XXVIII

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Du côté de Akira...

Deux jours plus tard,

― MA FILLE A FUIT A CAUSE DE VOTRE FILS MALADE ! VOTRE FILS ATTEINT ! VOTRE FILS SIDATIQUE ! Hurlait le père de Kenny.

― CHARLES ! Hurlait la mère de Kenny.

― ARRÊTEZ D'INSULTER MON FILS, CHARLES ! Hurlait tante Cassandra, NE PENSEZ PAS QUE SA NOUS FASSE PLAISIR D'APPRENDRE CE GENRE DE CHOSE, D'AUTANT PLUS QUE NOTRE FILS AUSSI A FUIT !

― DITES A VOTRE FILS SIDATIQUE DE ME RAMENER MA FILLE ! Disait le père de Kenny.

― DANS CE CAS LA, JAMAIS, SA VOUS FERA LES PIEDS CHARLES ! Disait tante Cassandra.

― CASSANDRA ! Hurlait oncle Marcello.

― MARCELLO TA FEMME LA... Disait le père de Kenny en soufflant, NON SEULEMENT C'EST LA FEMME D'UN PASTEUR MAIS ECOUTE LA ME PARLER !

― VOUS INSULTER MON FILS POUR UNE MALADIE QU'IL TRAITE CAR IL PRENDS DES TRAITEMENT POUR RÉDUIRE CE VIRUS, VOUS L'INSULTER COMME SI C'ÉTAIT UN LÉPREUX ET VOUS VOULEZ QUE JE RESTE ASSISE ? CA NE VAS PAS CHARLES ! Disait tante Cassandra.

― VOTRE FILS EST PIRE QU'UN LEPREUX, JE NE VEUX PAS QU'IL S'UNISSE A MA FILLE UNIQUE, MAYA ! Disait le père de Kenny.

― DANS CE CAS LA, MOI, EN TANT QUE LA MÈRE DU LÉPREUX, JE VOUS DEMANDE DE PARTIR.

― PARDON ? Disait Charles.

Tante Cassandra se levait et montrait la sortie au père de Kenny.

― PARTEZ ! Disait-elle.

Il se levait en compagnie de son épouse qui était juste chamboulée par les événements. Ils se dirigèrent vers la porte, accompagnée de tante Cassandra. Le père de Kenneth se retourna sur elle,

― Je vous laisse, exactement une semaine, pour me ramener ma fille sinon votre lépreux sidatique aura de gros soucis avec moi. Disait-il.

― Charles ! Hurlait la mère de Kenneth.

― Toi tais-toi et avance, monte déjà dans la voiture. Disait-il.

Tante Cassandra riait des menaces du père de Kenneth, elle n'en avait rien à faire.

― Votre fille se mariera avec mon fils. Je l'encourage même à la mettre enceinte pour vous prouver que même un homme ayant le VIH peut-être heureux. Disait-elle, Dieu les préservera.

― COMMENT !? Hurlait Charles, C'EST CE QU'ON VA VOIR !

― Oui, oui... Allez bonne journée très cher, Elise, je te souhaites une bonne journée et je t'attends à l'Eglise ce soir. Disait-elle.

Le père de Kenneth dévisageait tante Cassandra et s'en alla, elle claquait la porte derrière lui. Oncle Marcello accouru vers sa femme, en lui hurlant dessus.

― CASSANDRA ON AURAIT PU TROUVER UN ARRANGEMENT ! Hurlait-il.

― PARDON ? Disait-elle, Marcello, on traite ton fils comme un moins que rien, comme un lépreux. Je n'ai pas porté neuf mois Ezechiel dans mon ventre pour le laisser se faire insulter ainsi. Un arrangement entre nous ? Je ne penses pas, son père est un humain il ne fera rien à mon fils. Le bon Dieu le protège, si tu veux me hurler dessus tu peux, mais mon fils se mariera avec Maya. Je n'ai rien d'autre à ajouté, maintenant excuse-moi.

Je voyais ses yeux se baigner de larmes, elle se dirigeait vers la cuisine en soufflant. Oncle Marcello restait debout en soupirant également, je m'approchais de lui.

― Mon oncle, je suis désolé que cette histoire ait prit cette tournure. Disais-je.

Il me souriait en m'épaulant.

― Ce n'est pas de ta faute Akira. Disait-il, ta tante à raison sur toute la ligne. Elle a tout à fait raison.

― Ezechiel est un homme, il sera faire face à cette maladie. Disais-je.

...

ABUJA, Nigéria.

Du côté de Ezechiel...

― J'ai trop aimé, mon Dieu ! Disait-elle en sautillant. C'était extra.

― C'est vrai ? Contente que sa ait pu te plaire, princesse. Disais-je.

Elle avait retiré ses talons, elle monta sur le lit à quatre pattes pour enfin s'allonger en soufflant bruyamment. J'étais au bord du lit, retirant mes chaussures.

― Demain, je te propose d'aller visiter le stade national de Abuja. Disait-elle.

― T'aime le sport toi ?

― Non mais le stade est bien grand, de quoi faire une petite visite. Disait-elle.

Je riais.

― Comme tu le veux princesse, c'est ton voyage.

