant.

— Nan mais c'est pas drôle ! protesta Morgan. Maman, dis quelque chose !

— Quelque chose, répliqua MJ, fidèle à elle-même.

À l'air outré de sa fille, Peter sourit, et il ajouta :

— C'est pas si dramatique que ça, tu sais. Tu pourras en organiser un à la maison, si tu veux. Ou bien dans la Tour de papi. Je suis sûr qu'il dira oui.

— Mais ce sera pas pareil !

— T'as raison, ce sera mille fois mieux de faire une soirée de Halloween dans la Tour Avengers, avec Tony Stark et Old Captain Spandex. Sans oublier les autres antiquités qui ont servi de bouclier contre les aliens il y a cinq mille ans.

— Et Spider-Man.

Peter cligna des yeux avant de reporter son regard sur sa fille.

— Quoi ?

— Ben tu connais Spider-Man nan ? Avec Stark Industries. Tu pourras lui demander de venir.

Peter échangea un regard avec MJ, qui semblait se retenir d'éclater de rire. Peter s'enfonça un peu plus dans le canapé de cuir blanc qui trônait dans le salon de son appartement au dernier étage d'un immense building de Manhattan. Du haut de ses treize ans, Morgan était soigneusement tenue à l'écart de tout ce qui concernait les Avengers ou les activités nocturnes de son père.

Jamais il ne viendrait à l'idée de Morgan que son père n'avait pas autant de grosses réunions et de voyages d'affaires qu'il le prétendait.

— C'est quoi ce regard ? demanda Morgan, d'un air suspicieux. Tu vas quand même pas me dire que tu connais pas vraiment Spider-Man ? T'es littéralement le fils de ceux qui l'ont recruté chez les Avengers !

— C'est pas ça, Morguna. C'est juste que c'est pas aussi facile que ça en a l'air... Mais bien sûr je ferai tout ce que je peux pour qu'il soit là, ajouta-t-il précipitamment en voyant l'air déçu de sa fille.

— C'est vrai ?

— Puisque je te le dis.

— Trop biieeeeennnnn ! Maman t'as entendu ça ? Spider-Man sera là à la fête de Halloween que j'organise !

C'est vrai que c'est pas comme si elle le voyait tous les jours, Spider-Man... pensa ironiquement Peter.

Le co PDG de Stark Industries décrocha de la discussion animée qui s'instaurait entre MJ et Morgan. Cette histoire de bal de Halloween lui rappelait tant de souvenirs...

Le dernier bal de Halloween que Midtown Science ait jamais organisé. Il s'en souvenait comme si c'était hier, et non vingt ans auparavant. Il fallait dire que le 31 octobre de l'année 2017 était entré dans les annales de l'école.

Peter posa ses lunettes sur la table basse du salon en soupirant de soulagement. Cette journée avait été longue. Et il détestait les réunions avec les vautours assoiffés de pouvoir qui leur servaient d'actionnaires.

Il ferma les yeux en posant son crâne sur le cuir du canapé, et replongea, l'espace de quelques instants, dans les abysses de sa mémoire.

**********

— Tu sais que si tu m'assassines, tu touches quand même mon héritage ?

Peter releva la tête de ses devoirs de physique, et regarda son père avec de grands yeux.

— Quoi ?

— Si tu m'assassines, tu touches quand même mon héritage, répéta Tony.

Peter cligna des yeux. Pardon ?

— Euuuuh ok ?

— Tony, arrête de dire n'importe quoi, intervint Steve.

— C'est pas n'importe quoi, c'est la vérité.

Steve roula des yeux en soupirant. Peter lâcha un petit rire, et se reconcentra sur son devoir de physique. Il n'avait plus beaucoup de temps avant qu'il soit l'heure pour lui de partir au bal de Halloween.

Il l'appréhendait un peu, ce bal d'ailleurs. Il ne savait comment, mais il avait trouvé le courage d'inviter MJ à l'accompagner. Chose encore plus extraordinaire, elle avait accepté.

Alors oui, il avait un peu peur de ce bal de Halloween. Il fallait dire que la dernière fois qu'il avait invité une fille à l'accompagner à un bal, tout ne s'était pas forcément bien terminé.

— Peter, il est temps d'y aller, annonça Steve.

Le cœur de Peter manqua un battement. Il ferma son cahier de physique en réajustant un peu sa chemise. Les élèves de Midtown avaient reçu l'interdiction de se déguiser d'une quelconque manière, afin de "ne pas choquer les âmes sensibles".

Tony en avait été scandalisé.

— J'arrive.

Peter se releva de la table de la salle à manger à laquelle il était assis, et suivit son père vers l'ascenseur. MJ avait catégoriquement refusé qu'il passe la chercher, sous prétexte que cela faisait bien trop "cliché". Ils avaient donc convenu de se retrouver directement au lycée, mais s'il osait arriver en retard, elle allait le lui faire regretter.

— Passe une bonne soirée, Pete ! lui cria Tony. Envoie-moi un message dès que t'as embrassé MJ.

— Tony ! le réprimanda Steve.

L'ingénieur éclata d'un grand rire alors que son fils rougissait jusqu'aux oreilles. Il l'avait dit et répété à son père encore et encore, il avait invité MJ en tant qu'amie. Il ne voulait pas du tout que quelque chose de plus qu'une simple amitié se passe entre eux. Pas du tout.

— N'écoute pas ton père, Peter, il dit n'importe quoi.

— Et n'écoute pas ton père qui dit que je dis n'importe quoi, il dit n'importe quoi.

Steve roula des yeux, et entraîna son fils dans l'ascenseur.

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— Allez, Peter, amuse toi bien ! souhaita Steve en s'arrêtant juste devant les portes du gymnase.

Peter remercia son père, et sortit de la voiture. Il remarqua MJ, qui l'attendait juste devant les portes vitrées. Soulagé, il se dirigea vers elle.

Elle était juste resplendissante dans sa robe courte noire aux manches en dentelle. Elle replaça un peu les volants, et fit quelques pas assurés dans sa direction malgré ses chaussures à talon.

— Salut, dit maladroitement Peter. Tu es... très jolie.

Il entendait encore dans sa tête résonner les conseils de Tony. Dis-lui qu'elle est jolie, mais n'insiste pas trop, ça va la faire flipper.

— Et c'est que qui fait ma valeur ? répliqua MJ du tac au tac.

Tony ne lui avait pas dit comment réagir dans ces cas là.

Merde, je fais quoi ? Réfléchis Peter, réfléchis.

— Non ! Non, enfin, c'est pas ce que je voulais dire ! En fait, tu...

— C'est bon, je te taquine.

Oh. Ouf.

— T'es... pas mal non plus, ajouta-t-elle timidement.

Ils se regardèrent un instant dans le blanc des yeux, avant que Peter ne revienne à la réalité, et propose d'entrer.

Peter ouvrit la porte, et invita MJ à entrer. Il pénétra dans le gymnase juste après elle, et laissa un instant son regard divaguer sur les décorations.

L'école avait sorti le grand jeu.

Des toiles d'araignées pendaient du plafond, des véritables citrouilles sculptées étaient posées sur les tables du buffet (Peter les suspectait d'avoir été réalisées par les élèves de l'école primaire), ou étaient accrochées aux murs, et des guirlandes « Happy Halloween » écrites en rouge sang étaient suspendues du plafond.

Sur les petites tables rondes auxquelles élèves comme professeurs étaient rassemblés, on pouvait voir des chandeliers, eux aussi couverts de toiles d'araignées.

— Peter, regarde, là-bas il y a Ned avec Betty, dit MJ. On va les rejoindre ?

Peter s'apprêtait à répondre, lorsque son spider-sens le déconcentra un court instant. Son sixième sens lui fit tourner le regard vers les fenêtres près du plafond. Son regard capta alors un drone qu'il reconnut comme étant à son père.

Mon Dieu, mais ne pouvait-il pas le laisser tranquille deux minutes ? Était-il obligé de regarder ses tentatives hésitantes de se rapprocher de MJ ?

Peter roula des yeux, et redirigea son attention sur la fête qui battait son plein.

— Oui, oui, allons-y.

Lui et MJ s'approchèrent de Ned et Betty, qui se servaient des boissons.

Cependant, ils n'eurent pas le temps de les rejoindre.

Quelqu'un cria, et le monde ne fut bientôt que chaos.

Les gens criaient, se poussaient pour atteindre la sortie, les professeurs perdaient tout contrôle, les gens qui passaient à côté de Peter avaient le visage déformé par la terreur.

— Peter, il se passe quoi ? cria MJ.

— J'en sais rien ! Reste là, je vais voir.

Peter lâcha la main de MJ qu'il avait attrapée pour ne pas être séparés, et s'enfonça à contre courant dans la marée humaine. Il était bousculé de tous côtés, mais il s'en fichait.

Que pouvait-il bien se passer pour causer une telle panique ? Une attaque terroriste ?

A cette pensée, l'estomac de Peter se retourna. Il n'avait ni ses lances-toiles, ni son costume. Si attaque il y avait, il ne pourrait qu'en être spectateur.

Enfin, il le vit.

Désarticulé, le regard vide, la bouche débordant de bave, le teint cadavérique, les vêtements déchirés, le corps couvert de ce qui ressemblait horriblement à du sang, il avançait d'une démarche chancelante vers la foule qui fuyait.

Peter était sûr que cette image resterait gravée dans sa mémoire pour le restant de sa vie.

Il resta paralysé sur place un court instant. Comment tout cela pourrait possiblement être vrai ?