Elle se levait du lit et vint se mettre face à moi en tenant mon visage en le soutenant vers elle, vers le haut.

― C'est notre voyage. Disait-elle en riant, je suis heureuse que tu aies su prendre tes décisions. Tu ne sais pas à quel point tu me rends heureuse.

― J'ai du faire des concessions. Disais-je.

― Ces concessions feront notre bonheur parce que l'important, c'est notre bonheur avant tout Ezechiel. Ne te focalise pas toujours sur les paroles des gens.

― C'est la parole de tes parents dont nous parlons.

Elle mit ses genoux de part et d'autre de mes jambes tout en s'asseyant sur moi. Elle jouait avec le col de ma chemise.

― Même si c'est leur parole, j'en ai rien à faire. Viens ce qui viendra ensuite, avant tout, je veux profiter de chaque instants avec et toi, peut importe ton état de santé parce que je t'aime mon adorable frère en Christ. Disait-elle.

Je riais face à ses provocations et dégageait des cheveux de son cou afin de déposé un baiser sur son épaule dénudée.

― Ma fiancée et bientôt future femme.

― Ta femme à la taille d'une guitare basse, bientôt, si j'accepte. Disait-elle.

Je la fis basculer, elle était désormais sur le lit, le dos le premier. Je la chatouillais.

― Ezechiel, arrête! Disait-elle en riant, arr... arrête.

― Tu vas accepter ma demande ?

― J... Ja... Jamais, disait-elle en riant.

Son rire était si mélodieux que je restais là à l'observer, comme un imbécile. Cette femme est un tout, elle incarne exactement tout ce que j'aime. L'audace, la folie, la générosité, la gentillesse, la douceur malgré son côté insolent et provocant, c'est elle que j'aime. Je me mordais la lèvre inférieur en la voyant dans sa belle robe bleu électrique, ma fiancée est vraiment superbe. Elle me fait rêver, c'est exactement les mots qui me viennent actuellement. Elle s'arrêtait de rire et se relevait un peu, elle avait les coudes enfoncés dans le lit, elle soutenait son regard vers moi. Je ne savais que faire, l'atmosphère devenait chaude, en plus de la température actuelle malgré la climatisation. Une sorte de tension charnelle venait de s'immiscer entre nous.

― Arrête de regarder mes yeux et viens m'embrasser. Disait-elle.

Je riais et elle également, je passais mes mains sur son cou et m'approchait de ses douces lèvres pulpeuses de femme noire. Ce doux parfum sucré, tout se mélangeait dans ce baiser, de l'amour, de la passion... Elle avait raison, braver l'interdit possède un bon côté, regardez-nous, nous sommes en plein cœur de Abuja au Niger en train de passer les meilleurs moment de notre chienne de vie.

Elle s'allongeait complètement sur le lit, me laissant un meilleure accès pour pouvoir l'embrasser, nos langues se mélangeait, s'entremêlaient, elle nouait ses bras autour de mon cou tandis que mes mains, se positionnaient dans son dos. Notre baiser à dut durer plus de cinq bonnes minutes, je stoppais ce baiser de manière douce car nous savons où tout ceci va nous mener.

― Ezechiel, non... Disait-elle entre chaque baiser, qu'est-ce qui y a encore ?

― Maya, t'es au courant de mon état ?

― Tu vas pas recommencer merde, enfile une capote. Disait-elle.

Je lui souriais... Elle n'a réellement peur de rien.

― Et si elle se troue ? Par accident.

― Ezechiel, même si j'attrape le VIH par ta faute, je ne t'en voudrais pas parce que je t'aime. Tu es celui avec qui je veux construire ma vie, si tu es malade alors nous serons malade à deux. Ne doutes jamais de mes décisions envers toi. Disait-elle.

Je lui souriais et replongeait dans son cou, afin de la parsemer de baisers plus langoureux les uns que les autres. Je faisais descendre la fermeture de sa robe tandis qu'elle trépassais ses mains sous sa chemise. Elle l'ouvrait de manière douce et rapide. Je faisais descendre sa robe, me laissant enfin la découvrir, elle n'avait pas tord au sujet de son corps. Ceci me laissait sans voix.

― Pourquoi tu me regardes comme ça ? Disait-elle.

― Tu es magnifique.

Elle riait pour me remercier.

― Viens voir maman. Disait-elle en m'appelant de l'index.

J'ai sauté le pas sans me faire prier, pour une fois, j'ai bravé l'interdit. Laissez-moi vous dire que la nuit que nous avons passé était riche en hurlements et en chaleur, Maya était formidable.

...

Le lendemain de cette folle nuit de plaisir, je m'apprêtais à prendre ma bien-aimée dans mes bras lorsque je vis une énorme tâche de sang. Paniqué, je la réveillais elle gromelait en me demandant de la laisser dormir, je lui demandais de se réveiller.

― EZECHIEL QUOI PUTAIN ? Disait-elle.

― Maya c'est quoi ça ?

Elle se relevait et inspectait à son tour la tâche de sang, elle me souriait.

― Tu sais pas sa veut dire quoi ? Disait-elle.

― Maya ?

― Quand je te disais que je ne t'ai jamais été infidèle, que tu es le seul homme dans ma vie... Tu me crois maintenant ? Disait-elle.

...


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