Peter fit demi-tour, et courut en sens inverse. Il attrapa la main de MJ en passant devant elle, et l'entraîna dans sa course vers la sortie.

Le temps s'allongea, s'étira, et sembla même s'arrêter lorsqu'il passa devant la fenêtre.

Le drone. Il n'était pas là pour le surveiller.

Oh mon Dieu, il allait tuer son père.

Peter accéléra sa course, poussa la porte avec son épaule, et sortit dans l'air frais de la nuit. Il courut vers le groupe qui s'était rassemblé un peu plus loin, à l'abris.

— Reste là, je reviens, dit-il à MJ.

— Attends, où tu vas ? Me dis pas que tu compte t'en prendre à cette chose tout seul ?

— Non, t'en fais pas.

Il s'apprêtait à partir quand MJ le retint par le bras.

— Stark, je te promets que si tu meurs, j'irai personnellement en Enfer pour te tuer.

— Compris.

Sur ce, Peter s'enfuit. Son père était forcément dans le coin. Le variateur optionnel de mémoire intégrée (V.O.M.I. pour les intimes) n'était pas encore prêt à être manipulé à distance.

Peter contourna le gymnase, où l'illusion de son père était toujours en train de déambuler dans l'immense salle, et entra dans l'école par derrière. Il avait travaillé avec son père sur cette technologie, et il savait qu'il avait besoin d'un ordinateur pour la mettre en fonctionnement.

Il manqua de défoncer la porte de la salle informatique en l'ouvrant, et lâcha un véritable grognement de rage lorsqu'il vit Tony et Steve bordel de merde hilares devant un écran d'ordinateur.

Ils se retournèrent au bruit qu'avait fait Peter en entrant.

— Je peux savoir, demanda froidement Peter, ce que vous foutez là ?

— Langage, Peter.

— Écoute, tes profs ne voulaient pas faire de vrai bal de Halloween avec déguisements, alors il fallait bien y remédier.

Seigneur, il allait les tuer.

— Et vous avez pensé que balancer un zombie holographique en plein milieu de la soirée pour traumatiser tout le monde à vie, c'était une bonne idée ?

— Pour ma défense, c'était le début de la soirée, corrigea Tony.

Tony abandonna son idée de développer en croisant le regard de tueur de son fils.

— La prochaine fois que vous refaites un coup comme ça... menaça Peter. Et toi, ajouta-t-il en pointant un doigt accusateur sur Steve, t'es censé être celui qui stoppe ton mari de faire des conneries dans ce genre, t'es pas censé être celui qui y participe ! Alors maintenant, vous allez me désactiver cette illusion à la mords-moi-le-nœud et vous allez me faire le plaisir de débarrasser le plancher.

Avant que ses parents n'aient la chance de répliquer, Peter se retourna, et quitta la salle informatique en claquant la porte derrière lui.

En passant en courant devant les portes vitrées du gymnase, il vit que l'illusion de son père n'était plus là, et qu'à la place, deux drones s'envolaient par les fenêtres ouvertes.

Il rejoignit les autres aussi vite que possible, et retrouva MJ, qui se mordait littéralement les doigts de stress.

— PETER ! cria-t-elle. Ça va ?!

Peter parvint à accrocher un sourire sur ses lèvres, et ouvrit les bras juste à temps pour réceptionner une MJ complètement paniquée.

— Ça va, je vais bien. C'était rien.

— Comment ça, c'était rien ? Un truc tout droit sorti de The Walking Dead vient de débarquer sans pression dans notre école, et tu me dis que c'était rien ?

— Il est parti, et il reviendra jamais, répondit Peter sur un ton rassurant.

— Comment tu peux en être aussi sûr ?

— Je le sais, fais-moi confiance.

MJ n'ajouta rien, et se contenta de poser sa tête contre l'épaule de Peter.

**********

— Papa ? Tu m'écoutes ? dit la voix de Morgan.

— Hein ? Oui, bien sûr chérie.

— Non, tu m'écoutais pas.

Peter sourit, et embrassa le sommet du crâne de sa fille.

— T'as raison, j'écoutais pas, désolé. J'ai eu une grosse journée. Tu disais ?

— Je demandais si papi accepterait de nous laisser dormir à la Tour.

Peter soupira, et sourit.

— Tu sais quoi, tout bien réfléchi, je pense que ce serait mieux si tu faisais cette soirée à la maison. On a la place pour le faire, et tu m'auras pas sur le dos, j'ai un voyage d'affaire ce week-end là.

— Ah bon ?

— Oui, mais je peux quand même m'arranger pour que Spider-Man soit là.

Morgan poussa un véritable cri de joie. Peter sourit, et regarda tendrement sa fille se lever d'un bond du canapé, et commencer à refaire l'agencement de la pièce de vie pour sa soirée.

Dieu, comme le temps passait vite.